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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie)
Hecate A. Vermeer
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyLun 8 Juin - 18:38


Hécate & Bonnie
Les années passent, l'écho s'évade
Elle vit sa vie par procuration, devant son poste de télévision.Cette phrase résumait bien sa vie et ce depuis déjà un bon moment. En effet, la jeune fille ne quittait pas l'écran, complètement absorbée par les matchs de Roland Garros. Faute de ne pas y participer, autant regarder s'était-elle dit. Mais sa vie sociale allait reprendre le dessus incessamment sous peu bien que l'envie n'était pas là. Hécate était tellement dépitée par la défaite de Novak Djokovic - encore un serbe... ça tournait à l’obsession- qu'elle n'avait le goût de rien faire. Elle l'admirait depuis toujours même si l'envie de lui mettre des coups de raquettes à travers la télévision l'avait prise à de nombreuses reprises lors du dernier match. Toutefois, l'idée de retrouver Bonnie allait redonner un peu de piment à sa vie, qui depuis la finale de Roland Garros n'avait plus aucun sens.
La pluie tombait drue sur Amsterdam. Le grand soleil et le ciel bleu qui régnaient depuis quelques semaines n’avaient pas duré longtemps finalement. À peine le temps de sortir les lunettes de soleil qu’il fallait déjà les troquer contre un k-way -moche de préférence-. Un véritable temps de chien en somme. La pluie tambourinait sur les carreaux, laissant de grosses gouttes rouler le long des vitres et finir leur course dans la gouttière. Le monde était gris et humide. Mais Hécate s’en fichait royalement parce que elle, elle était bien au chaud à l’intérieur, confortablement installée dans son canapé et un café noir dans la main. Elle venait de zapper sur une rediffusion de The Human Centipede  et avait sauté sur l’occasion : un film culte qu’elle n’avait jamais réussi à finir, malgré toute sa bonne volonté. En même temps, il était rare que la rousse parvienne à regarder un film de plus de deux heures en entier sans bouger d’un pouce. Ou alors elle s’endormait.
Vingt minutes plus tard, la tasse était posée sur la table, les coussins gisaient par terre et Hécate, en équilibre précaire, avait une jambe balancée par-dessus le dossier du canapé et la tête à l’envers.  Mais elle arrivait tout de même à rester concentré sur le film. Exploit… Mais c’était sans compter sur le cri strident de sa mère qui faillit la faire rejoindre le plancher. Hécate sauta sur ses pieds et pesta lorsqu’elle se cogna l’orteil contre le coin de la table basse. Ô douleur des douleurs ... Tout en sautillant sur place de façon parfaitement ridicule, elle se dirigea vers l'escalier d'entrée pour savoir ce que lui voulait sa mère. « Hécate, tes affaires sont prêtes ? » A cette question, la rousse arqua un sourcil. Ses affaires.. prêtes ? « Meeerde » C'est alors qu'elle se mit à courir partout à la recherche de son billet d'avion. 23h00. Il fallait vraiment qu'elle retrouve ce maudit billet d'avion maintenant. Le départ était dans onze heures et rien n'était encore prêt. Bonnie allait la tuer si elle reportait son arrivée à L.A.
(...)
Le réveil venait de sonner et ses songes de s'envoler. Ou plutôt, un téléphone venait de mettre un terme à sa nuit. Une musique assez entraînante en ce bon matin, afin d'être en forme. Sauf que Hécate n'avait pas l'air d'être en forme. Elle tourna la tête sur le côté, regardant son portable. Ou plutôt, elle était en train de le maudire. « Bordel de ... »  Elle soupira... Quelle tragédie de se lever si tôt. C'était pitoyable. Elle prit aussitôt un air maussade, roulant sur son matelas puis tourna la tête de l'autre côté. Ou plutôt, la ramenait au centre de son oreiller et regardait le plafond en réprimant un bâillement. Elle aurait pu s'endormir à nouveau et se remettre à ronfler. Elle aurait pu, effectivement. Mais elle aurait tourné dans son lit un bon moment et se serait énervée. Au final, ça n'aurait donné rien de bon. Voilà pourquoi elle avait fini par se lever, tout en grommelant à dire vrai. De toute façon, elle devait encore terminer ses valises. Si elle avait pu partir sa raquette de tennis sur l'épaule et rien d'autre, elle l'aurait fait volontiers.
Hécate se rapprocha de la fenêtre et regarda à travers celle-ci. Il avait l'air de faire beau, la chaleur serait bientôt là en ce début de matinée. Ce qui changeait radicalement de la veille. Elle eut un hochement de la tête, encore dans le coaltar. Un rapide coup d’œil à ses valises toujours vides, Hécate se dirigea vers son dressing. Elle ne pourrait pas tout emporter, c'était inévitable. Elle jeta son dévolu sur ses vêtements préférés histoire de ne pas faire tâche à L.A. Enfin, rien que son teint cadavérique ferait tâche. Deux bonnes heures après, tout était prêt.
(...)
Les mains de son père se resserrent brusquement sur le volant alors que les paysages défilaient à toute allure autour d'eux. Sa mère, elle, était crispée mais elle n'avait pas dit un mot depuis qu'ils avaient quitté la maison. Elle était comme Hécate, incapable de réagir correctement. Que ce soit avec des mots ou des gestes, tout restait coincé au plus profond d'elle. La rousse avait l'impression d'être un nouveau né à fixer la route avec le cœur au bord des lèvres et les nerfs plus tendus que jamais. Même ses poumons semblaient être d'accord pour la faire souffrir. Chaque inspiration était une douleur supplémentaire. Elle essayait de remettre les choses à leur place, de récupérer ses neurones et leur donner de la vitalité. Si elle continuait de respirer comme ça, son cerveau finirait par manquer d'oxygène. « Arrête de faire cette tête Hécate. » La  voix de son père était autoritaire et tendre à la fois mais pas assez pour la calmer. Elle était au bord de la crise de panique. Ses mains étaient moites et la sensation de lui donnait la sensation de devenir des milliers de petites miettes sur la banquette arrière. La voiture s'arrêta sur le grand parking et le silence leur tomba dessus. Ses yeux se tournèrent vers sa mère qui s'approcha alors que sa main se posa sur l'épaule de la rousse. « Qu'est-ce que tu veux que je dise à Bonnie au bout d'autant de temps ? L'avoir en face de moi n'aura rien à voir avec nos conversations derrière un écran. » Sa voix se brisa. Et si elle avançait vers l'aéroport maintenant, elle hésitait à y aller en marche arrière. L'adrénaline montait dans ses veines alors que la planète tournait comme une fourmilière.  « C'est ta sœur, tout ira bien.  » Hécate n'écoutait plus sa mère. Elle vacillait, disparaissait sans s'en rendre compte. Son orchestre mental faisait tellement de bruit que la rousse peinait à entendre le bruit des gens sous celui des tambours. Elle se perdait dans la mélodie de l'inconnu et tentait tant bien que mal de remettre son corps à la sérénité. Ses muscles se crispaient avec tant d'ardeur que sa peau en devenait rouge.  Elle fit une dernière étreinte à ses parents puis se dirigea vers l'embarquement. L'excitation croissante  qui se réveillait et les pas pressés lui arrachèrent un juron. Les grands halls de verre, les hôtesses de l'air, ses cernes jusqu'au nombril et son menton levé, méprisant tout ce qui l'entourait.
(...)
Le vol lui avait semblé sans fin. Puis, l'air frais dehors, le parking vrombissant sous les taxis pressés, les talons qui claquent, les manteaux qui râpent, les téléphones qui sonnent, les rires et les embrassades des retrouvailles. Le désir de fuir, de courir à perdre haleine. Plus que quelques secondes. Puis la silhouette de Bonnie se distingua de la foule.
Puis vint ce  moment où ses yeux croisèrent les siens. Où son visage se dessina brusquement sous le regard de Hécate à moitié perdue. La première chose qui la frappa fut certainement le fait que sa soeur était toujours aussi jolie. Que les différentes photos sur les réseaux sociaux ne masquaient pas la réalité. Hécate fronça les sourcils et la fixa. Elle restait silencieuse. Oh elle pourrait sourire mais une flamme lui brûlait la gorge. D'habitude elle pourrait se forcer mais là il n'en sortirait que de la cendre. « Salut Bonnie. »
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Bonnie A-H. Vermeer
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyJeu 18 Juin - 16:14

