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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing
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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing EmptyVen 17 Avr - 18:51
IT'S A BEAUTIFUL DAY, THE SUN IS UP, THE MUSIC'S PLAYING

J’adorais Los Angeles, littéralement. Le climat, la population, les plages et sa vie nocturne. Ceci me changeait de New York, même si j’en venais à regretter la ville qui ne dort jamais, celle où l’on peut commander à peu près tout et n’importe quoi à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Malgré tout, je n’étais pas si dépaysé, ce n’était pas comme si j’avais pu profiter de tous les avantages qu’offre la grande pomme. Mes journées se ressemblaient toutes, du lever à l’aube pour courir par ses interminables discussions sur l’avenir de BRP, sur la création de tendances et de manipulation d’argent. Ceci dit je profitais de plaisirs nouveaux et découvrais les couchers de soleil au bord de l’eau, l’immensité des plages du haut de ma villa et les remous des vagues en pleine nuit. J’aimais cette vie, j’aimais changer. En éternel insatisfait, je procédais déjà à la rénovation de ma demeure, comme si elle avait pu être plus parfaite qu’elle ne l’était, tout simplement pour assouvir le désir de contrôler et combler le vide qu’était ma vie. N’en déplaise, je n’avais besoin de personne, encore moins d’une relation pseudo amoureuse, de prérogatives et de faux semblants. J’aimais ma vie en solitaire, travailler jusqu’à ce que je décide de quitter le bureau sans avoir besoin de rendre de compte à qui que ce soit, pour le simple plaisir du travail accompli.

La première personne que j’informais de ma venue à Los Angeles était Victoria. De ce que j’avais compris et entendu dans le milieu, elle avait été nommé rédactrice en chef du magazine Vogue de la division Californienne, d’où son emménagement il y a quatre mois de cela.
Nous nous sommes rencontrés il y a quelques années à New York, alors que tous deux cherchions à gravir les échelons de la haute sphère. Nous sommes présentés une première fois puis revus à diverses occasions. Dans le grand monde, elles ne manquaient pas ; galas, présentations, conférences de presse et dîners ou était constamment invité le gratin et les jeunes arrivistes que nous étions à l’époque. De fil en aiguille nous avons amorcé quelques liens et le début d’une amitié. Malheureusement, nos emplois du temps respectifs nous offraient très peu d’occasions de se rencontrer hors du cadre professionnel. Nous nous contentions alors de quelques échanges téléphoniques de temps à autre, d’emails à l’occasion. Néanmoins, j’appréciais vraiment Victoria, pour le peu que je connaissais d’elle. Je lui avais même confié être le père d’un enfant de sept ans dont je ne m’occupais pas, ayant privilégié ma carrière à la paternité. Je suppose que j’avais su voir en elle une sorte de confidente à qui raconter mes déboires professionnels sans que l’absence d’une vie privée ne puisse être évoquée, sans être jugé. Je voyais en Los Angeles l’opportunité de tisser ce lien et pourquoi pas d’approfondir cette amitié. Bien que nos obligations professionnelles n’aillent pas en déclinant, la cité des anges me donnait la fausse idée que nous aurions plus de temps, peut-être parce que l’atmosphère adjacente suggérait que les gens avaient plus de temps à donner qu’à New York.
