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Invité

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(bonnie) ☆ would you love a monsterman ? EmptyLun 22 Déc - 14:20

would you love a monsterman ?
bonnie & sawyer

Tu as fui. Comme un lâche, tu as fui. Tu l’as fui. Alan. Après cette nuit-là, tu as comme disparu. Tu es devenu un fantôme, l’évitant comme la peste. Il ne doit pas comprendre pourquoi, il doit être perdu. Ou bien, peut-être n’a-t-il même pas remarqué ton absence après ce matin-là. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu ne veux pas savoir, en réalité. Tu veux oublier jusqu’à la couleur de ses yeux. Tu veux effacer son sourire de ta mémoire et enfin te libérer de la passion dévastatrice qui te ronge le cœur et le corps. Ce n’est pas bien, c’est malsain. Ce n’est pas normal. Tu n’es pas normal quand tu es avec lui et ça ne peut pas durer. Ça ne peut pas continuer comme ça. Tu ne le supportes pas. Au contraire, tu as la sensation de perdre la raison. De devenir fou – fou de penser à lui, fou de voir ces images à ton esprit. Fou de lui, tout simplement ? Tu aimerais pouvoir t’enfermer dans ta chambre et ne plus en sortir avant un millénaire. Tu aimerais pouvoir fermer les yeux et tout effacer. Effacer cette première fois au lycée, effacer la mort de ton meilleur ami. Effacer cette nuit. Tu sens encore ses mains sur ta peau, sa bouche couvrant la tienne. C’est comme si son odeur était partout autour de toi, envahissant tes narines. C’est comme une agression. C’est comme une caresse. Et puis, il y a toute cette violence qui bouillonne à l’intérieur de toi, comme un poison acide qui parcourt tes veines. Son souvenir te hante et te tue à petit feu. Et tu ne sais pas quoi faire. Perdu, seul, tu restes avec tes pensées emmêlées qui tournent dans ta tête sans personne à qui en parler. Tu ne veux pas en parler. Tu ne veux pas mettre de mots sur ces sentiments qui te bombardent la poitrine. Parce que ça reviendrait à leur donner une existence propre, à leur donner une certaine valeur et tu n’es pas prêt pour ça. Tu n’es pas du tout prêt à accepter tout ça. Trop effrayant, trop dégoûtant aussi. Tu veux juste te sentir normal, être normal. Et tu sais que, aussi tendre et adorable soit-il, Alan ne te donnera pas cette sensation. Tu aimerais pouvoir être plus fort, moins lâche. Tu aimerais être différent. Tu aimerais être quelqu’un d’autre, quelqu’un capable de lui donner plus que tu ne lui as déjà offert. Mais tu n’es que toi. Pathétique petit gamin apeuré qui ne s’assume pas. Qui n’assume pas de préférer la proximité des hommes plutôt que celle des femmes. Et tout ça te rend fou. La nuit partagée avec le brun, cette nouvelle intimité créée entre vous tournent et retournent dans ta tête. Tu revois toutes ces images pleines d’indécence et de décadence. Tu sens la violence et la haine qui s’emparent de ton corps. Elles embrument ton esprit. Tu as peur, tellement peur. Tellement peur de toi. De ce que tu ressens. Tu aimerais tellement partir, fuir loin de tout ça. Loin de lui – plus que tu ne l’es déjà. Il y a comme une boule au creux de ton estomac. Elle te pèse. Et tu n’arrives pas à te défaire de tes souvenirs, de sa douceur. Tu aimerais retrouver la chaleur de son corps contre toi et tu te détestes pour ça. Tu te dégoûtes tellement que tu as envie de mourir.