Hécate & Bonnie





« Bonnie, n’oublie pas que ta sœur arrive demain midi à l’aéroport, ne la fais pas attendre seule avec ses bagages ! Et n’oublie pas de récupérer son chat sur le bon tapis bagages et idem avec ses raquettes de tennis, C’EST LE TAPIS HORS FORMAT ! » Ah, qu’est-ce que la voix de sa mère et son regard méfiant pouvaient lui manquer. Se faire rappeler avec douceur qu’elle n’avait aucun sens de la ponctualité et que personne ne lui faisait confiance pour faire une apparition à l’heure donnée était toujours un véritable plaisir. Sans oublier que sa chère mère se sentait obligée de lui rappeler les règles de base des procédures aéroportuaires alors que la jeune femme prenait plus régulièrement l’avion qu’elle et qu’elle n’aurait aucun problème à établir une étude comparative de chaque compagnie aérienne qu’elle avait empruntée dans sa vie. Mais non, aux yeux de madame Vermeer sa fille aînée avait besoin d’une piqûre de rappel pour s’assurer de la bonne venue de la jeune Hécate aux Etats-Unis, trop d’honneur. En guise de simple réponse, Bonnie se contenta de grimacer à travers son écran d’ordinateur avant de venir ajouter un sourire quelque peu forcé pour faire plaisir à sa mère. « Dis donc, tu ne serais pas quelque peu angoissée à l’idée de voir partir ta petite cadette ? Surtout pour la laisser vivre avec son irresponsable de sœur qui serait capable de l’oublier dans l’avion ou pire, de l’enfermer dans le cockpit ! » rajouta-t-elle avec tout le sarcasme dont elle était possible sur le moment, ce qui eut le don d’exaspérer sa mère. « Moque-toi de moi autant que tu veux ma chérie, vous me manquez. Bon allez il est tard ici, je vais te laisser il faut que je me lève tôt pour accompagner ta sœur à Schipol demain matin. Je t’embrasse fort, appelle-moi lorsque Hécate sera avec toi. »

Une fois le Skype avec sa mère terminé, Bonnie reposa son ordinateur dans un coin de sa chambre et se remit à ses activités de ménage. Hécate arrivait demain, déjà. Le temps passait à une vitesse folle, elle n’arrivait pas à croire que ça puisse faire déjà sept mois qu’elle n’avait pas revu sa rouquine préférée autre que par écran interposé ou par téléphone. Et elle n’arrivait encore moins à croire qu’elle venait déjà la rejoindre alors que dans sa tête le décompte était encore loin de s’achever, la cohabitation promettait d’être à la hauteur de ses espérances ! Et pour bien commencer, la jeune femme avait entrepris une séance de ménage intensive histoire d’accueillir sa sœur dans un environnement qui était digne d’elle. Et il n’y avait bien que pour elle que Bonnie prenait le temps d’astiquer les toilettes avec autant de soin,  ce qui lui valut même un regard interrogateur – ou du moins c’était comme ça que la blonde l’avait interprété – de la part de Gansta, son chat, champion du monde de la glande. « Un problème toi ? Allez oust, va mettre tes poils autre part sale flemmard ! » chassa-t-elle le félin avec son balai. Non mais, à peu de chose près et elle refaisait la scène de Blanche-Neige à la différence majeure qu’elle n’avait pas engagé tous les animaux de la forêt pour l'aider dans sa tâche. Siffler en travaillant, frotter en fredonnant touloulouloulou… Quel bel après-midi, elle méritait le titre de la grande sœur de l’année après ça.

***

Le réveil du lendemain matin avait été quelque peu…compliqué. Même avec toute la bonne volonté du monde, Bonnie n’était tout simplement pas du matin et avait la plus grande des difficultés à se préparer en moins d’une heure. Et bien entendu, mettre autant de temps à se préparer alors qu’elle pensait être parfaitement en contrôle du temps qu’elle avait devant elle laissait toujours des séquelles sur la suite du déroulement des opérations… Et pourtant ce n’était pas comme si elle n’essayait pas de se soigner mais que voulez-vous, c’était le côté latino qui lui restait de ses quelques années passées au Mexique, c’était ancré en elle et ne la quitterait pas de sitôt, au plus grand désespoir de... tout le monde. Malgré tout, Bonnie avait fini par monter dans sa voiture sans trop de retard pour ensuite se diriger tranquillement sur les routes qui menaient à l’aéroport et arriver en un peu moins de quarante-cinq minutes.

L’aéroport, un endroit tellement particulier. Les grands départs, les retrouvailles ou tout simplement les idées de voyages, de vacances ou de voyages d’affaires, toutes les populations aussi différentes soient elles se retrouvaient concentrer en un seul et même endroit qui s’avérait se transformer en fourmilière grouillante et atypique. Personne ne prenait le temps de s’attarder sur les détails des particularités d’un aéroport mais Bonnie en avait toujours été fascinée, allez savoir pourquoi.

En tout cas, elle se tenait désormais devant la porte de sortie du vol en provenance d’Amsterdam et n’attendait plus que l’arrivée des passagers. Comme quoi sa mère s’était inquiétée pour rien, Bonnie était un minimum responsable non mais… Il fallait juste qu’elle croise les doigts pour que le vol n’ait pas de retard, ce qui semblait pour le moment être le cas, Dieu merci.

« Amsterdam-Schipol, arrivée à 12h05 ».

Combien de temps attendait-elle déjà, elle n’en avait aucune idée mais sa montre indiquait clairement que la rouquine ne tarderait pas à faire son apparition. Plus que dix minutes, cinq, deux… Puis enfin elle était là, avec toutes ses valises qui étaient largement plus grosses qu’elle. Alors sans plus attendre, Bonnie se dirigea vers elle, évitant la foule et la serra fermement dans ses bras sans se préoccuper des bouchons qu’elle était en train de provoquer. « TU M’AS MANQUE SALE ROUSSE » s’entendit-elle crier en néerlandais. Bonnie, reine de la discrétion depuis toujours. « Salut Bonnie. », répondit simplement sa sœur. Wow, c’était quoi cet accueil tout minable qu’elle lui faisait ? Bonnie cacha sa déception de la réaction aussi minimaliste de sa sœur pour reprendre un peu plus posément. « Maman m’a fait promettre de ne pas oublier de passer par le tapis hors-format, elle n’a toujours pas confiance en moi je ne comprends pas pourquoi. Mais laisse-moi t’aider avec tes bagages. Vous avez fait bon voyage, tu n’es pas trop fatiguée ? »  Maintenant que Hécate était bel et bien devant elle, elle pouvait reprendre son rôle de grande sœur protectrice, amen. « Allez en route mauvaise troupe ! Gansta a hâte de retrouver Kira. »
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyVen 19 Juin - 13:00


