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It must be a mistake | Olivia & Owen
Ellen C. O'Ceallaigh
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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 9 Nov - 23:25





It must be a mistake

Avec Olivia R. O'Ceallaigh



Enfin, ce jour tant attendu était arrivé. Depuis le temps que j’attends de le revoir. Une éternité. J’ai appris il y a quelques jours qu’il était à Los Angeles lui aussi. Alors je ne devais pas rater l’occasion de revoir mon cher frère. Cela fait maintenant trois jours que j’ai appris qu’il était en ville et malheureusement, je n’ai pas pu me libérer avant. Aujourd’hui c’est mon jour de repos alors c’est le moment ! Ce matin, je lui avais passé un coup de fil pour qu’on puisse se voir, mais apparemment il était en vidéoconférence à ce moment-là alors il m’a juste dit de passer chez lui en m’envoyant par la suite son adresse par sms. Il avait l’air pressé mais ça ne m’étonnait pas. Après tout, il avait beaucoup de responsabilités avec son boulot, enfin je suppose. Je devais le retrouver chez lui vers 15h. Bien, j’y serais un peu avant ! J’ai tellement hâte de le retrouver.

En attendant,  il fallait bien que je m’occupe, histoire de passer le temps. Il n’était que 11h du matin, alors du temps à tuer, j’en avais… alors du coup, je restais chez moi, vautrée dans le canapé avec Killian, histoire de rattraper le temps perdu avec lui aussi. On avait regardé un film, puis on avait discuté. C’est dingue comme passer du temps avec sa famille fait un bien fou ! Du coup, je n’avais pas trop vu le temps passer et voilà que l’heure approchait.

J’envahissais donc la salle de bain pour me préparer, enfilant une robe rouge et me maquillant légèrement. Je ne me faisais pas spécialement belle pour mon frère, c’est juste que je ne supportais pas de sortir si je ne me trouvais pas présentable. Les cheveux bien coiffés, un coup de parfum pour finir et hop ! J’attrapais mon sac à main noir et enfilais mes chaussures rouges à talons et je sortis de mon appartement. Killian était déjà sorti, il avait un rendez-vous. Je regagnais rapidement ma voiture pour m’installer derrière le volant. J’avais vraiment hâte d’y être ! A tel point que j’étais largement en avance. Je parcourais la ville au volant de ma voiture, pestant contre chaque feu rouge. Toujours des obstacles quand on est pressée !

Enfin, j’arrivais enfin à son adresse, avec une demi-heure d’avance. Je restais quelques secondes dans la voiture après l’avoir garée. Pourquoi est-ce que je me sentais nerveuse ? Cela n’a aucun sens, ce n’est qu’Owen, mon frère. Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? Bon sang, c’est stupide. Je respirais un grand coup avant de sortir de la voiture, me dirigeant d’un pas décidé et plein d’assurance vers la porte d’entrée. Il fallait que je reprenne contenance. Je soufflais un grand coup avant de sonner à la porte. Le moment tant attendu approche ! Je souriais déjà. La poignée finit par tourner et la porte s’ouvrit. Je retenais limite mon souffle. Mais mon sourire disparut en un éclair en voyant une blonde derrière la porte. Je fronçai les sourcils un instant, cherchant le numéro de la maison des yeux. Je suis pourtant à la bonne adresse… Qui est cette jeune femme blonde ? Peut-être une amie, ou une femme de ménage ? Ou encore sa copine ? Quoique, ce n’est pas trop son genre de se caser… Peu importe, je suis là pour mon frère. Je repris un air un peu plus assuré.

« Bonjour. Est-ce qu’Owen est là ? »

J’affichai de nouveau un sourire, après tout, peu importe qui elle est, c’est mon frère que je suis venue voir.




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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyMar 11 Nov - 22:19
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Continuons de prétendre que je m'en fiche royalement et que cela ne me gêne absolument pas de voir de parfaites inconnues attendre impatiemment dans ma cuisine le retour de mon mari.
J'avais la paix, enfin. Parti à neuf heures faire je ne sais quoi, Owen n'avait pas prévu de revenir avant le milieu d'après-midi, me laissant plusieurs heures de solitude et de liberté... Enfin de liberté... La liberté de faire tranquillement le travail en retard que je devais faire. Ainsi, je commençais par la lecture d'un manuscrit que je terminais aux alentours de onze heures et demie, avant de m'offrir une petite pause avec une bonne douche chaude. Je profitais que mon repas chauffe dans le four pour rédiger ma critique sur le manuscrit et l'envoyais sur le mail de mon patron, avant de me nourrir tout en revérifiant nos agendas respectifs. Puis après quelques mails échangés avec des collègues de New York sur les nouvelles rumeurs dans le milieu professionnel et dans les couloirs du bureau, je me décidais enfin à accomplir ma petite vengeance, attendant depuis une semaine.