Après plusieurs tentatives, Victoria et moi avions réussi à caler un déjeuner. Je chargeais mon assistante de la réservation, sans trop savoir où nous allions, m’occupant simplement de terminer une transaction à bord de mon véhicule, par conférence téléphonique. Une fois déposé devant le restaurant, je me mis à grommeler devant les quelques gens que constituait la masse hystérique de groupies, me faisant la réflexion qu’une célébrité de trop avait dû annoncer sa venue et rendrait le déjeuner pénible. Me frayant un passage dans la foule, je passais devant les gardes de sécurité. Bon dieu, il ne s’agissait que d’un déjeuner, pourquoi mon assistante avait-elle réservé ce qui semblait être l’un des endroits les plus huppés de tout Los Angeles ? « Edward, j’ai réservé un déjeuner avec mademoiselle Doland. » Fis-je alors qu’on m’agrippait le bras.  Un autographe ! Dexter, par ici ! Qu’il est grand ! Il est beaucoup plus grand que je ne l’imaginais ! Réussis-je à détacher des cris hystériques. Arquant un sourcil, je me retournais pour dévisager la foule, apparemment, ce nid à célébrités m’avait fait membre. Je ne comprenais toujours pas l’engouement que suscitait le PDG de BRP. J’étais devenu une personnalité publique et je ne me faisais toujours pas à ce fait. Je voulais être un grand de ce monde, respecté de la haute sphère et me faire un nom dans le milieu professionnel, certainement pas pour les beaux yeux d’une midinette ou d’une mégère de quarante ans. Je n’étais ni connu pour mes frasques ni pour mes nombreuses conquêtes, je n’étais titulaire d’aucune de ces choses et pourtant. Mal à l’aise, j’entrais dans le restaurant, aidé par la sécurité qui barrait la route aux hystériques. Une fois à l’abri, la foule s’était entichée d’une nouvelle personnalité et alors que je prenais la direction de ma table, je cru apercevoir Jennifer Lawrence qui signait des autographes à l'entrée […]
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N. Victoria Doland
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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing EmptyLun 20 Avr - 16:07
Dexter ∞ Victoria
Le soleil venait de percer derrière les légers rideaux de la chambre, signe que le jour était déjà bien installé dans Los Angeles. Un coup d'oeil à gauche et Vicky remarque que Jude dort toujours profondément. C'est le bon moment pour filer. D'un geste expert, elle fait glisser le drap sur sa peau nue et s'extirpe lentement du lit, guettant une réaction de son « compagnon ». Mais les hommes semblent avoir un sommeil bien plus lourd que la gente féminine et pour le coup, cela arrange bien Victoria. Un regard circulaire à travers la pièce pour repérer ses vêtements, éparpillés un peu partout dans la chambre. Avec la grâce d'un félin, elle attrape sa culotte, son soutien-gorge ainsi que sa robe et disparais dans la salle de bain où elle tente de se donner une figure correct avant de traverser la rue. Elle déteste ça, mais elle attrape un vieil élastique au fond de son sac et natte ses cheveux à la va vite avant de quitter la pièce, toujours dans le silence le plus parfait. Chaussée sur ses talons, elle saute dans le premier taxi et lui indique l'adresse pour se rendre chez elle. Profitant du temps du trajet, elle envoi un texto à son chauffeur pour lui dire de se tenir prêt en bas de chez elle dans 45 minutes et un second à son assistante pour lui préciser sa venue dans l'heure et que tout doit être prêt. Enfin, elle discerne l'immense immeuble qui surplombe LA et dont seuls les élus peuvent l'habiter. Elle saute du taxi et débarque dans le hall de l'immeuble. Luxe assuré, carrelage en marbre et réceptionniste qui appelle l'ascenseur avant même qu'elle ne franchisse les portes. Un vague merci et elle se trouve déjà dans l'immense pièce métallique où résonne un jolie concerto à trois cordes. Quelques instants plus tard, elle franchit enfin les portes de son appartement, direction la salle de bain où elle se glisse sous la douche. Elle jette un regard à la pendule au-dessus de la porte, il lui reste peu de temps pour se préparer. Totalement nue, elle se pointe dans son dressing et opte pour une chemise en soie pourpre ainsi qu'une jupe tailleur noir, le tout accompagné d'escarpin manolo et d'une pochette à lanière en or. Un coup de sèche-cheveux, un dernier passage de blush et de rose à lèvre et la voilà prête, effaçant sa nuit torride avec un homme lui servant de sauf-conduit.