Hécate & Bonnie
Les années passent, l'écho s'évade
Bonnie et Hécate avaient toujours été très complices, après un certain temps d'adaptation bien sûr. Cependant leur complicité s'atténuait au fil des années et cela était encore plus vrai depuis que les deux sœurs ne vivaient plus sous le même toit. Bien sûr, avec les nombreux moyens de communication il n'y avait aucune raison qu'elles ne s'adressent plus la parole à cause de la distance. Hécate stalkait même sa sœur pour voir où elle en était dans la vie ou si elle s'était enfin trouvé quelqu'un. D'ailleurs à ce propos, la rousse ne comprenait définitivement pas sa sœur ainée. Selon elle, Bonnie avait tout pour plaire. Elle était intelligente, avait un sens de l'humour particulier mais néanmoins drôle, et était incroyablement jolie. Ses cheveux blonds étaient aussi soyeux que possible, son regard était doux et ses joues rebondies lui donnait un air enfantin. Malgré tout, au delà de sa beauté physique, Bonnie avait une beauté intérieure sur laquelle il y avait régulièrement consensus. Mais Hécate avait dépassé le stade de la jalousie depuis bien longtemps et depuis, elle était restée dans l'incompréhension la plus totale devant le fait que Bonnie ne lui avait jamais parlé d'un quelconque type qui pouvait potentiellement l'intéresser. Mais depuis un certain temps, le prénom de Sawyer revenait souvent lors de leurs conversations. Cependant, Hécate n'avait jamais demandé plus d'informations à ce sujet. Pas parce que la vie sentimentale de sa soeur ne l'intéressait pas - au contraire - mais elle ne préférait pas l'ennuyer avec ses questions. De toute évidence, elle aurait le temps une fois qu'elle serait à Los Angeles. Un autre facteur à prendre en considération était le fait que sa soeur ainée parlait tellement que la rousse n'avait jamais le temps d'en placer une. Persès par-ci, Persès par-là. « Tu me gonfles avec Persès. » était tout ce que la jeune fille trouvait à dire. De toute façon elle n'avait plus de nouvelles de son meilleur ami -si on pouvait toujours le nommer de cette manière - et elle n'en donnerait pas non plus. Mais bientôt, Hécate ne pourrait plus se défiler lors des interrogatoires de la blonde puisque fermer son pc ne suffirait plus à mettre fin à la discussion.

A peine avait-elle quitté ses parents que son portable se mit à vibrer. Décidément, sa mère ne pouvait plus se passer d'elle. « Allo Hécate ? J'ai oublié de te dire... si Bonnie est en retard, surtout ne t'éloignes pas de la porte sinon vous allez avoir du mal pour vous retrouver. » Agacée par le fait que sa mère la prenne encore pour une enfant, Hécate leva les yeux au ciel priant le seigneur pour que sa mère la laisse un peu vivre. « Je ne suis plus une enfant ! » s'offusqua la rousse. « Je t’envoies un sms dès que j'arrive chez Bonnie. » Puis elle raccrocha sans plus de cérémonie. A quoi bon rester des heures au téléphone avec sa mère alors qu'elle l'avait quitté il y a peu de temps. De toute façon, Hécate n'était pas du genre loquace et encore moins avec sa mère. En tentant de ranger son portable, elle bouscula un type et durant un instant, elle cru apercevoir Persès. A son expression, on aurait pu croire qu'elle venait de voir un fantôme. Elle secoua la tête pour chasser cette image de son esprit. « Mettons ça sur le compte du manque de sommeil » se murmura-t'-elle. Voilà que maintenant elle se parlait toute seule... ça ne tournait plus très rond chez elle visiblement. Complétement ailleurs, Hécate tentait de se frayer un chemin, ses trois valises beaucoup plus grosses qu'elle à la main, mais quelque chose manquait.. La rousse était persuadée qu'elle avait oublié quelque chose d'important. « KIRA ! » Elle se dirigea alors vers le le tapis hors-format et manqua de tomber dans la précipitation. Voilà qu'elle avait oublié son chat. Une fois son chat sauvé des griffes du tapis roulant, et ce après un long et difficile duel entre la rousse et ce maudit tapis, Hécate passa les doigt à travers la grille afin de se faire pardonner avec quelques caresses mais visiblement Kira lui en voudrait un bon moment. Soit. Il finirait bien par revenir vers elle juste pour être nourri. D'ailleurs, elle le nourrissait tellement qu'il était devenu tellement gros que sa cage était bien trop étroite. « Monsieur n'a pas fait bon voyage ? Vous m'en voyez navrée. » Et maintenant elle parlait à son chat.. Décidément l'avion lui avait ramolli le cerveau.

A présent, elle pouvait rejoindre Bonnie. A  peine quelques minutes à observer la foule qu'elle avait retrouvé Bonnie parmi tout ce monde. Bonnie se dirigea alors vers elle pour la serra fermement dans ses bras. Si elle ne la lâchait pas, Hécate ne tarderait pas à manquer d'oxygène. « TU M’AS MANQUE SALE ROUSSE » s'écria sa soeur ainée dans leur langue maternelle. Génial, à peine arrivée qu'elle se faisait déjà remarquer. Hécate s'était contentée d'un simple bonjour. Elle était toujours autant remuée d'avoir cru bousculer Persès quelques minutes auparavant.  « Maman m’a fait promettre de ne pas oublier de passer par le tapis hors-format, elle n’a toujours confiance en moi je ne comprends pas pourquoi. Mais laisse-moi t’aider avec tes bagages. Vous avez fait bon voyage, tu n’es pas trop fatiguée ? » Wow, du calme avait-elle envie de lui hurler.  « Ne t'en fais pas, j'ai déjà récupéré Kira et ma raquette. Je suis une grande fille maintenant tu sais » Elle avait tout de même dix huit ans, elle n'avait pas besoin que sa mère et sa soeur s'occupe d'elle à ce point. « Allez en route mauvaise troupe ! Gansta a hâte de retrouver Kira. »  Sans en dire plus, Hécate suivi sa soeur jusqu'au parking. Dire qu'elle allait habiter avec elle sans leur parents... Tout ça semblait étrange quand on y réfléchissait. Devrait-elle obéir à Bonnie maintenant ? Après tout elle était responsable de la rousse. Hécate devrait-elle partager les tâches avec sa soeur ainée ? Adieu les privilèges de vivre avec ses parents qui faisaient tout à sa place. Oui, elle avait toujours vécu comme une princesse mais ce temps était révolu. Elle devrait s'y faire. Et Bonnie n'allait pas céder à ses caprices, c'était certain. Mais la question qui la taraudait le plus était: qui allait lui faire ses tartelettes au citron ? Elle ne savait même pas en faire elle-même. Qu'allait-elle devenir ?

Alors que Bonnie l'aidait à mettre ses valises dans le coffre, Hécate se décida enfin à dire quelque chose. « Dis Bonnie, tu sais faire les tartelettes au citron ? »  Certes, ce n'était pas terrible mais c'était toujours un début. Bonnie lui adressa un regard interrogatif. Quoi ? N'avait-elle pas le droit de poser cette question ô combien existentielle pour elle ? « Ou alors on peux en acheter. C'est bien aussi tu sais. »  Elle s'autorisa même à lui adresser un timide sourire. Bien sûr, elle ne savait pas quoi dire d'autre. Elle n'était pas douée pour faire la conversation aux gens et ce, même avec sa propre soeur. Ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas eu en face d'elle qu'elle était presque mal à l'aise. Et puis depuis son départ, il s'était passé tellement de choses. Persès et Ariadna qui filent le parfait amour, sa défaite face à la jolie serbe, sa blessure... Rien n'avait de sens. Et revoir Bonnie, le réconfort qu'elle lui avait apporté en la serrant contre elle.. tout cela semblait irréel. Mais ça l'était bel et bien et elle devait arrêter de penser au mois précédents. Ils étaient derrière elle. Jamais plus elle ne reverrait Persès. Il ne devait plus lui occuper l'esprit et Hécate devait absolument faire taire les sentiments qu'elle ressentait pour lui. Quant à Ariadna... et bien elle allait prier pour ne plus la recroiser sur le court.  « Au fait, tu me parles quand de ce Sawyer ? »  Elle adressa un sourire narquois à la blonde avant de prendre place sur le siège passager. Il y avait du changement en perspective.
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyLun 22 Juin - 19:25

