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Si te parece prudente, esta propuesta indecente ☆ (ft. Sawyer)
Bonnie A-H. Vermeer
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love out loud : in a fake relationship with her best friend, cuz why not.

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Si te parece prudente, esta propuesta indecente ☆ (ft. Sawyer) EmptyDim 14 Juin - 22:06

Sawyer & Bonnie





C’était avec un défaitisme, un manque de confiance en elle et en la nature humaine évident, ainsi qu’une insécurité quant à l’avenir que Bonnie avait décrété ne pas croire aux relations amoureuses d’une manière générale, et s’était en conséquence condamnée toute seule à une longue vie de solitude. C’était totalement stupide, un brin extrême et irréfléchi, mais la blonde s’était faite à l’idée depuis un moment en l’acceptant telle une fatalité impossible à mettre de côté quand bien même elle se donnerait la peine de vouloir le faire. Pour elle, l’amour rendait con, l’amour pouvait faire ressortir le pire de nous-même, l’amour, le vrai, n’existait pas et s’évaporait dès le moment où l’on s’en rapprochait à grand pas. Ce n’était qu’un leurre destiné à donner un peu de rêve et de réconfort aux cœurs qui avaient le plus besoin de compagnie. Le reste n’était que mensonge, souffrance et hypocrisie, et c’était d’ailleurs bien la première à se soumettre à ce jeu d’apparence en véhiculant des idées auxquelles elle ne croyait pas par l’intermédiaire de son métier d’actrice. Au final, Bonnie avait adopté malgré elle une vision quasiment hobbesienne de la nature humaine : l’homme était constamment en mouvement et ne pouvait ainsi jamais atteindre le bonheur et se condamnait  à une vie de recherches, en vain. Et à son plus grand désarroi, elle n’avait pas eu l’occasion de démentir ces théories, ses malheureuses expériences en la matière l’ayant suffisamment dégoûtée. Car oui, tout comme Hobbes, Bonnie possédait ses propres contradictions et ne demandait  que à ce qu’on lui ouvre les yeux, qu’on lui démontre que certes, de manière générale les relations amoureuses étaient vouées à l’échec, mais qu’il y avait toujours des exceptions dans ce monde, des belles exceptions qui venaient briser ces pensées radicales et qui valaient la peine d’être vécues malgré tout. Elle ne demandait qu’à y croire mais avait bien trop peur de se brûler les ailes si elle s’autorisait à les déployer au bénéfice d’une autre personne. Voilà pourquoi la pauvre petite ne croyait guère aux relations et préférait pour l’instant vivre dans son monde dénué d’amour sincère et de relations stables. Sauf qu’en tant qu’actrice de vingt-trois ans vivant en plein cœur de l’industrie d’Hollywood, il était bien difficile pour elle d’être tranquille sur la question et son manque d’activité dans le domaine commençait à interroger, la faisant sentir encore plus anormale et étrange qu’elle ne pouvait déjà l’être. Habituellement, elle n’avait que faire des regards des autres – après tout elle était habituée à se faire dévisager depuis le fameux jour de l’arrestation de ses parents où tout avait dérapé – mais cette fois-ci le regard des autres venait se mêler au sien, ne faisait qu’accroître le malaise qu’elle pouvait ressentir sur la question. Dès lors, Bonnie essayait d’adopter l’exacte attitude que lors de ses combats d’escrime : elle portait un masque en permanence et combattait l’ennemi avec agilité, prête à rebondir à chaque attaque qu’elle recevait. Et le moins que l’on puisse dire, c’était que cette méthode lui garantissait un minimum de tranquillité et de répit, Dieu merci. Peut-être était-ce simplement parce qu’au final, tout le monde se fichait bien de ses états d’âme et qu’elle était la seule à se mettre autant de pression sur la question, allez savoir, tout était brouillon dans son esprit perdu, toujours ces mêmes questions qui lui embrouillaient la tête et qui venaient confirmer l’idée que tout ça n’était pas pour elle.