Son arrivée au magazine est toujours remarqué et ce jour-là ne fait pas acception. Personne ne se doute de son échappée matinale, mais tout le monde bave devant son port de tête aérien. D'une démarche princière, elle se glisse derrière son bureau, attrapant à la volée le thé au jasmin que son assistante, Lindsay, lui apporte. Sans qu'elle ait besoin de lui demander, celle-ci lui relate son emploi du temps de la journée, n'oubliant pas ses rendez-vous. « Et vous avez rendez-vous avec Mr.Edward pour déjeuner. A 12h, chez Dino. » Victoria lève enfin le nez de son magazine. Des semaines qu'ils essayaient de planifier, où plutôt leur assistants, un déjeuner, mais jusque là sans sucés. Dexter était un homme au moins autant occupé d'elle et dont la carrière était, tout comme elle, prioritaire sur tout le reste. Mais visiblement, après plusieurs tentatives, il avait été convenu qu'ils puissent dîner ensemble et chez Dino, de surfait. Victoria remercia son assistante et se mit au travail, ce qui ne manquait pas. Elle ne comptait pas les heures et se donnait sans compter pour se poste qu'elle avait ardemment mérité, cependant, faire une pause ne lui ferait sans doute pas de mal, surtout en compagnie de Dexter. L'heure du déjeuner arrivant, Victoria laissa quelques consignes à ses assistants et se redonna un petit coup de fraîcheur. Pas qu'elle voulait draguer Dexter, non ça n'avait aucun sens, mais parce qu'elle ne souhaitait pas donner mauvaise image en sortant. Victoria était connue, réputée aujourd'hui et chacune de ses apparitions se devaient d'être soignées. Surtout dans un lieu comme chez Dino que toutes les grandes icônes s'arrachaient. C'était LE restaurant où il fallait se faire voir si on voulait qu'un article soit rédigé sur vous dés le lendemain. « Votre chauffeur vous attend. » Bien. Elle attrapa son sac pochette et disparue des bureaux. Elle appréciait d'être respecté de la sorte, qu'une jeune femme de presque son âge la vouvoie, lui intimait une grande fierté.

Son chauffeur la déposa devant l'entrée où une foule de gens se pressaient dans l'espoir d'apercevoir une célébrité ou tout autre personne susceptible d'être reconnu. A défaut d'être une grande actrice ou une diva du micro, Victoria était rédactrice en chef d'un illustre magasine de mode dont aucune fille n'ignorait le nom, mais son portrait était moins connu que celui de Victoria Beckam ou encore Kate Winslet. Cependant, elle ne fut pas surprise de voir des photographes se jeter sur elle lorsqu'elle émergea de la voiture, tout de suite gérer par la sécurité. Une fois à l'intérieur, elle glissa une mèche rebelle derrière son oreille droite et s'adressa au réceptionniste. « Bienvenue Melle.Doland, Mr.Edward vous attend, laissez-moi vous conduire. » Elle n'avait plus besoin de se présenter et suivi le maître d'hôtel qui la guida à travers les tables, toutes pleines à cette heure-ci . Il arriva au niveau d'une table un peu à l'écart, où un homme au charme certain attendait patiemment en jetant un regard à la carte. Poliment et en silence, le serveur disparu pour les laisser seuls. Dexter, en gentleman, se leva pour se mettre à sa hauteur tandis qu'elle passait un bras sur son épaule, lui faisant une bise sur la joue. « Je suis contente de te voir ».
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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing EmptyJeu 23 Avr - 13:19
La voilà, l’élégante femme en tailleur noir qui avance d’une démarche assurée, presque féline sur ses Manolo, vêtue d’une chemise pourpre qui souligne élégamment ses courbes de femmes et met en valeur ses atouts de charme. En s’avançant, je remarque qu’on l’observe du coin de l’œil, avec une évidente jalousie, d’envie et même, de désir. Elle s’est rapidement fait un nom, à peine installée à Los Angeles et je l’admire, pour sa ténacité, son assurance certaine devant l’adversité. Je me demande si elle accorde attention à ce que l’on dit d’elle, aux bruits de couloirs. S’il ne s’agissait que de moi, je ne dirais que du bien d’elle mais la presse n’est pas aussi clémente et s’ennuie vite, elle a besoin de s’agiter, de frétiller, de dénicher ne serait-ce qu’un mensonge puant pour alimenter ses lecteurs, affamés de détails sordides sur nos vies, afin de leur rappeler que ne nous sommes pas si différents d’eux, comme si ils avaient besoin de cela pour être rassurés.
On ne raconte pas grand-chose sur moi. Encore faudrait-il y avoir matière à, de vieilles rancœurs ou de vieilles amantes en quête de popularité et de vengeance. Qu’aurait le public à faire de savoir que je suis un requin de la finance ? Que je suis bien plus intéressé par la manipulation d’argent que la recherche d’artistes ? Que j’ai vendu mon « âme au diable » à la minute ou j’ai touché mon premier million ? Le public, lui, que j’appelle le « nid à guêpes », en veut pour son argent, on raconte même que j’ai quelqu’un, marié en secret peut-être, père illégitime ou bien gay, selon les derniers ragots. Je me fiche pas mal de ce que l’on pense mais je suis beaucoup plus sensible que je n’y parais. Aussi quand ai-je lu que je n’étais qu’un « arriviste dénué de talent  », je me suis enfermé dans mon bureau pendant des jours entiers, je vivais littéralement chez BRP. Je faisais même parvenir mes costumes directement du teinturier et me douchais dans mes sanitaires personnels. J’ai même évité un gala très attendu, trop susceptible pour oser me montrer au grand jour. J’avais pourtant trente ans. Je n’ai pas d’avantage muri.