Hécate & Bonnie





De toutes les personnes que Bonnie pouvaient connaître et avoir dans son cercle privé, sa petite sœur était de loin la plus privilégiée de tous. C’était simple, Hécate était la première à tout savoir des aléas de la blonde, peu importe le sujet ou les personnes qui rentraient en jeu. Et cette relation aussi fusionnelle que durable s’était établie dès l’adoption de Bonnie par les Vermeer, même si au départ Hécate lui avait plus montré un visage retissant à l’idée de se retrouver avec une grande sœur sur les bras qu’un visage ravi à l’idée d’accueillir une nouvelle personne dans sa famille. Mais Bonnie qui jusque-là n’avait enchaîné que déception sur déception et qui n’avait alors comme amie que sa bonne vieille solitude depuis l’abandon de sa propre famille, n’avait pas lâché prise. Et rapidement, le visage méprisant de la petite rousse s’était transformé en regard rempli d’admiration. Car il fallait bien l’avouer, Bonnie faisait partie de ces personnes difficiles à détester. Drôle, délurée, intelligente et d’une gentillesse rare, elle trouvait toujours le moyen de faire participer la jeune Hécate à toutes ses activités et d’inventer les meilleurs scénarios possibles pour remplir leurs longs après-midi d’ennui. Et avec le temps, leur amitié n’avait pas dépéri. Malgré la distance qui les séparait depuis que Bonnie avait mis les voiles sur Los Angeles dans le but de lancer sa carrière d’actrice et d’enfin recevoir tout le succès qu’elle méritait aux yeux des autres, les deux sœurs restaient le plus possible en contact. Du moins, du point de vue de Bonnie, peu de choses avaient changé même s’il était évident qu’elle aurait préféré avoir sa fidèle alliée à ses côtés plutôt que d’échanger quelques paroles limitées à cause du décalage horaire par écrans interposés. C’était pour dire, se recevoir des balles de tennis en pleine figure à presque 200km/h lui aurait presque manqué. Et si Bonnie parlait moins à sa sœur qu’avant, ce n’était nullement volontaire ou par baisse d’intérêt à son égard, au contraire.

Il était donc peu étonnant de voir Bonnie s’agiter dans tous les sens à quelques jours de ses retrouvailles avec sa cadette, se demandant comment faire pour l’accueillir comme elle le méritait. Et après le ménage de printemps effectué sous l’œil suspicieux de son fidèle matou à la veille de son arrivée, la blonde s’était lancée dans de nouvelles expériences culinaires et dans la décoration d’intérieur, reliant tennis, escrime et cinéma en un seul et même endroit. Peut-être qu’elle en faisait légèrement trop, mais ce n’était pas comme si la demoiselle était de toute façon habituée à se limiter aux cadres qu’on lui fixait. Et puis rien n’était jamais trop pour sa chère Hécate, c’était encore une occasion de lui faire savoir. Et peut-être était-ce également une manière de se faire pardonner pour la baisse de communication entre elles depuis son départ en Californie, allez savoir.

Quoi qu’il en soit, le jour tant attendu avait fini par pointer le bout de son nez et Bonnie s’était rendue à l’aéroport de Los Angeles avec les directives de sa mère en tête, à savoir récupérer sa sœur et toutes ses affaires sans le moindre retard de sa part. Et à la surprise générale, la blonde avait réussi à arriver à l’heure, une grande première à marquer dans les annales - car oui, il ne fallait pas se mentir, ce n’était pas demain la veille qu’elle réussirait à renouveler un tel exploit. Et comme pour se féliciter d’avoir tenu son engagement auprès de sa mère, elle s’empressa de lui envoyer une photo de la porte d’arrivée du vol en provenance d’Amsterdam avec un commentaire des plus sarcastiques : « ta fille est toujours coincée à l’intérieur et je promets de n’y être pour rien (à comprendre que je suis à l’heure). » Et à peine eut elle le temps de lui envoyer son message que les premiers passagers du vol étaient sortis avec leurs valises et que Bonnie s’était précipitée dans les bras de sa sœur en manquant largement de discrétion en déblatérant en néerlandais tout ce que sa mère lui avait dit la veille sur les bagages à récupérer. « Ne t'en fais pas, j'ai déjà récupéré Kira et ma raquette. Je suis une grande fille maintenant tu sais » La réponse d’Hécate montrait clairement qu’elle en avait sa claque d’être prise pour une enfant incapable de se prendre en main. Et cette première phrase de sa part annonçait les couleurs de leur cohabitation future… Désormais, la rouquine était une adulte et désirait ne plus avoir personne sur son dos, et surtout pas Bonnie pour reprendre le rôle de leur mère. Soit, le message était passé. « Oh mais je le sais très bien ma chère amie. Nous n’avons plus que des conversations d’adulte désormais. Je ne voulais pas t’offenser », avait-elle répondu avant de changer de sujet en lui proposant de l’aider avec ses valises. Et une fois rendue jusqu’à sa voiture dans un long silence que Bonnie n’osait plus rompre par peur de déranger sa sœur, Hécate reprit timidement la parole en posant la question qui semblait lui tarauder l’esprit depuis un moment. « Dis Bonnie, tu sais faire les tartelettes au citron ? » C’était donc ça la cause de son silence ? Les tartelettes au citron ? « Ou alors on peut en acheter. C'est bien aussi tu sais. » Cette dernière remarque la fit inexplicablement exploser de rire. Elles étaient bel et bien de la même famille, toujours préoccupées par la nourriture. « Oh Hécate, tu m’as manqué. », réussit-elle à formuler entre deux éclats de rire. « J’aurais aimé te dire que je suis experte en la matière mais mes dernières tentatives en la matière qui ne datent pas plus tard qu’hier montrent bien que j’ai une très large marge de progrès en la matière. » Ben oui, Bonnie était au courant de l’adoration de sa sœur pour les tartelettes au citron et elle avait essayé d’en préparer pour son arrivée mais la cuisine n’était apparemment pas l’un de ses talents…du moins pour l’instant. « J’ai un peu honte de la gueule de mes tartelettes mais vu que tu amènes le sujet, je ne vais pas de mentir je crois que j’ai un problème avec le temps de cuisson. Pour l’instant j’appellerai ça des tartes au citron ombragées. Mais je te promets de m’améliorer. » Puis une fois lui avoir tout avoué, la jeune femme monta à l’avant de voiture et s’autorisa un regard approfondi sur le visage de sa sœur. Elle n’était pas dupe et savait très bien que ses compétences culinaires n’étaient pas ce qui inquiétait sa sœur, et auquel cas ce serait particulièrement vexant pour elle. Mais à peine ouvrit-elle la bouche pour lui demander ce qui n’allait pas que sa cadette la devança en lui demandant de lui parler de Sawyer, le regard rempli de sous-entendus. « Oulà, tu t’engages sur un sujet bien complexe ma pauvre ! Sawyer fait partie de mes plus proches amis ici. Il a quelques problèmes à s’accepter et j’essaie simplement de l’aider, il n’y a rien de plus que cela pour le moment, désolée de te décevoir. » Elle n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet pour le moment, les problèmes de Sawyer n’étaient qu’un prétexte pour ne pas parler de sa vie amoureuse. Car Bonnie connaissait parfaitement sa sœur et elle savait très bien que la rousse ne comprenait pas son choix de vie. Mais Bonnie refusait d’aimer, elle ne croyait pas aux relations et vivait largement mieux dans sa bulle que dans les bras d’un homme. Puis sans aucune transition, elle détacha son regard quelques secondes de la route et lui demanda ce qu’elle voulait savoir depuis qu’elles s’étaient retrouvées. « Allez Hécate, je te connais. Dis-moi ce qui te tracasse. Et ne me dis pas que c’est à cause de moi, ce n’est pas le moment de me contrarier, j’ai le volant entre les mains. » Et malgré ce qu’elle venait de dire, Bonnie avait bien peur d’être à l’origine du malaise de sa sœur…
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Hecate A. Vermeer
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyMar 23 Juin - 19:57