Comme pour tenter de semer tes réflexions en route, tu as voulu sortir. Fuir l’environnement pesant de ta chambre où tu tournais comme un lion en cage depuis des jours. Te vider l’esprit, ne plus penser à tout ça. Juste te libérer de la pression exercée sur ta poitrine et retrouver ton souffle. Éviter d’être seul. Tu as appelé Bonnie, tu lui as proposé un cinéma comme à votre habitude. Bonnie, c’est ton garde-fou. C’est ta blonde. C’est la fille au moins aussi bizarre que toi. Celle qui va voir des films d’auteur et qui aime bien se retrouver seule dans la salle de cinéma – avec toi. C’est comme ça que tu l’as connue, Bonnie. Elle était là, quelques rangs devant le tien dans une salle obscure entièrement vide. Tu étais venu voir un film trop subtil pour le commun des mortels et elle était là. Dans la même salle que toi. L’entente a été immédiate. Passionnés de cinéma, la conversation était simple pour elle comme pour toi. Il n’y avait pas besoin de réfléchir. Tout était naturel. Tu venais de trouver ton double au féminin. Sa compagnie a toujours quelque chose d’agréable et d’apaisant. Parce que tu ne calcules rien avec Bonnie. Tu es toi. Tu ne te caches pas. Elle te comprend rien qu’en te regardant, elle t’accepte sans poser de questions. Tu n’as pas honte, quand elle est là. Parce que tu sais qu’elle comprendra, parce que tu sais que rien ne changera. Avec Bonnie, c’est sans surprise et sans inconvénient. Et c’est incroyablement reposant. Tandis qu’avec Alan, tu as la sensation de constamment te trouver sur des montagnes russes ; avec Bonnie, c’est comme marcher sur un petit chemin de campagne, entouré de verdure et de silence. Tu n’as pas les oreilles qui sifflent ; tu n’as pas ce poids sur la poitrine. Vous êtes juste là, et c’est tout ce qui compte. Alors elle est la seule à pouvoir te faire oublier tout ça. À pouvoir te faire oublier Alan et votre nuit, à pouvoir te faire oublier ce cœur qui bat trop et trop vite. À son contact, tout rentrera dans l’ordre. Tu le sais, tu le sens. Elle t’a rejoint devant le cinéma, vous avez choisi le film le plus étrange qui passait à cette heure-là. Tu as payé les places, elle s’est occupée du pop-corn. Comme à votre habitude. Toujours cette même habitude à laquelle tu es très attaché. Tu aimes quand tout suit son cours sans jamais dériver. Tu aimes que tout soit clair, net et précis. Avec Bonnie, ça l’est – avec Alan, tout est brouillon, chiffon. Tout est bordélique. Et une part de toi aime la sensation de danger, de sauvagerie qui se dégage de cette relation en trompe l’œil. Mais tu es effrayé à l’idée de tomber, de chuter dans une relation qui te laissera un goût amer de saleté sur les lèvres. Tu ne peux pas vivre avec la sensation d’être anormal, d’être sale à chaque fois qu’Alan te touchera. C’est au-dessus de tes forces. Pour l’instant. Et peut-être pour encore longtemps. Tu ne sais pas si tu seras un jour capable de vivre avec ça. Avec cette attirance, ce besoin de lui quasi-permanent. Avec ton corps qui le réclame, avec ton cœur qui te fait mal à force de penser à lui. Avec son image qui te hante. Pour l’instant, tu n’y arrives pas. Tu ne peux pas. C’est pourtant si simple quand il en parle, mais ça ne l’est pas pour toi.