Ainsi, je saisie mon téléphone et composait le numéro que j'avais sur un petit post-it virtuel sur le bureau de mon d'ordinateur et attendit. Manque de chance, je tombais sur la messagerie. Qu'à cela ne tienne. « Salut Janice, c'est Olivia Penrose... O'Ceallaigh... », dis-je d'une voix rapide, heureuse d'avoir testé mes talents d'actrices ses dernières semaines et de me savoir assez sûre de moi pour jouer la voix mal assurée... justement. « Écoutes, je crois que j'ai fait une bêtise. Le bureau s'est trompé de numéro quand la femme de Stanley James a appelé pour parler à son assistante et je crois que j'ai malencontreusement dis à sa femme que de toute manière, tu ne serais pas joignable puisqu'en vacances dans le Maine. Elle a un peu crisé en disant que James était censé être dans le Maine pour voir quelqu'un de sa famille gravement malade et elle a dit un truc à propos du fait qu'il s'était remis à se taper ses assistantes » Je souris malgré moi, avant de perdre rapidement ma joie. Bordel, je fréquentais bien trop Owen O'Ceallaigh. J'étais devenue aussi machiavélique que lui. Et le pire, c'est que je commençais à aimer réellement ça. Cette garce avait manqué de ruiner ma vie en dévoilant par « accident » à ma personne à prévenir en cas de problème - à savoir ma sœur cadette - que j'étais mariée depuis peu à mon supérieur hiérarchique. Cette petite vengeance était bien méritée. D'autant que je n'avais pas réellement eu de contact avec l'épouse James et que tout ce qui se passerait ensuite ne serait donc absolument pas ma faute, ni mon ressort.

« Bref, j'ai essayé de lui dire que le Maine était quand même grand et que c'était probablement une étrange coïncidence, mais je ne sais pas... je ne sais pas du tout si elle m'a cru alors... je suis désolée Janice... » Je raccrochais, souriant de nouveau. Oh oui, je devenais machiavélique. Bon sang, il fallait que je m'éloigne de ce type au plus vite. Heureusement que ma famille pourrait me servir de garde-fou... non ? Eux les fous... Merde...

Prise dans mes réflexions, je mis quelques secondes à calculer qu'on avait sonné à la porte. Qui cela pouvait-être ? Certainement pas un membre de ma famille. Ils ne sonnaient jamais. Enfin si, je luttais pour, mais ça m'étonnait qu'ils aient retenus la leçon aussi rapidement. Ouvrant la porte, je ne me retrouvais effectivement pas devant un membre de ma famille, mais devant une magnifique brunette aux yeux océans. Des yeux qui me semblaient familiers, mais sur un visage qui ne me disait absolument rien. Je fronçais les sourcils, me demandant ce que voulait l'inconnue, quand celle-ci répondit à ma question en me demandant si Owen était là. Géniale, une conquête qu'il avait cru bon de ramener à la maison alors même qu'il n'était pas là. Je levais les yeux au ciel en soupirant. « Il pourrait au moins s'arranger pour faire venir des femmes quand il est là », soupirais-je, plus pour moi-même que pour la jeune femme. « Il ne devrait plus tarder, mais non, il n'est pas encore à la maison. Mais je vous en prie, entrez ! », dis-je en m'effaçant pour lui laisser la place, commençant déjà à repartir dans la cuisine pour ranger mon bazar. « Fermez la porte derrière vous.. qui que vous soyez ! » Si je laissais tout en plan sur la table quand il rentrerait, il trouverait surement à y redire, surtout s'il avait invité une conquête. En pleine journée, en plus putain. Comme si quelqu'un ne pouvait pas débarquer à l'improviste.

Il fallait que je ramène tout dans ma chambre rapidement. Je ne tenais pas spécialement à assister à une séance papouille sous mon propre toit... même si la maison tenait toujours plus de la sienne que de la mienne.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyMer 12 Nov - 0:04





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Avec Olivia R. O'Ceallaigh



Le moins que l’on puisse dire c’est que la demoiselle blonde n’avait pas l’air ravi de me voir, bien qu’elle ne me connaisse pas. Elle fronça les sourcils tout d’abord, j’avais l’impression de la déranger. Mais mes doutes furent fondés en voyant sa réaction lorsque je lui révélai ce pour quoi j’étais là. Elle leva les yeux au ciel et soupira… Ah ok. Mon frère n’a pas le droit d’avoir de la visite ? Elle veut le garder pour elle ? Il est hors de question qu’elle en ait l’exclusivité ! J’ai passé des années sans le voir, il est grand temps qu’on me le rende, ou au moins qu’on le partage, qui qu’elle soit… Et qu’est-ce qu’elle entend par là ? Faire venir des femmes ? Est-ce qu’elle me prend pour l’une de ses conquêtes ? Navrée ma chère, Owen est un bel homme, certes, mais je ne fais pas dans l’inceste. Qui peut-elle bien être ?

Evidemment qu’il ne va pas tarder, c’est lui qui m’a dit de venir pour 15h, dans une vingtaine de minutes, il devrait être là, théoriquement. A la maison. Est-ce qu’elle vit ici aussi ? Qu’est-ce qu’elle est ? Sa femme de ménage ? Une collègue ? Une assistante ? Je ne vois rien d’autre. Une petite amie n’aurait pas réagi de cette façon. Et surtout, si elle imagine que je vais me taper mon frère, elle ne m’aurait pas fait entrer. Ce détail m’intéresse fortement, je veux savoir qui elle est, c’est plus fort que moi, je suis curieuse. J’entrai donc à sa suite, la voyant déjà repartir. Hum… Qui que je sois… Si tu savais. Je refermais donc la porte. Ok, et maintenant ? Madame s’est sauvée je ne sais où pour me laisser en plan dans l’entrée. Je ne vais certainement pas restée plantée là.