Hécate & Bonnie
Les années passent, l'écho s'évade
Il fallait avouer que Bonnie lui avait énormément manqué. C'était un fait. Sa soeur était la personne qu'elle aimait le plus et elle espérait sincèrement que la blonde pensait de même. Il faut dire qu'Hécate avait eu beaucoup de chance de tomber sur une soeur comme Bonnie. Tout autant que la blonde avait eu de la chance de tomber sur les Vermeer. Elle était tombée sur des parents qui l'avaient aimé autant qu'ils aimaient leur propre fille. Jamais ils n'avaient fait la moindre différence entre les deux. Tout ce qu'Hécate avait, Bonnie l'avait également.  Parfois même, Bonnie était plus gâtée que la rousse et même si cela semblait impossible, c'était bel et bien le cas. Mais Hécate ne lui en avait jamais tenu rigueur. Une année, elle avait même insisté auprès de ses parents pour que la blonde ait deux cadeaux supplémentaires à Noël. Mais ce temps là était révolu et les deux fillettes étaient désormais des adultes responsables. Ou presque en ce qui concernait Hécate. Parfois, elle revendiquait le fait de ne plus être une enfant pour pouvoir faire ce qu'elle voulait mais elle était toujours incapable de prendre ses rendez-vous médicaux elle-même ou elle refusait encore de manger ses légumes . Elle redoutait d'ailleurs comment la cohabitation avec son ainée allait se passer. Si elle était comme leur mère, ce serait parfait. Mais Hécate se doutait que Bonnie n'allait pas la traiter comme une petite princesse comme leurs parents avaient toujours fait. Tant pis, elle s'y ferait bien. Tout comme elle s'était fait à l'idée qu'elle devrait partager ses parents avec la blonde. D'ailleurs, aujourd'hui ça ne lui posait plus le moindre problème. Et puis elle devait bien avouer qu'avoir une grande soeur l'avait arrangée à maintes reprises. Quand elle faisait quelque chose de travers, c'était souvent Bonnie qui prenait (mais Hécate se faisait toujours pardonner en lui donnant ses bonbons) et quand Persès l'ennuyait, elle utilisait souvent le fait d'avoir une grande soeur en guise de menace.

Mais aujourd'hui, elle n'avait plus besoin de Bonnie pour se défendre. Hécate avait appris à se débrouiller toute seule. Elle s'était forgée un sacré caractère et qu'il y ait sa soeur ou non, plus personne n'osait lui chercher des ennuis. Durant sa scolarité - qu'elle avait vite abandonné pour le tennis - elle avait été la queen bee dans toute sa splendeur à l'instar de Bonnie qui avait toujours été la fille qui se fichait bien de sa côte de popularité et qui avait été la bonne copine de tout le monde. Les gens se demandaient même comment les deux filles pouvaient être élevées par les mêmes parents tant elles étaient différentes. Hécate le savait bien qu'elle n'avait rien à voir avec Bonnie mais tout de même, elle en avait eu assez de toutes ces comparaisons. Alors lorsque ses études furent enfin terminées, cela en allait de même avec les comparaisons. Adieu les « Bonnie est plus drôle que toi» ou encore « Ta soeur est tellement plus amicale avec les gens ». Heureusement que c'était terminé parce qu'à plusieurs reprises, Hécate avait eu envie de les gifler. Enfin soit, tout cela était du passé mais à présent qu'elle et sa soeur était de nouveau réunies, la rousse craignait que cela recommence. Que jamais elle ne serait aussi bien que son ainée au yeux des gens. Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer. Mais qu'était-ce d'être une petite joueuse de tennis impeccable de gagner face à une actrice aussi talentueuse que l'était Bonnie ? Hécate n'était qu'une pauvre ratée. I feel like I'm the worst so I always act like I'm the best, ouais. Tout ce qu'elle entreprenait n'était qu'échec. Sa carrière de tenniswoman était pitoyable à côté de celle d'Ariadna bien que leur coach lui affirmait le contraire et qu'elle n'avait rien à envier à la brune. Ses relations aussi n'étaient qu'une longue liste d'échecs successifs et celle avec Persès se trouvait au sommet de cette dernière. Alors à côté de Bonnie, il était vrai qu'elle faisait tâche et Hécate ne savait pas si elle supporterait cela bien longtemps, à se prendre la perfection de sa soeur en pleine figure chaque jour de sa misérable vie. La blonde était tellement parfaite que la jeune fille comprendrait si leurs parents avaient une préférence pour l'ainée de la famille.

C'était d'ailleurs pour cela que la rousse n'était pas plus enchantée que cela de venir vivre à Los Angeles. Oh, elle était heureuse de revoir Bonnie, c'était certain. Mais peut-être qu'elle avait quelque peu précipité son départ. Un tas de questions lui taraudait l'esprit tandis que l'heure des retrouvailles approchait à grand pas. Plus que quelques minutes...
Hécate eut à peine le temps de débarquer qu'une tornade blonde s'était abattue sur elle. Visiblement, elle avait beaucoup manqué à sa soeur depuis son départ d'Amsterdam. Puis elle l'avait assailli de question et la cadette l'avait gentiment envoyé sur les roses disant que c'était une grande fille et qu'elle pouvait gérer. Puis , elle avait l'habitude de voyager après tout avec les compétitions de tennis. Sauf que là, ce serait un aller sans retour. Enfin, si Bonnie ne la renvoyait pas chez elles au bout de deux jours, lassée de ses caprices de princesse. Toutefois, Hécate ferait de son mieux pour ne pas être trop capricieuse. Puis ça ne servait plus à rien de se prendre pour une altesse étant donné qu'elle n'avait plus de royaume sur lequel régner. Il fallait la jouer finement si elle voulait retrouver son trône alors qu'elle ne connaissait pas ce foutu pays. « Oh mais je le sais très bien ma chère amie. Nous n’avons plus que des conversations d’adulte désormais. Je ne voulais pas t’offenser » Visiblement, c'était mal parti cette cohabitation. Si Bonnie se vexait pour si peu, Hécate pouvait dès à présent faire vœux de silence. En guise de réponse, la rousse poussa un long soupir puis se traina jusqu'à la voiture de sa soeur. Elle n'avait rien dit de mal. Tout ce qu'elle voulait, c'était que Bonnie agisse comme elle l'avait toujours fait et pas qu'elle reprenne le rôle de leur mère. Hécate n'avait définitivement pas besoin de cela. Elle avait besoin de sa soeur et de sa bonne humeur communicative. Elle avait besoin d'elle. Pas d'une mère de substitution. Elle voulait retrouver son âme d'enfant en compagnie de sa soeur. Faire un bond de dix ans en arrière et y rester pour toujours. A l'époque où tout allait bien, loin de ses problèmes, loin du stress engendré par les compétitions de tennis, loin d'Ariadna et de ses souvenirs de Persès. Loin de tout. Et seul Bonnie pouvait l'y aider. Et ce n'était pas en la maternant qu'elle y parviendrait. En somme, Hécate voulait être considérée comme une adulte tout en agissant comme une enfant.