« Je suis contente de te voir ». Déposant une bise sur ma joue, un bras chaleureux sur mon épaule - ce que l’on appelle une étreinte bienveillante dans notre milieu, je l’invitais à me rejoindre. « Et bien Victoria, je dois admettre avoir attendu ce déjeuner avec impatience. » Articulais-je, arquant un léger sourire au coin des lèvres, l’observant un instant. Qu’elle était ravissante, flamboyante. Etais-je plus ébloui par sa prestance que sa beauté ? Ces pensées, exprimées en toute innocence du regard de l’ami qui ne cherche rien de plus qu’une profonde amitié s’étirent sur mes lèvres avec impudence et je me reprends. « Excuse-moi tu as l’air si… épanouie. Je suppose que c’est sûrement dû à la concrétisation de tes rêves. » Fis-je en toute honnêteté. J’étais mon propre patron, je n’avais jamais eu les mêmes problématiques que Victoria, ni eu l’impression d’être en compétition avec qui que ce soit d’autre pour le même poste, j’étais seul maître à bord. Je n’en plaçais pas moins la barre moins haute. « J’ai entendu dire que tu faisais un travail remarquable à Los Angeles. Je me demandais simplement si tu te plaisais ici, si ça te changeais de New York. Pour ma part, je n’ai pas vu grande différence… à part… les gens sont peut-être moins pressés…» J’effectuais le même travail qu’à New York, je n’avais donc pas saisi grande différence de la grosse pomme. Mis à part les couchers de soleil en bord de plage et le bruit des vagues en guise de réveil et ça, ce n’était pas négligeable. J’avais gagné en qualité de sommeil.
Au loin, j’entendis quelques murmures, apparemment la venue de Jennifer Lawrence avait agité les foules et le restaurant essayait de doubler ses effectifs de sécurité – si je comprenais bien l’agent qui venait de traverser la salle d’un pas lourd, branché à son talkie-walkie comme si sa vie en dépendait alors que les clients se retournaient sur son passage. « Tu as vu la foule dehors ? » Demandais-je, suivant rapidement l’agitation du regard avant de reporter mon attention sur la rédactrice. « C’est toujours comme ça ? » Demandais-je en bon citadin qui ne connait que la vie à New York, habitué des sorties de secours ou l’attend sa voiture et chauffeur et non pas aux entrées uniques ou se mêlent personnalités et inconnus. Je n’aimais pas spécialement la foule, tout du moins les hystériques qui vous agrippent et vous photographient dans tous les sens jusqu’à vous faire perdre la vue.
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N. Victoria Doland
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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing EmptyJeu 30 Avr - 17:16
Dexter ∞ Victoria
Loin de la foule, Victoria respirait. Elle avait toujours souffert d'agoraphobie et cela était nettement ennuyant quand on devait fouler les tapis rouges et suivre les grandes délégations de couturier. Cette peur panique l'avait suivi de son enfance jusque là, tapis en elle, étouffant sa poitrine quand la foule se faisait plus dense. Mais même ça, Victoria pouvait le contrôler, se devait de le contrôler. Il n'était pas question qu'une phobie prenne le pas sur sa réussite. Si l'échec de son mariage ou le traumatisme de son adolescence ne l'avait pas totalement brisée, ce n'était pas une angoisse comme celle-ci qui pourrait la priver de sa notoriété. Avec l'aide de Morgan, son ami psychologue, elle avait réussi à travailler sur cette peur panique de la foule, mais elle ne pouvait se leurrer elle-même en sentant les battements frénétiques de son coeur dans sa poitrine, ni le tremblement de ses mains soigneusement caché derrière sa pochette en argent. Mais une fois à l'intérieur, quand le brouhaha de dehors se fut tû, quand le mouvement près d'elle fut moindre, elle retrouva sa contenance habituelle. Quand le serveur s'effaça pour les laisser ensemble, Vicky se laissa aller, elle n'était pas obligé de sourire faussement, ni de signer un contrat qui valait gros pour sa boite. Non, c'était certainement l'un des rares déjeuner où elle n'avait pas à jouer le requin ou la Doland à la tête haute, là, elle était simplement Vicky dînant avec un ami de longue date. Le sourire bienveillant de Dexter lui fit chaud au cœur. On ne pouvait pas dire qu'elle comptait beaucoup d'amis, mais c'était de paire avec sa profession. Elle avait toujours su qu'être populaire avait son lot de conséquences et ne pas avoir une flopée d'amis en faisait partie. Victoria s'accoutumait plutôt bien à cette règle et cela ne datait pas de sa récente accession à son poste. Elle avait toujours été distante, étrangère aux relations amicales, la tête enfermée dans des bouquins, se fermant du monde par la force des choses. Même si elle traitait avec des mannequins, des costumiers et tout autre personne de la profession, elle n'était pas assez extravertie et sociable pour entrer dans leur sphère amicale et d'une manière ou d'une autre, elle s'en sentirait incapable.

