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Dawn J. Baker - girl, you're just a child, a heartbreak.
Dawn J. Baker
Dawn J. Baker
Messages : 599
Date d'inscription : 20/10/2014
Célébrité : Emma Stone
Crédit : fassylover & tumblr

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Emploi : peintre, co-propriétaire du MOCA
love out loud : Won't you help me be on my way? So I can set me free.

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Dawn J. Baker - girl, you're just a child, a heartbreak. EmptySam 1 Nov - 14:51
Dawn
Jean
Baker
It's both a blessing and a curse to feel everything so very deeply.
i.  identité
» nom complet
Dawn Jean Baker
» Date de naissance
5 mars 1989 (25 ans)
» Lieu d'origine
Portsmouth, Ohio, USA
» Profession
peintre, nomade-née, pickpocket à la retraite, réceptionniste au MOCA et autres tâches connexes
» Orientation sexuelle
hétérosexuelle
» Situation amoureuse
fiancée
» Groupe : California Dreaming » Avatar : Emma Stone » Crédit : Shiya & Tumblr
ii.  personnage
Et t'as des habitudes, des manies ? Bonnes ou mauvaises, on veut tout savoir. Alors déballe ton sac.
Gamine, j’avais l’habitude de marcher le long de l’Ohio River lorsque quelque chose me blessait ou me fâchait. • Un réflexe que j’ai toujours gardé, et qui me pousse à chercher un pont ou un cours d’eau lorsque j’ai besoin de réfléchir. • Je suis végétarienne & adepte de yoga et de méditation depuis plus de 15 ans. • Je ne sais absolument pas cuisiner et j’ai la fâcheuse manie de brûler tout ce que je prépare. • Je traîne toujours un livre dans mon sac, et mon étui à pinceaux. • Je tâche tous les vêtements que je porte au moins une fois, en plus d’avoir des marques de peinture sur la peau quasi en permanence. • J’ai parfois des poussées de colère et d’agressivité qui m’effraie plus qu’autre chose… une réaction à mon hypersensibilité je pense. • J’ai mon passeport à proximité au cas où la fuite devienne ma seule option viable. • Je fais de l’insomnie toutes les nuits et en profite pour aller me cacher dans mon atelier à l’extérieur de la maison. • J’écoute du jazz en boucle lorsque je suis seule, pour accompagner le silence. • J’ai développé des tas de trucs pour combattre ma timidité lorsque je dois aborder les gens. Le premier? Les imaginer participer à une téléréalité du type Jersey Shore.
Un rêve ?
Je rêve de l’inspiration à l’infini. Conserver celle qui me quitte de plus en plus longtemps, trouver un moyen de retenir celle qui me réveille soudainement la nuit depuis quelques jours, depuis toute ma vie. Une peintre qui joue de ses pinceaux aléatoirement et qui se fie à son instinct et non à sa montre n’a rien de bien original, mais puisque vous me demandez ce dont je rêve là tout de suite, c’est la première chose qui me vient à l’esprit. Ça, et… être fiancée pour les bonnes raisons. Faut pas non plus se voiler la face, je ne l’aime pas. Du moins, pas comme il le faudrait. Je l’aime parce qu’il est solide, parce qu’il est sérieux, parce qu’il est responsable. J’aime ses valeurs, son sourire impeccable, sa douceur, son calme, sa patience. Mais cette alliance qui orne mon doigt, ça me brûle. Ça sonne faux. Et si pour une seule journée j’arrivais à oublier tous les remords et les doutes, je ne m’en porterais que mieux. Parce que je pourrais... revivre San Francisco. Le pont, l’immense pont où j’allais respirer des nuits durant. Les routes sillonnantes, les maisons de toutes les couleurs, le tramway agile qui parcourait la ville en tintant sa clochette à toutes les heures. Les galeries d’art à perte de vue, le soleil, l’air frais, qui sent bon l’océan. Les dimanches matins, les foulards de laine, les robes à volants, les coffee shops à perte de vue. Et lui, juste lui. Quand tout était encore trop beau pour être vrai. Quand on croyait qu’on s’était trouvés, mais que finalement on s’était simplement juste perdus.      
Une phobie ?
J’ai la phobie de manquer d’air. De rester prise au piège, de ne pas avoir le choix, de ne jamais pouvoir avancer, de devoir stagner, toujours. Ce qui est ironique puisque j’ai dit oui à la plus grande des attaches, à la plus douloureuse des promesses, simplement pour m’empêcher encore de partir, de briser un cœur, de me briser un peu au passage. J’ai peur de ne plus ressentir, de ne plus voir, toucher, respirer, goûter, sentir. J’ai peur des espaces clos mais je me plais dans le noir, à pouvoir me mouvoir de la façon dont je le souhaite. J'ai peur de parler en public, d,exprimer ce que je pense, aussi poussées mes opinions soient-elles. J'ai peur de l'attention des autres, de leurs regards, de leur intérêt, d'être mise sur un piédestal. De devoir rendre des comptes, de devoir me prouver. J’ai peur d’eux, de lui, mais surtout de moi. Toujours.
Hey, on est à Hollywood après tout, et puis, ça restera entre nous... C'est qui ton celebrity crush ? James Dean, Frank Sinatra, Marlon Brando
iii.  IRL
» Pseudo et Prénom : Betty & Cath
» Age : 25 ans, oulala
» Localisation : moi je viens d'un pays, qui est certes très lointaaaaaaain #NuitsdArabie
» Comment as-tu découvert STFU ? J'ai suivi les premières notes de Ring of Fire.
» Taux de présence : 8/7
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http://dawnattelo.tumblr.com/
Dawn J. Baker
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Dawn J. Baker - girl, you're just a child, a heartbreak. EmptySam 1 Nov - 14:58
iv.  Histoire
Too many guys think I'm a concept, or I complete them, or I'm gonna make them alive. But I'm just a f*cked-up girl who's lookin' for my own peace of mind; don't assign me yours.