Je traversais alors le salon à sa suite pour la rejoindre dans la cuisine, jetant un coup d’œil au passage à la décoration des pièces. Et là, aucun doute, je reconnaissais bien la maison de mon frère. Déjà, des canapés noirs en cuir, quelques décos irlandaises par-ci par-là mais j’ai surtout l’impression de sentir son parfum dans l’air. Bref, j’arrivais dans la cuisine, je m’adossais contre une chaise, croisant les bras et les pieds, ne la quittant pas des yeux.

« Owen est du genre à ramener beaucoup de filles chez lui ? »

Je connaissais déjà la réponse. On a beau avoir été séparé un bon bout de temps, on est quand même resté en contact, et puis, je le connais par cœur. Il ne peut rien me cacher. Ce que je voulais surtout, c’est voir comment elle parlait de lui. Ainsi, je pourrais sentir si elle l’apprécie ou pas. Pas forcément dans ses paroles, mais dans ses gestes, ses réactions, ses mimiques. Je suis très observatrice et avec mes patients, je dois souvent prendre en compte le non-verbal, le menteur, je les reconnais. Après tout, si elle le dénigre ou le critique, c’est qu’elle ne le porte pas dans son cœur. Mais dans ce cas, qu’est-ce qu’elle fait chez lui ? Elle garde sa maison quand il est absent ? Autant lui demander directement.

« Vous vivez ici ? »

Elle est peut-être sa colocataire. Ah oui, possible aussi. Je finirais par savoir qui elle est. Je jetais un œil à l’horloge suspendue au mur, l’heure approche. Je vais enfin pouvoir revoir mon frère, depuis tout ce temps. Un petit sourire s’afficha alors sur mon visage à cette pensée.




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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyLun 17 Nov - 20:17
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Continuons de prétendre que je m'en fiche royalement et que cela ne me gêne absolument pas de voir de parfaites inconnues attendre impatiemment dans ma cuisine le retour de mon mari.
J'en ai assez de tout ça. Assez de jouer en permanence sur le fil. Je ne suis pas funambule bordel. Le deal de départ ne comprenait pas ça. Je savais que c'était ma faute. C'est moi qui avait voulu rester. Moi qui avait égoïstement quémandé qu'il reste avec moi. J'aurais pu le laisser rentrer. J'aurais pu lui demander le droit de rester, l'exiger, démissionner... J'aurais pu tout quitter pour ma famille et le laisser repartir à New York, mettre cette histoire derrière nous, mais non. J'étais liée par contrat, j'avais tenté d'en abuser et je m'en mordais les doigts maintenant. Condamnée à subir ses sous-entendus sur cette foutue nuit où je l'avais laissé me saouler pour ensuite coucher avec lui. Condamné à le voir prendre un malin plaisir à ramener des conquêtes depuis. Oh les blondes aux yeux verts lui faisaient tant plaisir... parce qu'il avait bien remarqué que pour une raison que je ne m'expliquais pas, elles m'énervaient plus que les autres. Il ne pouvait pas le faire en pleine journée. Il allait falloir qu'on discute à ce propos.

Le moins que l'on puisse dire sur celle-là, c'est qu'elle ne manquait pas d'air. Voilà qu'elle prenait déjà ses aises, posant toutes les questions qu'elle voulait. S'il ramenait beaucoup de filles ? Certainement pas autant qu'il le voudrait, mais il avait au moins la décence d'essayer de limiter les allées et venues devant les voisins, dans une maison risquant à tout moment l'invasion Penrose. Je ne lui fis pas le plaisir de répondre, cependant, me contentant d'empiler dossiers, manuscrits et ordinateur, passant un coup d'éponge là où j'avais fait mon repas - cuisiner aurait été un bien trop grand mot quand je m'étais contenté d'ouvrir une boite de surgelée et de la mettre dans le four. « Faisons simple. Soit vous connaissez déjà la réponse, soit vous n'avez pas envie de le savoir et dans un cas comme dans l'autre, je n'ai pas envie d'entrer dans ce jeu-là. Attendons simplement en silence qu'il revienne et peu importe la raison de votre présence ici, moi je serais juste ailleurs. » Au mieux cela faisait penser à l'épouse ayant abandonné tout espoir de fidélité, au pire à une assistante jalouse de voir mille filles débarquer chaque jour dans les bras de son patron si sexy - Attend, quoi ? Sexy ? Okay, ma grande, toi il te faut vraiment un verre ! -. De toute manière je m'en fichais. Je ne voulais pas savoir et pas imaginer et j'avais juste à attendre dans quelques heures pour ne plus revoir cette fille.

Manque de chance, celle-ci semblait décidée à faire la conversation. Les autres avaient au moins eut le mérite de vouloir me virer tout autant que j'avais eu envie de les voir disparaître. Mais bon... elle avait du temps à tuer en attendant que le prince charmant de pacotille arrive sur son fier destrier. Je souris avec ironie lorsqu'elle me demanda si je vivais ici. Posant mes deux mains sur le meuble, je hochais la tête en regardant autour de moi. « C'est vrai que ça fait trop garçonnière ici. Il faudrait que j'investisse plus les lieux, que je mette ma touche personnelle. » Je jetais l'éponge - au sens propre, pas au figuré - dans l'évier et reposait mes mains sur le plan de travail. « Peut-être mettre quelques photos. On en a assez pour décorer l'appartement après tout et celle de notre mariage irait tellement bien à côté de la télévision... Il faudra que je lui en parle. » J'avais l'air aigri. Pas du tout désireuse de voir cette fille ici - ce qui était plutôt le cas - et aigri - ce qui n'était pas le cas... Pas du tout. Je me refusais à le croire -. « Mais assez parlé de moi, je ne suis que l'épouse. Dites-moi plutôt comment vous avez rencontré mon cher petit mari ? »