Le silence était pesant et Hécate remercia intérieurement Bonnie de ne pas s'être garée plus loin. Une fois devant la voiture, la rousse se décida enfin à briser la glace. Bien que sa tentative était pitoyable, cela avait plutôt bien fonctionné et elle était même parvenue à faire rire la blonde. Son rire, aussi peu féminin soit-il, lui avait manqué. Et Hécate ne tarda pas à la rejoindre dans son fou rire et des larmes lui montèrent aux yeux en une fraction de seconde. D'un revers de main, elle les essuya tout en écoutant la réponse de Bonnie. « Oh Hécate, tu m’as manqué. », parvint-elle a formuler, tout en riant. « J’aurais aimé te dire que je suis experte en la matière mais mes dernières tentatives en la matière qui ne datent pas plus tard qu’hier montrent bien que j’ai une très large marge de progrès en la matière. » Ce n'était définitivement pas la réponse que la rousse attendait et cela se voyait bien sur son visage. Bon, elle ferait avec. Tant que Bonnie savait faire le strict minimum pour qu'elles ne meurent pas de faim, c'était le plus important. Certes, la nourriture et les soeurs Vermeer c'était une vraie histoire d'amour mais Hécate était prête à faire des efforts pour combler les lacunes culinaires de la jolie blonde. « J’ai un peu honte de la gueule de mes tartelettes mais vu que tu amènes le sujet, je ne vais pas de mentir je crois que j’ai un problème avec le temps de cuisson. Pour l’instant j’appellerai ça des tartes au citron ombragées. Mais je te promets de m’améliorer. » Des  tartes au citron ombragées ? Bien, c'était au moins un début. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Elle était douée dans énormément de domaines, elle ne pouvait pas exceller partout non plus.  « Tu sais, au début maman aussi était franchement nulle pour les faire. Mais avec un peu de persévérance, c'est devenue une professionnelle. Si tu voyais notre père, il a au moins prit dix kilos depuis qu'elle sait en faire ! » En visualisant leur père, Hécate se remit à rire de plus belle. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait pas autant ri. Puis elle amena dans la conversation un sujet quelque peu houleux, à savoir la vie sentimentale de Bonnie.  « Oulà, tu t’engages sur un sujet bien complexe ma pauvre ! Sawyer fait partie de mes plus proches amis ici. Il a quelques problèmes à s’accepter et j’essaie simplement de l’aider, il n’y a rien de plus que cela pour le moment, désolée de te décevoir. » Hécate lui adressa un regard douteux. Elle n'en croyait pas un mot. Et si cela s'avérait vrai, quel était son secret ? De toute sa vie, la rousse n'avait jamais vu sa soeur tomber amoureuse de qui que ce soit et franchement, Hécate aurait aimé être à sa place. Vraiment, c'était une plaie d'être amoureuse. Un vrai calvaire.  « Il est gay ??? » s'exclama-t'-elle. Bien qu'elle n'ait rien à redire sur cela, elle était tout de même étonnée. « Bon tu vas me dire, c'est pas une maladie et je ne vois pas en quoi il a du mal à s'accepter. » reprit-elle ensuite.  Puis Bonnie changea de sujet pour poser une question qui devait la travailler depuis un bon moment déjà. « Ne t'en fais pas. C'est juste que je suis un peu paumée en ce moment, j'ai l'impression de ne plus me reconnaitre. Tu sais, en fait je comprends pourquoi ton Sawyer a un peu de mal à s'accepter. Je suis exactement dans la même situation en ce moment. C'est même encore pire »  
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyMer 1 Juil - 12:49

Hécate & Bonnie





Les Vermeer avaient toujours fait preuve d’une bonté exemplaire avec Bonnie, sans parler de leur droiture et de leur sincère affection à son égard, et ce depuis la seconde où leurs regards s’étaient croisés et que leurs premières paroles avaient été échangées. Ils avaient surgi dans sa vie à une époque où elle ne croyait plus en grand-chose si ce n’était de se voir passer le restant de sa vie à croupir en foyer et à errer dans les rues de Phoenix telle une pauvre sans abri vivant en marge de la société. Non, il n’y avait vraiment rien de glorieux. Bonnie avait perdu tout espoir et n’attendait plus rien des autres qui l’entourait. Adultes, enfants ou illustres inconnus, ils agissaient tous de la même manière dès lors qu’ils apprenaient son identité. Kershaw par-ci, Kershaw par-là, c’étaient bien les seuls visages de ses géniteurs et les exploits lugubres qui en découlaient qu’on retenait lorsqu’on posait son regard sur elle. Et elle avait beau essayé d’effacer cette image négative pour en montrer une beaucoup plus avenante et agréable, sa réputation restait la même, il n’y avait rien à faire. C’était même une véritable malédiction à en croire les paroles des responsables du foyer qui ne savaient plus quoi faire de la blonde. Mais après tout, il fallait bien se rendre à l’évidence : qui voudrait du rejeton d’un couple ayant terrorisé la moitié de l’Amérique à coups de vols à mains armées, séquestrations, meurtres et de trafic de stupéfiants, surtout lorsque justement cette enfant avait elle-même agi de manière bien étrange pour empêcher l’arrestation de ses parents. La réponse paraissait bien évidente : personne, personne ne voulait d’elle. Pas même sa propre famille qui l’avait rayé de sa vie, pas même sa cousine, pas même Ivy qui était si proche d’elle jusqu’alors. Et malgré l’environnement hostile qui la retenait prisonnière, Bonnie prenait les choses comme elles venaient et restait elle-même en faisant abstraction des regards belliqueux ou suspicieux qu’on lui lançait, car de toute façon quoi qu’il puisse arriver, elle avait déjà fait face à pire.

Et ce fut dans un tel contexte que la jeune fille avait créé l’exploit d’émerveiller les Vermeer en restant elle-même. Ils avaient surgi dans sa vie comme un cadeau tombé du ciel et l’avait traité comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Le fardeau des Kershaw était tombé, permettant à Bonnie d’accéder à la vie de famille qu’elle avait toujours rêvée d’avoir. Des parents aimants, une petite sœur, une maison au cœur d’Amsterdam, un chien. Tout ce qu’il y avait de plus normal, Dieu merci. Et si de prime abord la jeune Hécate avait été plutôt fermée face à l’arrivée d’une nouvelle venue dans sa famille, Bonnie n’avait pas lâché prise et avait su l’amadouer pour faire d’elle sa fidèle alliée dans tous les domaines. Non, il n’y avait pas à dire, elle avait été très chanceuse de tomber sur les Vermeer et Bonnie le savait très bien et leur était entièrement dévouée. A leur contact elle s’était épanouie pour devenir une adolescente des plus normales et appréciées par ses pairs. Belle, intelligente, drôle, théâtrale et sportive, elle était rapidement devenue la fille populaire non prise de tête que tout le monde aimait avoir auprès de soi. Que diable pouvait-on lui demander de plus, elle était comblée. Et c’était peut-être la conscience qu’elle avait d’avoir la chance de vivre une nouvelle vie sans encombre qui l’avait permise de rester terre-à-terre et d’accueillir chaque jour avec optimisme et bonne humeur, contrairement à sa petite sœur qui restait largement plus froide et fermée qu’elle ne l’était. Cette différence flagrante entre les deux sœurs dans leur philosophie de vie leur avait d’ailleurs valu maintes réflexions et commentaires de la part de leur entourage. Et si Bonnie adorait la rouquine, elle n’était pas totalement aveugle et avait très vite compris qu’Hécate avait parfois du mal de vivre dans son ombre et qu’elle en avait bien marre de se prendre les comparaisons en plein visage. Pourtant Bonnie ne le faisait pas exprès, et à ses yeux sa sœur avait tout autant d’atouts qu’elle si ce n’était plus et n’avait vraiment rien à lui envier. Elle n’avait qu’à ouvrir ses yeux et à arrêter de s’embrouiller l’esprit à force de vouloir atteindre la perfection. En tout cas Bonnie avait toujours ignoré les remarques et avait continué d’agir avec Hécate comme elle l’avait toujours fait. C’était sa sœur, sa partenaire, son alliée, sa meilleure amie, sa préférée, et elle ne pouvait être qu’excitée à l’idée de se retrouver en tête-à-tête avec elle à Los Angeles.