I have to go. I have to catch my ride.
Portsmouth, Ohio, 2008

Je me souviens encore de la chanson qui jouait à la radio, lorsque j’avais attrapé mon sac et que j’avais filé par la porte arrière de la réserve. Ballad of a Teenage Queen – how cliché. Mais c’était la plus belle coïncidence que j’avais pu vivre depuis longtemps. Le genre qui ne vous donnait aucun choix, qui vous poussait à faire ce dont vous rêviez secrètement, ce qui vous semblait fou, mais tellement logique à la fois. Aucun téléphone raccroché au nez d’un interlocuteur agressif au même nom de famille que moi, tentant de me faire changer d’avis sur un truc ou un autre. Aucune main baladeuse de Chico, le cuisinier, qui s’était pris d’émoi pour ma silhouette fragile de jeune femme frôlant la vingtaine. Aucun client jugeant ma maladresse légendaire pour l’avoir brûlé à grands coups d’eau chaude versée distraitement sur sa jambe. Tout allait bien. Du moins, rien de plus dramatique qu’à l’habitude. Mais je savais que tout irait mieux ensuite, il le fallait. Those eyes could flash at you, but she loved the boy next door.

Il était un client habituel, muet, mais familier. J’avais pris l’habitude de tenter de deviner sa vie, son quotidien, ses aspirations du coin de l’œil, tout en préparant sa commande régulière. Un café noir, le journal à la page 33-A, celle des arts, et une part du dessert du jour, sauf lorsqu’il était à la cerise. Il détestait la cerise. Suzan s’amusait à lui prêter des tas d’alias, à tenter de le charmer un temps, pour le mépriser ensuite. Il était trop flegmatique pour elle, trop sombre, toujours trop sombre. Mais moi, il me calmait. Le premier matin, j’avais senti son regard brûlant me toiser à l’autre bout du dinner. J’étais à la caisse à finaliser mon quart, et je n’avais rien pu faire d’autre que lever la tête et le détailler à mon tour. Le reste s’était immobilisé, direct. Assez longtemps pour que la sonnette à l’accueil résonne, perçante, me défonçant l’oreille du bout des doigts d’une gamine voulant de la monnaie pour la machine à bonbons. Il était disparu entretemps, me laissant emmêlée, confondue. Pour mieux revenir la semaine suivante, puis l’autre. Et l’autre d'après. He would marry her next spring. Saved his money, bought a ring.

On avait échangé quelques mots ensuite, les jours qui suivirent. Des formules de politesse, jamais aussi profondes de sens que ces regards qui avaient continué. Ces joutes où mes iris apprenaient lentement mais surement à étudier, à apprivoiser ses prunelles. Pas assez pour que je le connaisse vraiment, mais suffisamment pour confirmer ma première impression. Il était un baume, apaisant, doux, rassurant. Il me semblait solide, assez pour supporter la surprise de retrouver une pure inconnue sur la banc passager, une fois sa facture payée. J’avais même eu l’audace d’enfiler la ceinture de sécurité, interprétant tout de suite mon impression comme la bonne. « Ça te dirait, de filer loin, ailleurs? » Son sourire avait tout dit, comme si je lui donnais là l’excuse parfaite de partir, ou du moins, de recommencer. Very soon she was a star, pretty house and shiny car.

Parce que de mon côté, je le savais déjà. Si j'avais à repartir de zéro, je voulais que ce soit avec lui. L’inconnu.