Quand vous entrez, Bonnie et toi, dans la salle, il n’y a personne encore une fois. Un sourire amusé fleurit sur ta bouche et tu lui lances un regard en coin. « Décidément, tu les fais tous fuir ou quoi? tu la taquines avec gentillesse alors que vous vous installez dans les derniers rangs du fond. Je suis sûr que tu payes la billetterie pour avoir la salle à nous tout seul ! » En réalité, tu aimes cette solitude avec elle. C’est toujours agréable. C’est ce qui te plaît chez elle – tout est toujours agréable. Tu as arrêté de penser, tu as arrêté de te torturer. Et tu te dis alors que tu aimerais que ça continue, encore et encore. Jusqu’à vraiment tout oublier. Peut-être est-elle finalement la solution ? Peut-être est-ce le miracle que tu attendais, que tu souhaitais ? Elle. Elle comme ton antidote, elle comme ta raison. Même si ton cœur te dit non, ta tête dit oui. Tu la fixes un instant, le regard songeur. Et si elle arrivait à te guérir de cette obsession malsaine pour le brun ? Tu ne lui connais aucune relation stable, elle n’est pas le genre à se laisser emporter par la vague des émotions trop brûlantes. Vous vous ressemblez de ce côté-là aussi – tous les deux incapables de vous engager. Elle parce qu’elle n’y voit aucun véritable intérêt ; toi parce que tu n’acceptes pas que ton cœur batte pour une personne du même sexe que toi. Tu essayes de te convaincre que ce n’est que passager, que tu finiras pas t’en débarrasser. « Bonnie, sors avec moi, tu finis par lâcher sans même réfléchir. Toi comme moi n’attendons rien de ce genre de relations. Tu m’aimes bien, je t’aime bien. On s’entend à merveille. Ça marche entre nous. Et puis, avoue que l’on ferait un chouette couple, non ? » Ce ne serait pas la première fois que l’on se méprend sur votre relation. Toi et elle êtes si proches que les gens ont parfois du mal à faire la distinction entre l’amitié et l’amour. Tout a pourtant été clair entre vous et il n’y a jamais eu d’ambiguïté. Mais tu sais que, vous deux, ça pourrait vraiment fonctionner. « Dis-toi que tu auras quelqu’un à présenter à ta famille pour Noël, ils seront contents et toi, tu seras tranquille, tu reprends avec un léger haussement d’épaules. Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance, je laisserais ma vie entre tes mains. Tu es parfaite pour moi. Tu me comprends, tu m’acceptes. Tu me connais sur le bout des doigts. Notre cœur est protégé. Nous n’avons rien à craindre dans tout ça. C’est l’idéal, tu ne trouves pas ? » Tu ne sais pas exactement où tout ça te mènera. Tu as une furtive pensée pour Alan et la culpabilité t’étreint le cœur à t’en faire mal dans la poitrine. Mais tu t’obliges à repousser l’image de ses grands yeux qui te liquéfient sur place. Tu ne dois plus penser à tout ça. C’est fini. Ce n’est pas pour toi.