Mais après tout, c’était sûrement avec une légère peur de gâcher la vie de sa protégée malgré elle que Bonnie appréhendait les retrouvailles avec Hécate, imaginant le retour de la spirale infernale qu’elles avaient déjà vécu bien des années auparavant. Pourtant Bonnie essayait de ne pas y penser et savait très bien que tout se passerait parfaitement bien si Hécate pouvait arrêter de se torturer l’esprit à se dire qu’elle n’était qu’une moins que rien, car à ses yeux, là était bien le seul problème. Unique problème qui pouvait néanmoins tout gâcher et leur empoisonner la vie mais qui n’avait pas lieu d’être. Merde, elles étaient des Vermeer après tout, rien que ça devrait suffire à Hécate. Et si elle était trop obnubilée par Bonnie pour s’en rendre compte, la blonde était prête à lui foutre des coups de raquette pour qu’elle se réveille, c’était une promesse.

Les premiers moments de leurs retrouvailles en plein milieu de l’aéroport de Los Angeles avait d’ailleurs traduit une atmosphère de malaise assez malsaine. Une Hécate distante qui ne voulait pas être traitée comme une enfant et une Bonnie sûrement un peu trop maladroite avec elle qui avait foncé dans le tas. Soit. Pourtant la blonde n’avait pas eu de mauvaises intentions et n’avait nullement l’intention de reprendre le rôle de leur mère, elle était juste…elle-même et n’avait pas de tact. Cette première approche pouvait être qualifiée d’échec cuisant ayant eu le mérite de jeter un froid déstabilisant entre les deux sœurs. Génial. Dans ces moments-là, Bonnie préférait se taire et attendre qu’Hécate refasse le premier pas, ça ne servait à rien d’insister et d’accentuer la sensation de malaise. Et la rouquine ne tarda pas à se manifester de nouveau une fois dans la voiture, demandant à son aînée si elle maîtrisait l’art des tartelettes au citron, ce qui eut le mérite de la faire exploser de rire. La blonde n’était vraiment pas une experte en cuisine mais elle se débrouillait tout de même un minimum et mangeait des plus correctement. Puis si les tartelettes au citron qu’elle avait qualifié d’ombragées pour leur apparence légèrement cramée n’entrait pas encore entièrement dans sa liste de compétences, elle s’était promis d’y arriver. Et lorsque la demoiselle avait une idée en tête de toute façon, il était bien difficile de la faire dériver sur autre chose… « Tu sais, au début maman aussi était franchement nulle pour les faire. Mais avec un peu de persévérance, c'est devenue une professionnelle. Si tu voyais notre père, il a au moins pris dix kilos depuis qu'elle sait en faire ! » L’image de leur père avec une ribambelle de tartes au citron dans les mains la refit exploser de rire. « Maman regorge de talents, il faut bien l’admettre. Et si tu savais le nombre de cours de cuisine qu’elle a voulu me donner par Skype car elle considérait que je n’étais pas digne de sa cuisine ! J’ai cru plus d’une fois qu’elle allait me déshériter à force de lui dire que je mangeais des pâtes et des salades. Mais je lui ai promis de m’améliorer pour toi et elle m’a filé sa recette de tartelettes juste pour toi. Il faudrait qu’on essaie ensemble, il me manquait l’avis de l’experte en la matière la dernière fois. » Oui, elle lui proposait des après-midi cuisine et alors ? La bouffe, c’était sacré chez les Vermeer. Puis ça avait au moins eu le mérite de détendre considérablement l’atmosphère.

Puis après la nourriture, Hécate avait choisi de parler de ce qui semblait l’intriguer le plus dans la vie de Bonnie : sa vie sentimentale. Sauf qu’une fois n’était pas coutume, Bonnie n’avait rien à en dire. C’était triste à dire mais elle ne croyait pas aux relations amoureuses et n’avait connu que des déceptions qui l’empêchaient d’imaginer quoi que ce soit de sérieux avec quiconque. Pourtant ce n’était pas comme si elle n’avait pas essayé, qu’elle n’avait jamais eu de copain et qu’elle n’était jamais passée à l’acte, non. C’était juste que tout n’avait été que fiasco sur fiasco au point qu’elle avait préféré tout arrêter pour l’instant. Alors forcément, lorsque la rouquine venait sous-entendre qu’il y avait quelque chose avec Sawyer, elle ne pouvait pas plus se tromper. « Il est gay ??? Bon tu vas me dire, c'est pas une maladie et je ne vois pas en quoi il a du mal à s'accepter. » Sur ce point, Bonnie était bien d’accord avec elle. Il n’y avait aucune raison pour qu’il ne s’accepte pas… « C’est assez compliqué. Il y a aussi une question d’éducation derrière et de vécu personnel. Et le garçon qui lui tourne autour ne l’aide pas vraiment si tu veux mon avis. Enfin il est complètement paumé sur la question… » Elle répondait vaguement mais elle n’avait pas tellement envie d’en dire plus, c’était de toute façon bien trop complexe et ça ne regardait que Sawyer pour le moment même si Bonnie essayait de l’aider du mieux qu’elle pouvait.

Alors, pour radicalement changer de sujet, la jeune femme interrogea sa sœur à son tour sur la raison de son attitude à des années lumières de ce qu’elle avait l’habitude de connaitre. « Ne t'en fais pas. C'est juste que je suis un peu paumée en ce moment, j'ai l'impression de ne plus me reconnaitre. Tu sais, en fait je comprends pourquoi ton Sawyer a un peu de mal à s'accepter. Je suis exactement dans la même situation en ce moment. C'est même encore pire » WHAAAT ? Elle avait manqué des milliers d’épisodes là, ça n’allait plus, fallait qu’elle lui en dise plus ! « En quoi t’as du mal à t’accepter, qu’est-ce qu’il se passe ? » Les mots d’Hécate commençaient à l’inquiéter, surtout qu’à ses yeux elle n’avait aucune raison à avoir du mal à s’accepter… « Quoi qu’il puisse se passer, je suis là pour toi et tu ne mérites pas de te prendre la tête pour des personnes qui ne voient pas à quel point t’es merveilleuse. » Bon, elle n’était pas vraiment sûre que c’était le genre de choses qu’elle était censée dire mais sur le moment, c’était tout ce qui l’avait inspiré. Puis elle le pensait sincèrement surtout, et elle avait bien envie qu’elle le sache.
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Hecate A. Vermeer
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it's a new day, it's a new life (ft. bonnie) EmptyMar 1 Sep - 17:16


Hécate & Bonnie
Les années passent, l'écho s'évade
Bonnie était pour Hécate la personne la plus importante qui soit et les kilomètres qui les avaient autrefois séparées n'y avait pas changé quoique ce soit. Simplement, la rousse avait grandi et voulait avoir une certaine liberté. C'était d'ailleurs la principale raison pour laquelle elle s'était contenté de donner si peu de nouvelles à sa sœur. Mais elle s'était rendu à l'évidence, elle avait besoin de la blonde. C'était inévitable. Elle avait besoin de lui faire part de ses états d'âme que ses parents étaient incapables de comprendre. Bonnie était donc le seul et unique être humain à pouvoir l'aider. Cependant, les retrouvailles entre les deux sœurs ne semblaient pas être le moment propice pour Hécate de lui faire part de ses soucis. L'ambiance était comme qui dirait tendue mais il n'y avait pas la moindre raison pour que le vent ne tourne pas et que leur cohabitation se déroule à merveille. Et même si Hécate savait tout du passé de sa sœur et même quel était son ancien patronyme qui en ferait frémir plus d'un, la rousse était parfaitement sereine. Après tout, elle connaissait sa sœur et savait pertinemment qu'elle n'était pas aussi barge que ses parents biologiques. Mais la jeune fille devait avouer qu'appeler sa fille Bonnie en étant de grands criminels, c'était le comble de l'ironie. Sa sœur avait peut-être hérité du sens de l'humour de ces deux là...qui sait. Toutefois, Hécate ne considérait plus la jolie blonde comme une Kershaw mais bel et bien comme une Vermeer. Et même si Bonnie n'avait absolument pas les traits caractéristiques de la famille - à savoir une chevelure flamboyante et une taille relativement impressionnante - c'était sa sœur et celui qui osait dire le contraire subirait les foudres de la benjamine de la famille. Certes, elle avait eu du mal à accepter le fait de ne plus être le centre de l'attention mais elle avait fini par l'accepter.