Mais Dexter avait su faire la différence. D'une manière qu'elle ne pouvait sans doute pas expliquer, il avait réussi à briser ses barrières, comme elle avait réussi à briser les siennes. Dans un monde aussi impitoyable que le leur, ils avaient réussi à construire une amitié réelle qui faisait fit de toutes les coutumes de leur milieu. « Et bien Victoria, je dois admettre avoir attendu ce déjeuner avec impatience. » Victoria lui souria tandis qu'elle prenait place en face de lui, glissant avec aisance sur la banquette. Et ce sourire n'avait rien d'artificiel, loin de celui qu'elle s'appliquait à coller sur son visage face à un rendez-vous d'affaire important. « Excuse-moi tu as l'air si... épanouie. Je suppose que c'est sûrement dû à la concrétisation de tes rêves. » Épanouie. Oui elle l'était, même si cela n'entrait pas en compte dans tous les domaines, mais le principal était sa réussite professionnelle. Le compliment lui alla droit au coeur, parce qu'elle le sentait vrai et sincère, ce qui n'était pas toujours le cas face à la concurrence ardu dans son milieu. Dexter n'avait aucune raison de lui mentir, il n'était pas là pour l'amadouer et elle appréciait une fois de plus cette pause dans son monde rempli de vipères. « Merci. Oui, j'avoue que ce poste à bien joué sur mon moral. » Même s'il jouait sur beaucoup d'autres terrains... Sur ses nuits plutôt courtes, sur un rythme de vie agité, mais rien qui ne l'effrayé et qui ne lui donnait envie de faire demi-tour. Tout comme Dexter, elle avait tout fait pour y arriver et il en faudrait énormément pour, ne serai-ce, qu'y réfléchir de nouveau.  « J’ai entendu dire que tu faisais un travail remarquable à Los Angeles. Je me demandais simplement si tu te plaisais ici, si ça te changeais de New York. Pour ma part, je n’ai pas vu grande différence… à part… les gens sont peut-être moins pressés…» A vrai dire, elle n'y avait jamais réfléchis. Son arrivée en ville avait suscité beaucoup d'attention de la part du magasine et de ses futurs associés. Victoria avait à peine posé le pied à LA que le journal avait, comme à l'accoutumé, occupé toutes ces journées. Si New-York était une vrai ruche, L.A semblait être tout autant agité, si ce n'était un climat plus favorable au port de la jupe. Mais Vicky n'avait pas encore eu l'occasion de profiter du beau temps, constamment enfermé dans sa tour d'ivoire, admirant simplement la vue depuis son bureau panoramique ou de sa terrasse en plein coeur de Hollywood. La seule plage qu'elle avait vu était celle qu'on admirait sur les photos des shootings présents dans son magasine. Une fois de plus, elle prenait conscience que sa vie tournait uniquement autour de Vogue. « Et tes artistes ne manquent pas de talent. », dit-elle avec un léger sourire. Victoria était occupée, mais elle avait des employés dans le mouvement qui lui faisait remonter les dernieres vedettes à la mode et ce n'était pas sans fierté que Victoria reconnaissait leur label comme celui de son ami. « Les gens sont partout pareils, toujours à brasser du vent. Ici, ils profitent plus de la plage et des cocktails, mais les vedettes sont toutes autant névrosé. » Parce que la drogue n'avait pas trouvé de frontière, les personnes qu'elles côtoyaient étaient toujours dans une frénésie quotidienne, dans un dynamisme effarant. Mais Victoria était heureuse d'avoir