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Bonnie A-H. Vermeer
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(bonnie) ☆ would you love a monsterman ? EmptyLun 5 Jan - 17:24

Sawyer & Bonnie




C’était avec un défaitisme, un manque de confiance en elle et en la nature humaine évident, ainsi qu’une insécurité quant à l’avenir que Bonnie avait décrété ne pas croire aux relations amoureuses d’une manière générale, et s’était en conséquence condamnée toute seule à une longue vie de solitude. C’était totalement stupide, un brin extrême et irréfléchi, mais la blonde s’était faite à l’idée depuis un moment en l’acceptant telle une fatalité impossible à mettre de côté quand bien même elle se donnerait la peine de vouloir le faire. Pour elle, l’amour rendait con, l’amour pouvait faire ressortir le pire de nous-même, l’amour, le vrai, n’existait pas et s’évaporait dès le moment où l’on s’en rapprochait à grand pas. Ce n’était qu’un leurre destiné à donner un peu de rêve et de réconfort aux cœurs qui avaient le plus besoin de compagnie. Le reste n’était que mensonge, souffrance et hypocrisie, et c’était d’ailleurs bien la première à se soumettre à ce jeu d’apparence en véhiculant des idées auxquelles elle ne croyait pas par l’intermédiaire de son métier d’actrice. Au final, Bonnie avait adopté malgré elle une vision quasiment hobbesienne de la nature humaine : l’homme était constamment en mouvement et ne pouvait ainsi jamais atteindre le bonheur et se condamnait  à une vie de recherches, en vain. Et à son plus grand désarroi, elle n’avait pas eu l’occasion de démentir ces théories. Car oui, tout comme Hobbes, Bonnie possédait ses propres contradictions et ne demandait  que à ce qu’on lui ouvre les yeux, qu’on lui démontre que certes, de manière générale les relations amoureuses étaient vouées à l’échec, mais qu’il y avait toujours des exceptions dans ce monde, des belles exceptions qui venaient briser ces pensées radicales et qui valaient la peine d’être vécues malgré tout. Elle ne demandait qu’à y croire mais avait bien trop peur de se brûler les ailes si elle s’autorisait à les déployer au bénéfice d’une autre personne. Voilà pourquoi la pauvre petite ne croyait guère aux relations et préférait pour l’instant vivre dans son monde dénué d’amour sincère et de relations stables. Sauf qu’en tant qu’actrice de vingt-trois ans vivant en plein cœur de l’industrie d’Hollywood, il était bien difficile pour elle d’être tranquille sur la question et son manque d’activité dans le domaine commençait à interroger, la faisant sentir encore plus anormale et étrange qu’elle ne pouvait déjà l’être. Habituellement, elle n’avait que faire des regards des autres – après tout elle était habituée à se faire dévisager depuis le fameux jour de l’arrestation de ses parents où tout avait dérapé – mais cette fois-ci le regard des autres venait se mêler au sien, ne faisait qu’accroître le malaise qu’elle pouvait ressentir sur la question. Dès lors, Bonnie essayait d’adopter l’exacte attitude que lors de ses combats d’escrime : elle portait un masque en permanence et combattait l’ennemi avec agilité, prête à rebondir à chaque attaque qu’elle recevait. Et le moins que l’on puisse dire, c’était que cette méthode lui garantissait un minimum de tranquillité et de répit, Dieu merci. Peut-être était-ce simplement parce qu’au final, tout le monde se fichait bien de ses états d’âme et qu’elle était la seule à se mettre autant de pression sur la question, allez savoir, tout était brouillon dans son esprit perdu, toujours ces mêmes questions qui lui embrouillaient la tête et qui venaient confirmer l’idée que tout ça n’était pas pour elle.

Quoi qu’il en soit, tout aussi pessimiste sur l’Homme soit-elle, Bonnie avait fini par tomber sur une perle rare totalement par hasard, une perle qui lui avait permis de s’apaiser en lui montrant qu’elle n’avait absolument rien d’anormal ou que si l’était, elle n’était plus seule. Cette perle, c’était Sawyer, un jeune étudiant de cinéma originaire de New York passionné par son art. Il était apparu sur son chemin comme un cadeau tombé du ciel alors qu’elle venait monopoliser les salles peu remplies de son cinéma de quartier spécialisé dans les films d’auteurs ou films étrangers que personne ne prenait le temps d’aller voir pour la simple et bonne raison qu’ils étaient trop intellectuels pour le reste du commun des mortels. Sawyer avait été là, avait commencé à se rapprocher et l’interroger sur sa vision du film. Tout s’était fait d’une manière si simple que Bonnie en avait oublié que parfois il n’en fallait pas beaucoup pour se sentir proche de quelqu’un et de savoir le décrypter en un seul regard. Parce qu’avec Sawyer, elle se sentait entière et avait même réussi à lui faire part de sa position sur les relations. Le masque était tombé, des deux côtés, et une sérieuse amitié s’était bâtie entre les deux.