You know what the weirdest part about school is? You have to be there everyday, even on the days you don't feel like it.
Brooklyn, NYC, New York, 2010

Deux ans. À repousser, à peindre distraitement, candidement, à voir à chaque jour cette lettre cachetée qui me narguait. Le lycée avait convaincu ma prof d’art de me référer dans une grande partie des écoles à vocation artistique du pays. Elle percevait en moi un talent quelconque, chose qu’aucun membre de ma famille n’avait pensé me souligner depuis ma naissance. C’était inespéré et irréel que je fasse partie de ces artistes, ceux qui savaient marier la couleur du bout des doigts, mais encore à ses yeux & à ceux des recteurs de la New York Academy of Art j’étais de cette trempe-là. Comme si c’était trop difficile d’y croire, comme si je prenais part à une vilaine blague, j’avais accepté un boulot dans le casse-croûte du frère de l’ami de mon père, pour arrondir ce qui me semblait être des fins de mois difficiles. Et j’avais attendu. Que la vie passe, que mon talent aussi, que quelqu’un le remarque, que quelqu’un y croit. Ce quelqu’un, ça avait été lui. Jack.

Je lui avais glissé un mot sur les Beaux-Arts après avoir commandé une glace à la vanille et m’être étalée sur le capot de sa voiture, les yeux rivés sur les étoiles. Un an plus tard et il me raccompagnait à la porte de l’école m’attendant de pied ferme,  avant de me souffler un baiser, et de me promettre d’être là 5 heures ensuite. « Et quelle émotion tentez-vous de représenter ici, mademoiselle Baker? ». La tête dans les vapes, j’avais levé les yeux vers ma toile. Autres années étaient passées, mais ici. À me faufiler à l’arrière des salles de classes bondées. À écouter, à tout noter, à visiter des  musées à la tonne. À traîner Jack aux expositions d’un bout à l’autre de Manhattan. J’avais appris, beaucoup, tellement. J’étais en file de ceux qui majoraient avec les meilleures notes. Et malgré notre appart’ de fortune, malgré nos manigances à la con à la sortie du métro, j’étais fière de moi. De ce que je devenais. Je reportai mon attention sur l’œuvre qui prenait vie devant moi et glissai un doigt incertain le long du canevas. Du bleu, énormément de bleu. Du vert aussi, et un trait de crayon, distinct, fin, délicat. J’y voyais l’eau, toujours, l’air, l’océan, la mer, le bonheur, l’horizon. « La liberté. » que je soufflai. Le professeur hocha de la tête, avant de déposer sa main sur mon épaule. « Je la vois, moi aussi. »

Ce n’était pas si facile. De m’extirper des bras de l’homme que j’aimais, à tous les matins. De sauter dans la douche d’eau froide qui suivait. De me joindre à des étudiants plus jeunes, plus riches, plus fiers que moi à même les couloirs de l’école qui m’accueillait. Mais je m’y sentais à ma place, comme un passage obligé, comme une mention d’honneur. La peinture avait toujours fait partie intégrante de ma vie, et je le réalisais vraiment maintenant, au milieu des rayons d’une bibliothèque que Bates et moi connaissions que trop bien pour s'y être pourchassé comme des gamins, d’un auditorium plein à craquer où je me prouvais à chaque semaine, d’un relevé de notes parfaites lors de mon examen final.

Le professeur inscrit un truc à la va-vite sur son calepin en hochant de la tête, et il me quitta pour passer à une autre station. C'était con, j'avais oublié de lui dire merci pour le 100$ qu'il avait laissé dans son porte-feuille, ce jour-là.

Guys like that will try anything once, even love.
San Francisco, Californie, 2013

« Je peux pas… Pas maintenant. Pas comme ça. Non. »

Je repensais à mes parents, qui avaient sacrifié l’un et l’autre leurs vies pour être exactement ce dont ils avaient besoin mutuellement, mais si peu en même temps. À mes frères, qui chacun était aux prises avec des relations vides de sens, mais tellement belles en apparences. À ma sœur, qui se targuait d’être en fusion avec sa carrière, mais qui sautait le premier venu dans les coulisses de Casse-Noisette avec des étoiles dans les yeux en espérant un conte de fées malgré tout. Et je le regardais, défait, la boîte délicate au creux de sa main, mes doigts caressant sa joue. Je m’en sentais incapable. Tout en moi me faisant tanguer.

Il était parti si vite, sans explications. Il m’avait laissé un matin en me disant qu’il avait à faire, qu’il ne traînerait pas, mais qu’il devait partir. Et je m’étais retrouvée en parfait état de crise, à m’enfermer dans l’atelier, à tirer les rideaux, à refuser tout appel. La seule qui réussissait à me rejoindre restait Siobhan, celle qui savait tout sur tout, celle qui me connaissait par cœur parce qu’on venait du même moule. Et je tentais de me montrer forte pour elle, pour lui, pour moi, mais après toutes ces années à avoir partagé sa vie, notre vie, son absence me grugeait. Je me rendais compte de l’énormité de la chose, lorsque ma douce indépendance, ma liberté naturelle me faisait faux bond. Et j’avais paniqué, beaucoup. Lorsqu’il m’avait fait part d’une partie de la situation, lorsqu’il avait évoqué quelqu’un d’autre, d’avant. Là où pour moi, il n’y avait rien.