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyLun 17 Nov - 21:42
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Le fait de savoir si mon frère ramenait beaucoup de filles ou non ne m’intéressait pas plus que cela en fait. Je me fiche un peu de sa vie sexuelle, si elle est bien remplie, tant mieux pour lui, s’il ne se contente que du minimum, grand bien lui fasse. A vrai dire, ce n’était pas ce qui le concernait qui m’intéressait réellement en cet instant précis. Je voulais plutôt étudier sa réaction à elle, surtout après la première réflexion qu’elle a faite en me voyant. Qu’est-ce qu’elle entendait réellement par là ? Mais suite à ma question, je n’eus pas la réaction que je voulais, du moins, elle ne fut pas verbale. Elle avait carrément préféré ignorer la question et continuer son rangement. D’accord. Je me décalais de la chaise lorsqu’elle passa un coup d’éponge sur la table, et croisais les bras en la regardant faire. Est-ce vraiment le moment de faire ça ? On discute là il me semble. Ou du moins, je parle seule.

Elle finit tout de même par me répondre – enfin, c’est vrai que nettoyer la table était plus important. Mais le ton de sa voix ne me plaisait pas. Je haussais un sourcil en l’écoutant. Outrée. Voilà comment je me sentais. Et l’expression de mon visage reflétait bien ce que je pensais. Pour qui se prend-elle ? Qu’est-ce que c’est que cette mal aimable ? J’ai juste l’impression d’être en face d’une grosse frustrée en fait là. C’est quoi son problème ? Elle a un sérieux souci, ça c’est certain.

« Quelle amabilité… Vous êtes toujours aussi… froide ? »

Non mais franchement… Va boire un coup, ça te fera du bien. Mais peu importe, je suis plutôt têtue et j’avais quand même posé une autre question. Je voulais savoir ce qu’elle faisait chez mon frère. Cependant, le sourire qu’elle esquissa n’était pas réellement rassurant, dans le sens où je sentais que je n’allais pas apprécier la réponse. Elle m’affirma alors qu’il fallait qu’elle y mette sa touche personnelle, j’en conclus donc qu’elle vivait bel et bien ici. Elle continua ensuite en me parlant de photos, oui comme beaucoup de gens. Beaucoup aiment décorer leurs habitations avec des photos souvenirs. Pourquoi pas. Mais alors qu’elle continua de déblatérer ses explications, je tiquai sur un mot. Mariage. Le mariage de qui ? Attendez une minute, on parle bien de mon frère là ? Owen O’Ceallaigh ? Je ne me suis pas trompée de maison hein ? Mon sourire avait disparu. Mes sourcils se froncèrent alors que je ne comprenais pas ce dont elle me parlait. Ses derniers propos finirent de m’achever. Littéralement. Epouse, mari. Non. Impossible. Soudainement mes jambes ne me tenaient plus, il fallait que je m’assoie. Pour se faire, j’écartais la chaise devant moi pour m’y laisser tomber. Bouche entrouverte, yeux grands ouverts, c’est limite si on ne venait pas de m’annoncer une nouvelle terrible.

« Vous… »

Les mots me manquaient, bloqués dans ma gorge.

« Sa… »

Femme.

« Ma… »

Belle-sœur.

« Impossible… »

Il était clair que je tombais des nus. Owen, marié ?! Vraiment ?!

« Mais… »

Depuis combien de temps ? Comment ? Où ? Pourquoi ? Pourquoi je n’ai pas été invitée ? Non mieux, pourquoi je ne suis pas au courant ? Tellement de questions s’enchainaient dans mon esprit qu’au final, j’étais incapable d’en prononcer une seule. A tel point que sa propre question, je l’avais totalement oubliée… Je posais mes coudes sur la table et mes mains devant ma bouche. Je ne pouvais pas y croire. Il fallait que je m’assure qu’on parle de la même personne.

« Owen O’Ceallaigh ? Marié ? Vraiment ? »

C’est tout simplement inimaginable. Dans cette famille, à part nos parents, on est allergiques au mariage…



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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyLun 17 Nov - 23:00
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J'étais insupportable... Enfin je m'insupportais moi-même. Ce comportement de femme jalouse ne me ressemblait absolument pas... ou plutôt si, je connaissais cette attitude, sauf que je refusais de dire que c'était elle que je voyais au travers de mon corps, parce que je détestais ce que cela signifiait. Je n'étais pas jalouse quand je n'avais pas de raisons de l'être. Quand j'étais avec un homme et donc que j'avais totalement confiance en lui. Mais avant ça, quand je n'étais pas en couple, quand la confiance n'était pas encore établie entre le garçon qui me plaisait et moi, j'étais d'une jalousie presque maladive et j'avais des réactions plutôt voyantes, ne supportant pas de voir une fille approcher, balançant des choses blessantes, dans le but de les faire fuir. Oh j'avais été un tel monstre quand Miccah Withely avait commencé à me plaire et que j'avais commencé à me rapprocher de lui, avant que nous ne nous mettions vraiment ensemble... Et puis nous avions échangé notre premier baiser, puis notre deuxième et rapidement, nous nous étions mis ensemble et le monstre de jalousie que j'étais avait complètement disparu, ne laissant que la fille agréable. J'avais toujours été comme ça... Mais ça n'était pas ce que j'étais là. Ça n'était pas moi, jalouse des filles qui pouvaient approcher Owen. Je ne craquais pas - pas même un petit peu - pour Owen O'Ceallaigh...