Et aujourd'hui, Hécate remerciait intérieurement ses parents d'avoir accueilli Bonnie et de lui avoir fait le plus beau des cadeaux. Après tout, ses parents auraient pu se contenter de lui offrir un chien lorsqu'elle leur demandait sans arrêt d'avoir une petite sœur. Toutefois, sa mère était parvenue à convaincre son époux. Mais s'il y avait bien une chose qu'Hecate ne comprendrait jamais, c'était pourquoi avaient-ils adopté ? Aux dernières nouvelles, sa mère pouvait encore procréer. Néanmoins l'adoption était la plus belle chose qu'une personne pouvait faire pour un enfant. Que serait devenue Bonnie si les Vermeer ne l'avaient pas choisi ? Si leur choix s'était porté sur une autre petite fille au passé beaucoup moins difficile ? La jolie rousse ne voulait pas imaginer ce qu'aurait été sa vie sans elle. Avec qui, à part la blonde, aurait-elle pu partager son obsession de la nourriture? Même ses parents s'étonnaient de son métabolisme. Elle mangeait encore et encore jusqu'à n'en plus pouvoir et ne prenait pas un gramme. Et Bonnie n'avait pas mis bien longtemps avant de rejoindre le côté obscur de la force et faire comme sa sœur. Mais mis à part cette obsession, les deux filles partageaient un bon nombre de points communs. Tellement qu'il était possible de croire que le même sang coulait dans leurs veines. Cependant, Hécate ne voulait pas être une parfaite réplique de sa sœur et la demoiselle prenait un malin plaisir à faire tout le contraire de Bonnie. L'aînée était appréciée de tout le monde, Hécate faisait en sorte qu'on la déteste. La blonde était polie et courtoise, la rousse jurait comme il n'était pas permis. Bonnie n'était pas douée pour les relations amoureuses... Ah, Hécate non plus. Les Vermeer n'avaient pas la fibre pour ça visiblement. Mais la rousse n'était pas du genre à se plaindre et se plaisait dans son éternelle solitude. Elle y trouvait plus de points positifs que négatifs. Après tout, quand elle regardait les couples autour d'elle se déchirer pour un oui, pour un non, elle riait de leur situation. Elle ne voyait clairement pas l’intérêt de partager la vie de quelqu'un pour se faire pourrir l'existence par quelqu'un qui disait vous aimer. Alors non, Hécate n'était pas triste. Elle avait fini par accepter la situation et se disait aujourd'hui qu'elle n'était pas faite pour être en couple. Qu'il était trop difficile de l'aimer parce qu'elle aimait les autres beaucoup trop fort. Ils finissaient tous par fuir, voyant que la rousse s'attachait beaucoup trop vite. Mais aujourd'hui, Hécate ne s'attachait plus. Cependant, une personne échappait à la règle et merci dieu, ce n'était pas un homme. Quant à Persès, elle avait laissé tomber depuis un bon moment déjà. Pourquoi s'acharner pour quelqu'un qui se fichait d'elle ? Loin d'elle l'idée de généraliser, mais elle tombait toujours sur des idiots. Elle espérait juste qu'avec Ariadna ce serait différent. Que la brune ressentait la même chose pour elle. Ce n'était pas de l'amour, pas encore non. Mais Hécate n'en dormait plus la nuit et cherchait tant bien que mal le mot qui définissait ce qu'elle éprouvait pour la serbe.

Mais toute cette histoire pouvait bien attendre. Pour le moment, Hécate voulait simplement profiter de sa soeur et oublier Ariadna l'espace d'une journée. Et quoi de mieux pour cela que de parler tartelettes au citron, son unique amour. Hécate avait fini par demander à sa soeur si elle maitrisait ou non cet art ô combien complexe. « Maman regorge de talents, il faut bien l’admettre. Et si tu savais le nombre de cours de cuisine qu’elle a voulu me donner par Skype car elle considérait que je n’étais pas digne de sa cuisine ! J’ai cru plus d’une fois qu’elle allait me déshériter à force de lui dire que je mangeais des pâtes et des salades. Mais je lui ai promis de m’améliorer pour toi et elle m’a filé sa recette de tartelettes juste pour toi. Il faudrait qu’on essaie ensemble, il me manquait l’avis de l’experte en la matière la dernière fois. » avait répondu la jolie blonde après être parvenue à retrouver son calme. Et l'idée de passer des après-midi à goûter les tartelettes de Bonnie enchantait grandement la rousse. Au moins quand elle mangeait, elle ne pensait à rien d'autre et ce n'était pas plus mal. Quant au fait d'apprendre que la blonde se nourrissait exclusivement de salades et de pâtes lui valut un regard noir. La nourriture c'était sacré et savoir cela ne plaisait guère à la jeune fille. « Et bien maintenant que je vais vivre chez toi, t'as intérêt de manger correctement parce que je ne suis pas une tortue italienne. Les pâtes et la salade, tu vas vite oublier Bonnie !  » Hécate était catégorique sur ce point. Et sa soeur ne tarderait pas à prendre des cours de cuisine s'il le fallait. Puis ce fut au tour de la vie sentimentale de Bonnie d'être au coeur de la discussion. Vie sentimentale qui intriguait grandement Hécate depuis toujours. La rousse se mit alors à la questionner sur un certain Sawyer, seul prénom d'homme qu'elle avait entendu dans la bouche de son ainée. Manque de chance, il était gay. Elle qui pensait se mettre quelque chose de croustillant sous la dent, c'était raté.

« C’est assez compliqué. Il y a aussi une question d’éducation derrière et de vécu personnel. Et le garçon qui lui tourne autour ne l’aide pas vraiment si tu veux mon avis. Enfin il est complètement paumé sur la question… » La réponse de Bonnie était vague mais Hécate s'en contenterait. Après tout, ça ne la regardait pas et elle comprenait le problème. Puis la réaction des parents de Sawyer ne lui donnait pas vraiment envie de faire son coming-out durant le prochain repas de famille. Toutefois, Hécate ressentait le besoin d'en faire part à la blonde en espérant que sa réaction soit toute autre. « En quoi t’as du mal à t’accepter, qu’est-ce qu’il se passe ?  Quoi qu’il puisse se passer, je suis là pour toi et tu ne mérites pas de te prendre la tête pour des personnes qui ne voient pas à quel point t’es merveilleuse. » Pas autant que toi, murmura Hécate plus pour elle-même que pour sa soeur, les yeux rivés sur ses genoux. Elle ignorait complètement ce qu'elle pouvait bien dire maintenant. Puis elle se mit à chercher un paquet de cigarettes dans son sac se fichant bien de la présence de sa soeur. Leur mère absente, elle pouvait bien fumer. « Depuis un petit moment j'ai envie de te parler de quelque chose mais je ne savais pas comment aborder le sujet. Mais voyant ta réaction devant le fait que Sawyer soit gay m'aide un peu. » La rousse marqua une pause et tira sur sa cigarette histoire de se donner du courage.  « Je sais bien qu'on ne devient pas bisexuelle du jour au lendemain, que dans le fond je le suis depuis toujours mais je l'ai remarqué il n'y a pas si longtemps. En fait, je ne sais pas si on peut parler de bisexualité étant donné qu'une seule fille m'attire. Quand je suis sur le cour de tennis face à elle, je ne suis pas foutue de jouer correctement. A ton avis, pourquoi elle gagne toujours ? Ce n'est pas mon jeu le problème, c'est elle. Je ne suis pas amoureuse d'elle mais je présente tous les symptômes.» Hécate n'avait pas besoin d'en dire plus. Juste a observer Bonnie, elle savait qu'elle avait compris. 
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