quitté New-York, d'avoir laissé derrière elle d'anciennes blessures qu'elle espérait closent à jamais. Un vigile passa tout près d'eux, la sueur dégoulinant sur son visage. Victoria plissa les lèvres, une fois de plus agacée par l'effervescence que tout ce gratin suscitait. « Tu as vu la foule dehors ? », dit Dexter comme s'il avait lu dans ses pensées. « C'est toujours comme ça ? » Victoria se tourna de nouveau vers son ami. « Oui... Et encore, tu ne connais pas encore les soirées privées sur la plage. », dit-elle, mi-amusée mi-sérieuse. Le serveur apparu de nouveau près d'eux, leur proposant des apéritifs. Après avoir prit commande et laissé le serveur s'éloigner, Victoria tourna son regard vers Dexter. « Je tiens à te dire que ton dernier cliché pour Vanity Fair était parfait. Tu as encore brisé des coeurs. » Elle faisait allusion à ces assistantes qui avaient gloussé devant le portrait de l'homme d'affaire sexy.
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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing EmptyMer 6 Mai - 14:30
« Les gens sont partout pareils, toujours à brasser du vent. Ici, ils profitent plus de la plage et des cocktails, mais les vedettes sont toutes autant névrosées. » « Comme tu le sais, j'ai pour habitude de me tenir loin de la presse mais mes stagiaires, non. J'ai donc récemment lu les derniers ragots en vogue et je me demande vraiment pourquoi les gens y accordent autant de crédibilité. » Fis-je en même temps que j’interpellais un serveur auquel j'adressais ma commande, une énorme pièce de viande. « Je me demande quelle est cette obsession, ce voyeurisme exacerbé de nos vies... la presse spécule parce qu'elle n'a rien à dénicher sur moi et ça devient agaçant. » Ajoutais-je, pensant aussitôt à mes parents. Si la presse venait à leur rencontre pour obtenir quelques secrets croustillants, elle serait bien déçue. Mais je serais bien en colère. Je ne voulais absolument pas que le monde sache de quel milieu je venais, élevé au milieu d'animaux de ferme et de chevaux, entouré de paysans depuis ma tendre enfance. J'aimais l'image que me portait le monde, celui d'un homme d'affaires à qui la vie avait accordé ce qu'il y a de mieux. Pour le coup, je me demandais si ma crédibilité n'en prendrait pas un coup ou pire, si je ne deviendrais pas la risée de la presse, ce qui était pire que la cible de ragots. Peut-être fallait-il que je concède deux ou trois confessions sur ma vie afin qu'ils changent de cible. Tout en sirotant quelques gorgées d'un excellent cru que l'on nous avait apporté « cadeau de la maison », je mis à penser que ce déjeuner avec Victoria était exactement la solution à mon problème.

« Oui... Et encore, tu ne connais pas encore les soirées privées sur la plage. » Étirant un large sourire sur mes lèvres, je me raclais la gorge. « J'en ai une vague idée, j'ai acheté une propriété sur les bords de la plage... » Répondis-je, lui laissant comprendre que j'avais fais les frais de ce genre de soirées démentes. « ... je me demande si je ne pourrais pas faire privatiser une partie de la plage. Qu'en penses-tu ? » Demandais-je de façon honnête. Je ne demandais pas franchement l'avis des autres pour prendre une décision, aussi idiote soit-elle mais Victoria faisait la différence. Sûrement parce que je la considérais comme un égal, comme mon alter ego féminin.