J’étouffais. Il avait sa vie qui l’attendait, qui l’avait toujours attendu. Et moi? Et moi je l’utilisais comme prétexte. J’avais commencé mon histoire en vous parlant de notre rencontre et ce n’était pas chose fortuite – c’était la réalité. Avant lui, c’était vide, le néant, assurément aucun évènement de bien marquant. Des parents absents, des frères et sœurs qui étaient à mon opposé, une cousine qui avait été rejetée de ma famille comme un vieux linge et sans aucune raison. Des amis qui venaient, qui partaient. Des collègues qui riaient de mes blagues maladroites avant de me laisser seule, pantoise, à la fin d’une journée de boulot particulièrement éreintante. De longues soirées près de la rivière, à écrire, à dessiner.  Mais absolument rien qui l’égalait.

« Je suis désolée. » que je m’étais excusée, lamentable, la voix brisée par les sanglots. Je l’aimais, je l’aimerais toujours, je l’aimais encore. Mais m’oublier, me perdre, c’était trop.

Et le lendemain, j’étais même partie. La grande demande m'avait sciée, et pas de la bonne façon.

Oooh I hate when people are early, it's so vile.
Los Angeles, Californie, 2014

Aidan caressait mon dos d’une main, feuilletant le catalogue de l’autre. Il était passé me chercher à la galerie sur l’heure du lunch, prétextant qu’il avait une surprise pour moi. Sa voix mélodieuse, son sourire angélique, son ton invitant, j’aurais eu l’air d’une vraie sans-cœur si j’avais suivi mon instinct et que j’étais restée à aider Max à nettoyer le sous-sol pour accueillir la prochaine expo. C’est que je sentais que tout, tout ce qui peuplait notre quotidien maintenant serait relié au mariage. Et que ça me rendait malade. « J’adore l’idée du ton sur ton. Un glaçage blanc et un décalque argenté en impression seraient superbes Dawn, tu ne trouves pas? » . J’hochai la tête, distraite. Je détestais l’argent. La glace artificielle, l’immensité de gâteau qui devrait nourrir pas loin des 150 quelques invités qu’il avait déjà glissés sur notre liste exhaustive. Le mariage devait avoir lieu à l’été mais il voulait commencer les préparatifs de suite, et ne remarquait pas que peu importe ce qu’il proposait, je trouvais le moyen de reculer. Petite conne que j’étais. Je glissai mes doigts en travers des siens et l’entraînai à l’écart, tendue.

« Et on goûte quand? » que j’avais réussi à ajouter, sans appétit aucun, mais osant tant bien que mal de dévier le vrai problème. La scène fausse qui se jouait sous mes yeux, celle où j’embrassais ses lèvres, où ses pupilles tentaient de cerner les miennes. Il était apparu tout en douceur, quelques jours à peine après que j’ai mis les pieds pour la première fois dans la galerie de Maxence, ancien enseignant à la NYAA, qui m’avait proposé à la blague un poste de réceptionniste. Un actionnaire, un mec bien, constant, sans surprise, qui m’avait d’abord invité pour un verre. Et un autre. Et un autre. Il était beau, et drôle, et doux. Un prince charmant qui m’invitait à grimper sur son cheval blanc en croyant aux histoires qui finissent toujours bien. J’avais succombé un temps, trouvant en lui de nouveau un échappatoire, un moyen de souffler, de retrouver un brin de calme après la tempête Jack.

Ses bras forts m’avaient enlacé, me rapprochant de lui sans grand effort. Il avait alors appuyé son front sur le mien, fermant les yeux, m’entraînant sans un mot à faire de même. « Le gâteau viendra plus tard. Tu as envie d’aller chercher des fruits au marché avant de retourner à la galerie? » Je soufflai, vidée. Comment un homme pouvait être aussi avenant, aussi attentif, aussi gentil, alors que je me comportais en vraie garce? Alors que je faisais tous les efforts du monde, que je me blottissais, frigorifiée, contre lui la nuit, que j’arborais sa bague avec maladresse, que j’avais dit oui en bégayant, que je l’estimais oui, que je le respectais tellement… mais que je ne l’aimais pas de la bonne façon? Comment faisait-il pour ne pas s’en rendre compte, ou du moins, pour l’accepter? Un simple « Merci. » avait suivi, avant que l’on passe un couple de nouveaux fiancés qui entraient à la volée dans la boutique, rêvant déjà de leurs 6 étages à la chantilly. « Je donnerais mon royaume pour quelques bouchées d’ananas. ». Et pour m’éloigner aussi. Vite, et tout de suite surtout.

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