Quoi qu’il en soit, tout aussi pessimiste sur l’Homme soit-elle, Bonnie avait fini par tomber sur une perle rare totalement par hasard, une perle qui lui avait permis de s’apaiser en lui montrant qu’elle n’avait absolument rien d’anormal ou que si l’était, elle n’était plus seule. Cette perle, c’était Sawyer, un jeune étudiant de cinéma originaire de New York passionné par son art. Il était apparu sur son chemin comme un cadeau tombé du ciel alors qu’elle venait monopoliser les salles peu remplies de son cinéma de quartier spécialisé dans les films d’auteurs ou films étrangers que personne ne prenait le temps d’aller voir pour la simple et bonne raison qu’ils étaient trop intellectuels pour le reste du commun des mortels. Sawyer avait été là, avait commencé à se rapprocher et l’interroger sur sa vision du film. Tout s’était fait d’une manière si simple que Bonnie en avait oublié que parfois il n’en fallait pas beaucoup pour se sentir proche de quelqu’un et de savoir le décrypter en un seul regard. Parce qu’avec Sawyer, elle se sentait entière et avait même réussi à lui faire part de sa position sur les relations. Le masque était tombé, des deux côtés, et une sérieuse amitié s’était bâtie entre les deux.

Ce fut donc sans aucune surprise que Bonnie avait accepté d’aller au cinéma avec lui lorsqu’il lui avait proposé pour la sixième fois dans le mois. C’était devenu leur petite habitude, leur moment rien qu’à eux où ils allaient voir un énième film d’auteur pour en débattre les secondes d’après dans une salle entièrement vide. Tout était tellement simple et apaisant lorsqu’ils étaient ensemble qu’il était impossible de refuser de telles invitations. Elle l’avait donc rejoint devant le cinéma, avait suggéré le film du jour et avait payé le pop-corn avant de rejoindre une salle entièrement vide, pour ne pas changer. « Je vais finir par croire que tu les fais fuir mon pauvre ami ! », balança-t-elle à Sawyer avant de rejoindre les deux sièges qu’ils occupaient toujours. Au vu de la tête de son ami qui ne savait sûrement pas comment interpréter les paroles de la blonde, Bonnie se sentit obligée de se reprendre. « Mais je sais que tu adores te retrouver en tête à tête avec la plus merveilleuse des filles de Los Angeles. Tu ferais bien de savourer ces moments-là avant que je ne sois trop occupée pour toi. », rajouta-t-elle faussement. Bah quoi, il fallait bien se jeter des fleurs toute seule lorsque personne d’autre n’était là pour le faire et il n’y avait pas à dire, elle n’était pas encore bien convaincue de sa réussite de carrière aux Etats-Unis. La blonde avait du talent, c’était sûr mais combien de personnes dans ce monde en avaient et avaient du mal à percer malgré tout ? Ça ne servait à rien de compter, les rues de Los Angeles en étaient remplies. Alors certes Bonnie avait déjà un début de carrière aux Pays-Bas et des petits rôles à droite à gauche auprès de plus grands noms du cinéma, mais elle préférait de loin rester lucide en adoptant la carte du sarcasme et de la fausse modestie sur la question. . « Puis de toute façon nous sommes probablement les deux seuls cerveaux suffisamment capables de comprendre ce genre de film. Soy una langosta, je ne sais pas toi mais je meurs d’envie d’en apprendre davantage et de percer le secret des homards. » Oui, elle avait trouvé le moyen de jeter son dévolu sur un film mexicain aux allures plus que conceptuelles, mais Sawyer devait probablement avoir l’habitude de ses choix de films plus que douteux et s’il la laissait faire, c’était que ça ne lui déplaisait pas tant que ça. « Bon et sinon, quoi de neuf depuis la dernière fois ? » demanda-t-elle le plus sérieusement du monde. Cette dernière question était loin d’être innocente et Bonnie attendait clairement que Sawyer lui reparle d’Alan ou de ses penchants homosexuels qu’il avait tant de mal à assumer. Et Dieu ce que Bonnie désirait l’aider, elle était quasiment prête à tout pour lui, à condition qu’il se laisse aider.
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