« Je tiens à te dire que ton dernier cliché pour Vanity Fair était parfait. Tu as encore brisé des cœurs.» Fit-elle, semblant amusée, je crois. « En effet, je crois que le shoot qui a été choisi pour ma candidature... » Empreint d'une fierté faussement dérisoire, j'ajoutais : « ... pour l'homme d'affaires de l'année.» Bien qu'amusé par ce titre stupide, je m'étais surpris à vouloir gagner, grand compétitif dans l'âme. Ce titre bidon, je le voulais plus que tout au monde, ne serait-ce que pour calmer cet ego démesuré, ce manque de reconnaissance que je ne parvenais jamais à combler. Au fond, je restais le jeune garçon qui ne pensait qu'à échapper à son monde pour en construire un autre.  « D'ailleurs, je me demandais si... tu voudrais bien m'accompagner à la cérémonie ? Il faudrait que je te confirme la date. J'aimerais beaucoup que tu viennes. » Terminais-je plus bas, m'aventurant sur ce terrain bancal. Entre Victoria et moi, il n'y avait rien de plus platonique. Je ne l'avais perçu que comme une amie, peut-être elle et moi étions si semblables que ça ne pourrait jamais fonctionner, peut-être que deux esprits aussi ambitieux et compétitifs ne pouvaient coexister en une seule entité sans que l'une d'entre elles ne disparaisse. Pour être honnête, je m'amusais à penser que nous étions faits pour être ensemble. Qu'elle et moi pourrions bâtir un empire mais tout cela ne relevait que du fantasme. Aucun de nous n'avait le temps pour une romance et j'avais tant de respect et d'admiration pour elle qu'il me semblait impossible d'éprouver pour elle plus que de l'amitié. Parallèlement, qu'il s'agisse de rêvasser de Victoria ou d'une autre, ma vie n'était pas exactement prête pour y accueillir quelqu'un. Pas plus intéressé que ça par les relations amoureuses ni même d'une nuit sans lendemain, je devais déjà faire face à ma paternité. Celle qui m'attendait au chaud depuis sept ans et dont je n'avais parlé à personne. Los Angeles était peut être la clé. En tout cas vivre dans la même ville que mon fils me forçait à y croire.
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N. Victoria Doland
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VICTORIA/DEXTER - It's a beautiful day, the sun is up, the music's playing EmptyMer 20 Mai - 18:04
Dexter ∞ Victoria
Dexter et Victoria avaient également ça en commun : leur origines inavouables. Contrairement à d'autre de leurs concurrents ou de leurs associés, ils n'étaient pas issus de la bourgeoisie ou des fortunes grandissantes de la région. Ils n'étaient même pas des enfants de riches, ils étaient juste des enfants qui avaient voulu voir plus loin que ce que leurs parents avaient voulu pour eux. Ils étaient Texans tous les deux, Dexter avait connu les grandes fermes agricoles d'Houston et Victoria la basse militaire de San Antonio. A peu de choses près, ils auraient grandi dans la même bourgade, auraient côtoyé le même lycée... En bref, ils étaient tous deux les descendants d'une lignée de parents qui n'auraient jamais imaginé le show-business pour leurs enfants. Le père de Victoria était ouvrier dans une usine et chômeur de longue date depuis la fermeture de celle-ci, quant à Marisol, la mère, elle ne c'était jamais faite à la vie américaine, elle l'exilée du Mexique. Une famille qui n'était donc pas accès culture, ni mode et dont Victoria c'était toujours sentit étrangère, depuis toujours. Peu fière de sa famille, plus que de ses origines, elle avait coupée le contact avec eux dés l'obtention de son baccalauréat. Après ça, elle s'était débrouillée seule, oubliant, rejetant, ces parents si peu soucieux d'elle, cette grande sœur incapable de la protéger et toute cette foutue ville qu'elle avait prit en grippe. Au travail, personne ne savait d'où elle était originaire, ni son histoire de vie et Victoria tenait à garder tout cela secret. Tout comme Dexter, elle préférait largement l'image de la femme à la tête d'une grande entreprise plutôt que de l'adolescente texane mal dans sa peau. Victoria avait mit un point d'honneur à ce que sa nouvelle vie débute du moment où elle était devenue celle qu'elle était aujourd'hui, le reste n'avait pas d'importance, le reste ne devait pas exister.