Je me mordis la lèvre quand elle souligna ma froideur et mon amabilité, mais poursuivait sur les photos, la décoration de l'appartement et sur ma question pour savoir qui elle était au juste pour Owen, plutôt que de m'appesantir dessus... Enfin jusqu'à ce que je constate sa réaction face à ma révélation sur mon lien marital avec Owen. Je la regardais attentivement alors qu'elle émettait quelques mots, incohérents sous la surprise. « Vous... » Oui, moi ! Moi la femme ! Enchantée, mademoiselle, je viens, je fais comme chez moi et je ne me présente même pas - qui parlait de politesse ? Bon d'accord, je ne lui avais pas demandé son nom, mais quand même ! « Sa... » Oui, sa femme, on avait déjà convenu de cela ! « Ma... » Quoi ? Ma quoi ? Okay, là je ne suivais plus. Un fusible avait-il définitivement grillé dans sa caboche brune ? « Mais... » Oui, mais ? Mais quoi ?

La femme semblait vraiment bouleversée d'apprendre qu'Owen était mariée et après un soupir, je me posais sur une chaise face à elle, croisant les bras sur la table, alors qu'elle s'interrogeait sur le fait qu'on parlait bien d'Owen O'Ceallaigh. Je souris doucement, comme pour m'excuser. « Je m'appelle Olivia. Olivia O'Ceallaigh », je me sentais obligé de préciser. « Désolé pour mon ton de tout à l'heure. Les vieilles habitudes. Owen a longtemps pensée que j'étais en vérité un robot avant... » Avant quoi ? Allais-je vraiment dire à une femme dont je ne connaissais pas le nom que j'avais couché avec Owen et que c'était ce qui lui avait permis de savoir que j'étais vraiment humaine ? Qu'il avait fallu qu'il me fasse boire et me pousse dans mes retranchements pour découvrir une part de l'humaine sous la couche professionnelle de parfaite petite assistante ? Elle n'avait pas besoin de savoir ça et je ne voulais parler de ça à personne. Je souris une nouvelle fois doucement, avant de reposer mes yeux sur la brune. « Et vous vous appelez ? » Allait-il m'en vouloir de faire amie amie avec une fille qu'il avait ramené à la maison ? Allais-je vraiment faire amie amie avec une fille qu'il avait ramené à la maison ? En tout cas, j'étais touchée d'en rencontrer enfin une qui réagissait plutôt normalement en apprenant que j'étais la femme d'Owen. Celle-ci semblait au moins avoir un peu d'amour propre.


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Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’étais choquée d’entendre cette révélation. Comment mon frère avait-il peu faire ça dans mon dos ? Dans notre dos à tous ? On discute par sms de temps en temps, même via les réseaux sociaux, enfin seulement skype vite fait parce que je sais que c’est un homme très occupé. Mais jamais ô grand jamais il n’a mentionné son mariage ! Pour quelle raison ? Pourquoi s’en cacher ? Parce que là, je refuse de croire qu’il a oublié. Ce n’est pas le genre de chose anodine qu’on oublie. Est-ce qu’il a coupé les ponts à ce point-là ? Comment peut-il faire ça à sa propre famille ? Alors que c’est ce qu’on a de plus cher au monde. Là pour le coup, je me sentais trahie, blessée. Littéralement mise de côté. Et comment vont réagir les parents ? Comment maman va réagir en apprenant que son fils ainé est marié ? Si moi je me sens mal, je n’ose pas imaginer ce que ma mère ressentira. Pour le coup, j’étais déçue de son attitude. Après la surprise, vint la déception. Je venais de me prendre un sacré coup au moral.

J’avais le regard perdu dans le vide et j’étais perdue dans mes pensées lorsqu’elle reprit la parole pour me confirmer qu’on parlait bien de la même personne. Evidemment. Je posais mes yeux sur elle, l’écoutant se présenter. Olivia O’Ceallaigh. Plus aucun doute possible. Mon traitre de frère s’est bien marié dans le dos de la famille. Je lui en voulais pour ça. Il sait pourtant à quel point on est très porté vers la famille. Même si la plupart est à Dublin, ils auraient fait le voyage. Ma pauvre mère… Déjà qu’il lui a brisé le cœur en partant, mais alors là… Elle me sourit gentiment. C’était gentil de sa part, mais pour ma part je n’avais aucunement envie de sourire. Elle s’excusa ensuite pour le ton que je n’avais pas aimé. Là voilà qui se montrait compatissante à présent. Elle avait agi comme une femme jalouse, ça ne faisait aucun doute maintenant. Qu’elle se rassure, je ne suis pas là pour coucher avec son mari… Quelle horreur. Mais elle se coupa dans sa phrase. Avant quoi ? Il manquait quelque chose là. J’attendais la suite. Mais elle n’arriva jamais. Au lieu de ça, elle me demanda mon nom. Oh. Alors là, si Owen lui a parlé de sa famille – ce qui m’étonnerait en fait – et que je lui donne mon prénom, elle saura qui je suis. Dans le cas contraire, connaitre mon nom ne lui apportera rien. J’hésitais… Mais après tout, elle m’avait donné le sien…

« Ellen. »

Sauf qu’elle avait coupé sa phrase précédente, sans me donner la fin…

« Avant quoi ? »

