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What if i test my breaking point EmptyMar 18 Nov - 14:18


If I have a near-beer, I’m near beer. And if I’m near beer, I’m close to tequila. And if I’m close to tequila, I’m adjacent to cocaine.
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Il en avait rêvé de ce jour. Du jour ou il serait libre. Du jour ou il ne serait plus attaché à rien, à elle. Du jour ou il ne se sentirait plus obligé. Ah il l’avait cherché ce jour. Il s’était plaint, il avait trompé, il avait crié, il avait menti, il avait trahis. Sans aucun doute, il l’avait cherché. Il n’en pouvait plus, des cris, des reproches, des remords, de la culpabilité. Il n’en pouvait plus de l’impuissance, de la certitude que ça n’irait pas mieux. Il n’était pas bâti pour rendre une femme heureuse, alors il avait choisit d’abandonné. Il avait décidé que cela serait plus simplement autrement. Et ça l’était. C’était si simple autrement. Enfin simple, disons qu’il n’y avait aucune attente, pas de demande. Si ce n’était pour elle, il pouvait se laisser aller. Ses potes le supportaient cons, enivré, et nocifs, ou au pire, ils n’avaient qu’à continuer avec leur vie. Eux, ils grandissaient tous quelque part. Bon c’était pas toujours glorieux, mais ça le ferait. Ils étaient tous moins cons que lui, de toute façon. Alors oui, tout ça, il l’avait cherché. Il ne pouvait même pas s’en énerver, ou pleurer - pas qu’il soit le genre de gars qui pleure. Oui, tout ça, il l’avait cherché, il en avait rêvé, et pendant un temps il s’en était vanté. Il s’en était peut être vanté parce que Parker n’aurait pas supporté ses pleurnicheries. Lui non plus cela dit, Jackson est lucide, Jackson assume, Jackson l’a cherché, Jackson l’a dans le cul. Point barre. Et puis avec Parker c’était simple d’oublier, de ne plus penser, de s’échapper. Parker il était aussi brillant que Jackson pouvait être con. Et avec Parker, Jackson était souvent plus con que jamais. Comme s’il fallait beaucoup de connerie pour contrebalancer le génie démoniaque de Parker. Alors forcément, lorsqu’il trainait avec Jackson, il n’avait pas trop à s’en faire. Sa vie de trentenaire fraichement célibataire avait roulé tordu comme sur des roulettes en compagnie de Parker. Mais Parker était à Londres, et maintenant c’était tout une autre histoire. Parker était à Londres pour une sombre histoire de divorce, et Jackson pouffait déjà à l’idée de l’imaginer marié à la Hamilton. Jackson ne comprenait pas le deal, le problème d’un mariage aussi fumeux que… Jackson ne comprenait jamais rien. Et Jackson ne voyait jamais rien non plus. Il était pas capable de comprendre à quel point ça devait bouffer Deklan, et à quel point ça ennuyait peut être Ash. En même temps fallait atteindre un tout nouveau niveau de masochisme pour s’enticher du Bernstein. Deklan je dis pas, Isla est peut être un peu trop intense et chiante pour Jackson, mais elle a ses qualités, et il marche bien à deux, étrangement. En même temps Ash, quand on y penses, elle n’a jamais eu un goût particulièrement brillant en matière de mec… Lui, Leo, Parker… Damn girl ! Mais ce n’était pas la question. La question c’était qu’abandonné dans la garçonnière du Bernstein pendant que ce dernier réglait ses obscures affaires, Jackson se trouvait être en roue libre. Et il n’y avait rien de pire qu’un Jackson en roue libre. C’était même absolument ingérable. Bien sûr il était assez peu rester à l’appartement du Bernstein. Il aurait été capable de lui rendre en cendre - ne jamais sous estimé le niveau de connerie d’un Jackson en roue libre. Parce qu’un Jackson en roue libre c’est un Jackson qui accepte qu’il n’a plus aucune estime de sois, plus aucun futur devant lui, et qui sans être suicidaire, va vouloir se prouver qu’il encore bel et bien vivant, et que ses actions ne sont pas sans conséquence. Il s’énerve, il veut qu’on le cogne, il veut être puni. Il veut souffrir ce qu’il a fait souffrir. Il cherche une justice dans ce bas monde. Il cherche à comprendre sans vraiment écouter les réponses qu’on lui donne. Il se lance dans une course à la destruction, avec comme seul but, tomber sur une illumination céleste, ou alors en finir, peut importe la manière.

Jackson avait été peu de fois en roue totalement libre. Il avait eut plusieurs dur période, plusieurs échec. Mais la roue libre, il ne pouvait en citer que deux, qu’une seule avant celle là. La première, la seule, était sans aucun doute celle qui remontait à la disparition de sa soeur. Et tout le monde savait comment elle finissait. Trois ans de prison pour un sois disant homicide involontaire, et accessoirement possession et ingestion de cocaïne. La question qui semblait se poser, était donc, ou se finirait celle là, s’il se laissait réellement aller. Pour le moment il en était loin. Il testait ses résistances à l’alcool, et depuis le temps, il n’y avait rien qu’il n’avait pas tester dans le domaine. Il testait les accélérations de sa voiture dans les rues supposées désertes au milieu de la nuit. Mais là encore, il avait fait, il avait vu, il savait faire. Il avait déjà conduit dans tous les états, et pour un mec aussi pitoyable que lui, il devait franchement avoir le cul bordé de nouille. Non, cette fois-ci, il était sobre encore, et il ne semblait rien faire de vraiment dangereux. Il ne semblait rien faire qui serrait capable de l’apaiser vraiment. Chaque interaction, aussi courte qu’elle pouvait être qu’il avait avec Callie se soldait par un cuisant échec, et le dégoût qu’il éprouvait pour lui même grandissait de plus en plus. Et ni l’alcool, ni la vitesse, et encore moins les filles n’étancheraient un quelconque besoin d’oublier, de sortir sa tête du trou, et de n’être plus rien. Il avait fallu quoi… Quelques heures ce soir là, pour qu’il descende un mauvais whisky, qu’il prenne les clés de sa bagnole, et qu’ils conduisent, déjà bien entamé jusqu’à la partie de Los Angeles qui se vautrait dans le fric et dans les paillettes. Oh, il aurait pu faire quelque chose de bien con là bas, mais il avait une meilleure idée. Il ne venait pas à Hollywood pour vomir sur le fric, pour ramasser une pauvre actrice en robe je ne sais quoi ou n’importe quoi. Il avait besoin d’Ilies. Ilies résoudrait son problème. Ilies avait forcément de quoi. C’est le problème lorsqu’on s’est éloigné du monde de la drogue, c’est à la fois si simple et si compliqué d’y retourner. Il se gare en bas, range les clés dans sa poche et arrive devant la porte de son ami. Ami, ouai, c’est bien l’un des rares dans le milieu qui puisse être un ami. Un ami plein aux as, la vie, elle est drôle tout de même. Il cogne à grand coup, il s’appuie contre le rebord de la porte et commence à rigoler nerveusement. Son esprit se souvient à peine de la sensation, il essaye de retrouver, il creuse le manque, l’envie. Il veut tout oublier. La porte s’ouvre, et il est là, à rire comme un abrutit, il tend une autre bouteille, un autre whisky, moins mauvais, même bon quand on y penses. Il appuie la bouteille sur le torse de son ami, il entre sans trop poser la question. « Ilies, Ilies, Ilies… Tu sais ce que je te disais la dernière fois qu’on discutait de cocaïne ? » Lui, il ne s’en souvient plus, mais il est près à parier qu’il est sur le point de se contredire.
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