« Comme tu le sais, j'ai pour habitude de me tenir loin de la presse mais mes stagiaires, non. J'ai donc récemment lu les derniers ragots en vogue et je me demande vraiment pourquoi les gens y accordent autant de crédibilité. » Victoria le savait, elle. Les gens trouvaient ça fascinant, bien plus que leur propre vie. La vie des célébrités était plus excitante, plus exotique que celle de la majorité du commun des mortels. Les gens vivaient leur vie par procuration et Victoria l'avait bien compris puisque la moitié de ses lecteurs vivaient dans cet état d'esprit. La moitié voulaient être mannequins, rédacteurs, stylistes mais seulement un échantillon réussiraient à gravir ne serait-ce qu'une marche vers la célébrité tant espéré. « Je me demande quelle est cette obsession, ce voyeurisme exacerbé de nos vies... la presse spécule parce qu'elle n'a rien à dénicher sur moi et ça devient agaçant. » Elle comprenait. Bien qu'elle soit rédactrice en chef, elle n'était pas journaliste ni papparazzi et n'était donc pas là à traquer la moindre info. Sa vie attisait également les conversations et autre magasines, mais elle remerciait le ciel de ne pas être l'une de ces actrices en vogue dont le moindre petit détail était étalé en gros titre dans toute la presse à scandale. Cependant, elle savait que cela fonctionnait comme ça, que c'était l'un des rouages de cette énorme chaîne de la médiatisation, chaîne dont faisait parti Dexter, même si cela lui déplaisait. « Tes secrets doivent rester secret Dexter. », dit-elle comme si elle avait lu dans ses pensées. Tout comme lui, elle tenait à ce que son passé ne soit pas dévoilé. « Et si jamais ça devait arriver, appelle moi, l'avocate de la boite est fantastique. » Elle ne supporterait pas que la vie de son ami soit étalée dans la presse. Le vin était arrivé, offert par la maison, juste après que Victoria ait commandé une salade française. Pas qu'elle était végétarienne ou surveillait son poids, bien qu'elle faisait du yoga régulièrement, mais le midi une salade était plus facilement digérable avant d'attaquer la longue journée restante.    « ... je me demande si je ne pourrais pas faire privatiser une partie de la plage. Qu'en penses-tu ? » Victoria but une gorgée de vin, gardant le bras légèrement suspendu dans le vide. « Tu veux organiser des soirées sur ta plage ? J'sais pas trop, c'est ton espace, ton coin à toi. » Elle parlait surtout pour elle, même si elle était très sérieuse. Victoria tenait à son intimité, à son espace personnel et avait toujours du mal avec l'intrusion. Elle n'accueillait presque personne chez elle, hormis ses amis proches. « En tout cas moi je le ferais pas. », conclu-t-elle en prenant une nouvelle gorgée.  « En effet, je crois que le shoot qui a été choisi pour ma candidature... pour l'homme d'affaires de l'année.», dit-il avec ce sourire en coin qui faisait fondre la gente féminine. Victoria lui souria également, amusée. « Tu le mérite amplement. » Et elle ne disait pas ça uniquement parce qu'il était son ami, mais parce qu'elle savait que c'était un travailleur acharné.   « D'ailleurs, je me demandais si... tu voudrais bien m'accompagner à la cérémonie ? Il faudrait que je te confirme la date. J'aimerais beaucoup que tu viennes. » Elle ne s'y attendait pas, mais s'en trouva flatté. Entre Dexter et elle, c'était une amitié de longue date qui avait traversé les prises de postes, les galas, les soirées mondaines... Des soirées où elle était heureuse qu'il soit à ses côtés, qu'il se place près d'elle quand elle se sentait nerveuse ou quand l'ennui la tenaillait. Bien qu'il n'est jamais été son compagnon, il avait été l'ami dont chacun avait besoin pour assurer. « Évidemment. Tu sais bien que je perd jamais une occasion de faire jaser la presse en m'affichant à ton bras. », dit-elle avec un sourire complice tout en trinquant son verre contre le sien. De son côté, elle savait que la presse parlerait sans doute de relation douteuse, de « a trouvé mieux qu'un fils de grande famille » puisque Victoria s'affichait depuis quelques temps avec Jude Appleby, un fils dont la famille était aussi riche que l'état de Los Angeles. Tous les pensaient en couple, mais Jude et Victoria avaient passé un pacte : ils se disaient ensemble pour des raisons personnelles mais rien ne les engageaient. La Doland n'avait pas à rougir de cette situation. Elle avait trouvé un moyen de s'attirer les bonnes grâces du monde people et de la mode en s'inventant une histoire avec un homme fiable que les médias adorait. « C'est moi où tu as quelque chose à me dire ? », laissa-t-elle planer tandis qu'elle le scrutait, s'intéressant sincèrement à la situation.  

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