Mais quelque chose me chiffonnait. Ils sont mariés n’est-ce pas ? Un couple marié se doit d’être fidèle non ? Voilà pourquoi je suis contre le mariage, bref. Si mon frère veut se caser avec une seule fille pour le reste de sa vie, c’est son problème. Mais alors, pourquoi est-ce qu’elle le laisse ramener des filles ? Sous leur toit ? Un couple marié n’est pas censé faire ça. Ou alors je n’y comprends plus rien…

« Mais… Si vous êtes mariés. Pourquoi vous le laissez ramener des filles ici ? Sous votre toit conjugal ? »

Je suis très mal placée pour poser cette question, ne connaissant pas la notion de fidélité, mais ça me perturbe, en sachant qu’elle a l’air d’être une sacrée jalouse. Comment peut-elle tolérer ça ? Quelque chose n’est pas très clair dans tout ça. Ou alors, elle aime se faire du mal, au choix. Mais dans ces cas-là, il ne faut pas se marier.

Mais avant qu’elle ne puisse répondre à ma dernière question, un bruit de moteur se fit entendre à l’extérieur. Le bruit cessa après un petit crissement de pneu… Je jetais un œil à l’horloge, un quart d’heure de retard. Heureusement qu’il m’a donné rendez-vous chez lui à quinze heure… Owen… Je savais que c’était lui qui rentrait. Ça ne pouvait être que lui. La déception que je ressentais, fit place à l’énervement. Il va m’entendre. Non seulement il est en retard, mais en plus, il m’a caché son mariage… Attendons sagement qu’il rentre et qu’il passe dans la cuisine, il ne sera pas déçu du voyage.



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15h. J’avais cette indication dans le coin de ma tête sans pour autant mettre le doigt sur ce à quoi ça correspondait. Avant de partir de ma réunion avec des clients et d’autres collègues dans un hôtel ce midi, j’avais pourtant regardé dans mon agenda. Mais je n’avais rien noté. Tant pis, de toute façon, depuis que je me suis levé, je n’ai qu’une obsession en tête. Mon nouvel achat. C’est pourquoi j’avais mangé rapidement ce midi. C’est pourquoi je n’avais plus du tout aucun souvenir de ce qu’il se passait à 15h. C’est pourquoi, après avoir mangé mon sandwich en marchant en ville, j’avais immédiatement foncé chez le concessionnaire. C’est également pourquoi j’avais pris le bus ce matin. Il me la fallait. Et je la voulais aujourd’hui. Il ne pouvait en être autrement.

Une fois sorti, mon nouvel achat acquis, je devais bien acheter un équipement pour aller avec. C’est donc chevauchant ma nouvelle merveille que je me suis rendu au magasin d’équipement pour deux roues le plus proche. J’y fis rapidement l’acquisition d’un blouson spécial ainsi que d’un casque. J’avais hâte d’aller rouler avec ! Heureusement, j’avais passé le permis moto depuis quelques années maintenant, il ne me manquait plus que le véhicule. Mais c’est chose faite à présent ! Alors c’est tout sourire que je sortis du magasin, que j’enfilai mes derniers achats avant de m’installer sur ma merveilleuse moto noire pour aller rouler hors de la ville.

J’étais tellement content de ma dernière acquisition, ne pensant à rien, juste à cette sensation de légèreté et de vitesse, et en écoutant la musique dans un écouteur, que je n’avais pas fait attention à l’heure qu’il était. D’ailleurs, les motos attirent les filles en général. Je pourrais m’en servir à l’occasion. En plus de mon charme légendaire, aucune femme ne pourra plus me résister. C’est impossible.

Bref, j’arrivais près de ma maison et je commençais à avoir soif. Je vais faire une pause pour aller boire et je retournerai faire un tour ensuite ! Ouais cette idée me plait bien ! J’entrais alors dans ma cour, faisant un petit dérapage contrôlé pour m’arrêter. Enfin vite fait, je ne suis pas cascadeur. En tout cas, les freins fonctionnaient à merveille. Je garais l’engin à côté de ma voiture et j’enlevais mon casque que je gardais sous mon bras. Je descendis de mon nouveau jouet et me dirigeais vers la porte pour m’engouffrer dans la maison. En passant dans le hall d’entrée, j’enlevais mon écouteur et coupais ma musique. Tout en ouvrant le zip de mon blouson, j’entrai dans la cuisine, relevant la tête vers le frigo. Bon ! Qu’est-ce que je vais… Boire… Mais au lieu de cela, je me figeai sur place. Le sourire qui illuminait mon visage depuis mon dernier achat avait disparu sous la surprise. La personne que je voyais assise à la table… je ne l’avais pas vue en vrai depuis plus de dix ans… elle avait tellement changé et en même temps pas du tout.

« Eli… ? Qu’est-ce que tu… »

Fais là ? J’étais réellement sidéré de la trouver là, dans ma cuisine. J’étais heureux de la voir, je ne pouvais pas le nier, mais ce que je ressentais surtout, là tout de suite, c’était ce sentiment de stupéfaction. Mais pourquoi est-elle là ? Avec Olivia de surcroit ? Et comment a-t-elle su… où je vivais ? Mais alors que je fronçais les sourcils d’un air perplexe, en proie à une intense réflexion, la conversation téléphonique ultra rapide de ce matin me revenait en tête. Je savais bien que j’avais quelque chose à 15h ! Ma sœur ! Comment ai-je pu la zapper ? Elle va me tuer juste pour ça. Je sais qu’elle n’est pas patiente… Il n’y a qu’à voir le regard qu’elle me lance… En plus, j’avais complètement zappé qu’elle pourrait tomber sur Olivia, je me croyais encore seul chez moi. Ce n’est plus le cas… Oh bordel  Olivia ! Le mariage ! J’espère qu’elle ne lui a rien dit… Sinon… ça va être ma fête… Relativisons, elle fait juste cette tête parce que je suis en retard. Oui. Voilà. Un grand sourire apparut alors sur mon visage.