Ce fut donc sans aucune surprise que Bonnie avait accepté d’aller au cinéma avec lui lorsqu’il lui avait proposé. C’était devenu leur petite habitude, leur moment rien qu’à eux où ils allaient voir un énième film d’auteur pour en débattre les secondes d’après dans une salle entièrement vide. Tout était tellement simple et apaisant lorsqu’ils étaient ensemble qu’il était impossible de refuser de telles invitations. Elle l’avait donc rejoint devant le cinéma, avait suggéré le film du jour et avait payé le pop-corn avant de rejoindre une salle entièrement vide, pour ne pas changer. « Décidément, tu les fais tous fuir ou quoi? Je suis sûr que tu payes la billetterie pour avoir la salle à nous tout seul ! » La remarque de Sawyer lui arracha un sourire amusé qu’elle transforma rapidement en une moue faussement offensée. « Insinuerais-tu que tu n’aimes pas te retrouver en tête à tête avec la plus merveilleuse des filles de Los Angeles ? Tu devrais savourer ces moments-là, bientôt je serais trop occupée. », répondit-elle tout aussi faussement. « Je n’ai pas besoin de payer la salle, nous sommes les deux seuls cerveaux de Los Angeles capables de comprendre ce genre de films. Quoique je garde l’idée pour plus tard, qui sait bientôt tout le monde voudra me suivre partout et il nous faudra bien une solution de secours pour être tranquille. ». Il n’y avait pas à dire, elle n’était pas encore bien convaincue de sa réussite de carrière aux Etats-Unis. La blonde avait du talent, c’était sûr mais combien de personnes dans ce monde en avaient et avaient du mal à percer malgré tout ? Ça ne servait à rien de compter, les rues de Los Angeles en étaient remplis. Alors certes Bonnie avait déjà un début de carrière aux Pays-Bas et des petits rôles à droite à gauche auprès de plus grands noms du cinéma, mais elle préférait de loin rester lucide en adoptant la carte du sarcasme et de la fausse modestie sur la question.

Puis, sans qu’elle s’y attende Sawyer lui lâcha une bombe en pleine figure, là comme ça, sans crier gare. « Bonnie, sors avec moi. Toi comme moi n’attendons rien de ce genre de relations. Tu m’aimes bien, je t’aime bien. On s’entend à merveille. Ça marche entre nous. Et puis, avoue que l’on ferait un chouette couple, non ? » WHAAAAAAAAT. C’était de loin la proposition la plus étrange qu’on ne lui avait jamais faite. La bouche grande ouverte, elle le dévisagea comme pour réussir à déceler un indice qui lui prouverait qu’il se foutait de sa gueule mais non, il n’y avait absolument rien de tout cela dans son regard, au contraire. « T’es sérieux ? », réussit-elle à formuler au bout de quelques secondes. Un faux couple, elle lui demandait de se mettre en faux couple avec lui. Il ne fallait pas s’y méprendre, elle n’était pas contre les avantages que tout ce manège occasionneraient, mais elle n’était pas bien sûre que ce soit la solution à adopter, pour tous les deux. Sawyer voulait sans aucun doute fuir une relation qui le mettait dans l’embarras et Bonnie… C’était Bonnie. « Dis-toi que tu auras quelqu’un à présenter à ta famille pour Noël, ils seront contents et toi, tu seras tranquille. Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance, je laisserais ma vie entre tes mains. Tu es parfaite pour moi. Tu me comprends, tu m’acceptes. Tu me connais sur le bout des doigts. Notre cœur est protégé. Nous n’avons rien à craindre dans tout ça. C’est l’idéal, tu ne trouves pas ? », continua-t-il. Il était littéralement en train de lui forcer la main avec ses belles paroles. S’ils étaient parfaits ensemble ? ça ne faisait pas l’ombre d’un doute, ils étaient la continuité de l’autre, ils se comprenaient et s’adoraient… Mais dans une relation des plus amicales qui soient… « Je ne sais pas. Je-, tu sais que je t’adore, t’es sûrement la personne qui me connait le mieux mais j’ai l’impression que tout sonnerait faux. Il n’a jamais été question de plus entre nous et c’est justement la simplicité et la sincérité de notre relation qui fait que tout fonctionne aussi bien.  J’ai peur de plus détruire notre relation qu’autre chose. » Elle marqua une pause, cherchant dans ses yeux une réaction qui l’aiderait à mesurer l’importance de ses paroles. Mais rien, elle n’avait qu’un visage impassible en face d’elle qui la mettait dans un dilemme des plus complexes. « Après tu sais que je serais prête à presque n’importe quoi pour toi… C’est vraiment ce que tu veux ? » ou une manière de contrebalancer ses dernières paroles. Elle voulait juste être un minimum convaincue avant de mettre les pieds dans une situation qui sentait le plan foireux à plein nez.
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