« Aussi belle que dans mes souvenirs ! »

Un petit compliment pour faire passer la pilule, je sais qu’elle aime ça. Maintenant trouvons une excuse bateau pour faire passer mon retard. Mais bon, je n’allais pas rester comme un piquet en plein milieu de la cuisine. Alors je m’avançais vers le plan de travail, y déposais mon casque flambant neuf et rangeais l’écouteur de mon Ipod dans ma poche.

« J’ai mis un peu de temps, il y avait de la circulation. »

Ouais si on veut. Oh et la prendre dans mes bras ? Inutile, elle le fera. On est comme ça dans la famille.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptySam 29 Nov - 18:54
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Continuons de prétendre que je m'en fiche royalement et que cela ne me gêne absolument pas de voir de parfaites inconnues attendre impatiemment dans ma cuisine le retour de mon mari.
Ellen... Non, je n'avais jamais entendu ce nom avant. Ni au téléphone, ni ailleurs... Enfin, je l'avais peut-être entendu, mais tellement de noms de femmes - importantes ou agaçantes - sortaient de la bouche d'Owen, que je finissais par faire un sacré tri dans les noms que je gardais en mémoire pour le servir. Alors si celui-ci avait été prononcé, ça avait été dans une discussion sans grande importance, au moins apparente.

Elle me faisait un peu de peine, je devais l'avouer. Elle avait l'air tellement choqué par la découverte d'une femme dans l'équation. Tellement surprise aussi. Qui ne le serait pas, après tout. Owen n'avait pas la réputation d'un homme ouvert à l'idée du mariage, encore moins d'un homme prêt à se passer lui-même la corde au cou. Et pourtant... Officiellement, comme officieusement, ce mariage était de son initiative. Si officieusement, c'était pour garder son droit sur le sol américain, officiellement, c'était bel et bien un pur acte d'amour. Après quatre ans à torturer son assistante pour obtenir le meilleur d'elle, il avait bel et bien fini par reconnaître qu'elle en valait la peine et plus que ça. Et, désireux d'elle, il l'avait invité à sortir, dans le dos de tout leurs collaborateurs. Ainsi était né une histoire d'amour passionnée, qu'ils avaient bien été contraint de finir par laisser éclater au grand jour quand Owen s'était décidé à la marquer de son nom. C'était l'histoire qu'ils s'étaient évertués à lancer dans tout le bureau, pour que chacun croit en leur histoire, pour que les services de l'immigration ne se penche pas sur leur cas. Owen était un homme pointilleux et au caractère bien trempé. Il n'avait pas été difficile pour eux de prétendre qu'ils avaient finalement décidé d'officialiser leur relation parce qu'Owen voulait que tous sachent qu'elle était sienne. Qu'il avait voulu marquer son territoire et montrer à « tous ses gars qui la reluquaient » qu'elle n'appartiendrait jamais à un autre que lui. Elle détestait prétendre lui appartenir corps et âme, mais c'était le deal, leur assurance pour que tout le monde y croit et surtout les services d'immigrations.

Ellen lui demanda alors pourquoi elle laissait Owen ramener des filles à la maison s'ils étaient réellement marié et elle se mordit la lèvre en baissant les yeux, consciente que pour bien des gens, tout cela n'était qu'une comédie. Ses amantes savaient qu'ils ne s'aimaient pas vraiment. Elles ne connaissaient pas tous les tenants et aboutissants de leur union, mais elles savaient qu'ils étaient mariés pour d'autres raisons que l'amour ou le besoin de possession. Je n'eus pas le temps de répondre, cependant, qu'un crissement de pneus inconnus se fit entendre dans l'allée. J'allais me lever pour aller voir qui arrivait quand Owen passa la porte, un casque de moto sous la main. Génial, il avait fait un achat impulsif. Les hommes et leurs bébés mécaniques. Je levais les yeux au ciel. Mes frères allaient baver devant le nouveau joujou d'Owen et à eux quatre, ils allaient m'en parler pendant des semaines.

Le brun s'étonna de voir la jeune femme en ma compagnie, lui demandant presque ce qu'elle faisait là, avant que la réalisation ne semble le frapper. Je commençais à bien le connaître, à force de le côtoyer et je vis dans son regard qu'il avait réellement oublié et qu'il n'avait vraiment pas eu envie que la brune et moi nous retrouvions tout d'un coup dans la même pièce. Cela me parut étrange, parce qu'il n'en avait généralement rien à faire que je rencontre ou non une de ses conquêtes et qu'il ne regardait généralement pas l'une d'entre elle en essayant de se faire pardonner à coup de compliments pour un simple oublie, un simple aveux non fait, même quand il était en tort. Lui qui assumait toujours tout avec un aplomb déconcertant. Il tenta d'amadouer la jeune femme en lui déclarant qu'elle était aussi belle que dans ses souvenirs et je me notais mentalement que la femme était donc une connaissance de longue date. Puis il tenta l'excuse de la circulation pour expliquer son retard et je levais les yeux au ciel. La connaissance parfaite du trafic avait été leur première priorité quand ils avaient repris le travail... Enfin ma première priorité, mon premier gros travail. Parce qu'Owen détestait être en retard à un rendez-vous et qu'une grosse partie de mon travail quotidien consistait en m'assurer qu'il partait à l'heure idéal pour arriver à l'heure à son rendez-vous, sans partir trop tôt et être en avance - parce qu'il détestait attendre. Je n'émis cependant aucun commentaire, décidée à me faire toute petite. Je ne voulais pas en savoir plus, je ne voulais même pas qu'on m'interpelle. Je voulais juste m'enfuir discrètement avant que les choses ne deviennent trop intime entre eux... Peu importe le degré d'intimité.

Je me levais donc doucement, sans faire de bruit, pendant que les deux s'observaient en parlant et attrapait mes affaires pour m'éclipser avec un petit « Bon, et bien il est temps pour moi de vous laisser. »


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 21 Déc - 23:20
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En entendant le bruit de moteur venant de l’extérieur, ma gorge se noua, une montée de stress me submergea. C’était lui. Ça ne pouvait être que lui ! Owen est mon frère, alors pourquoi je me sentais nerveuse ? C’était assez perturbant comme émotion. Je venais d’apprendre qu’il s’était marié, mais la perspective de le revoir enfin balaya tout le reste. J’avais la tête tournée vers l’entrée de la cuisine, attendant avec impatience son arrivée. La porte claque, il venait d’entrer. Et il apparut enfin devant mes yeux. Il avait changé. Il avait vieilli. Mais pourtant, je l’aurais reconnu entre mille. Ce même regard, ce même sourire – qui disparut lorsque je suis entrée dans son champ de vision. Je le fixais, sans rien dire, sans exprimer aucune émotion, et pourtant, dieu sait que j’avais envie de lui sauter dans les bras, de le serrer contre moi. Il semblait plutôt surpris de me voir. Ah d’accord, je constate donc qu’il m’a oubliée. Ça fait toujours plaisir. Ce que je fais là ? Je haussais un sourcil. Idiot, c’est toi qui m’as dit de t’attendre chez toi… Mais je ne répondis rien, le laissant réfléchir.

Puis, il eut le déclic. Un sourire en témoignait. Et vas-y que je te balance un compliment. Ouais rattrape-toi. Tu ne vas pas t’en tirer comme ça mon coco. Je secouais la tête en le regardant, l’air de dire, c’est ça, paye toi ma tête et sors moi ton excuse bidon de la circulation. Soit. Je le regardais un moment, luttant tout de même contre mon irrépressible envie de le prendre dans mes bras. Finalement, je ne parvins pas résister. Après un soupir de mécontentement, je me levais et me jetais en souriant dans ses bras. Je le serrais fort contre moi, sentant ses bras autour de moi. Bon dieu, ce que c’est bon de le revoir ! Je fermais les yeux en souriant pour profiter de ces quelques secondes de tendresse – parce que ça ne va pas durer.

La voix de la blonde me ramena à la réalité. Je m’écartais de mon frère, mon sourire ayant complètement pris la fuite. Je le lâchais et me tourner vers ma nouvelle belle-sœur – oh god – avant de l’interpeller.

« Non non, attendez. »

Que la fête commence. Pas question de se débiner.  Je me retournais vers Owen, fronçant les sourcils et lançant d’un ton autoritaire.

« Il va falloir qu’on parle et maintenant. »

Je m’approchais d’Olivia pour lui saisir le bras, doucement, et la ramener vers mon cher grand frère. J’attrapai sa main gauche pour la montrer à Owen, pointant bien son alliance du doigt.

« Tu peux m’expliquer ça ? J’ai dû rater un épisode. »

Non mais sérieusement, comment avait-il osé nous cacher un évènement aussi important ! Son mariage ! Comment peut-on cacher son mariage à sa propre famille ?! Mais une chose me dérangeait encore plus… la colère commençait à monter, tout comme le ton de ma voix.

« Pourquoi je ne suis pas au courant ? Non, pourquoi NOUS ne sommes pas au courant de ça ?! »

J’arborais un sourire crispé à présent, mais ne cachant pas mon énervement.

« Mon carton d’invitation s’est perdu en chemin, c’est ça ?! Je te conseille de me répondre Owen Ian O'Ceallaigh »

La furie est lancée. Il a intérêt à avoir une bonne explication, parce que sinon, ça va barder.



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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyLun 22 Déc - 0:21
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Je connaissais ma sœur par cœur. Je savais que dans la famille on est tous très tactile. A tous se prendre dans les bras pour un rien. Mes parents nous ont élevé ainsi, dans la complicité et la proximité. On s’embrasse, on se prend dans les bras, on montre notre affection les uns envers les autres, bref on est comme ça chez les O’Ceallaigh. Et je sais pertinemment que même sous ce regard sombre qu’elle me lance, elle est contente de me revoir, puisque c’est réciproque. J’attendais, quelques secondes, et mes certitudes étaient exactes. Elle se leva et se jeta dans mes bras, en m’enlaçant. Immédiatement j’en fis de même, passant mes bras autour d’elle. Même si je ne voulais pas l’avouer, la revoir me fait énormément plaisir. Je ne peux pas le nier. Je la serrais contre moi, sentant également son étreinte.

Ce moment de tendresse fut rompu lorsqu’Olivia décida de s’éclipser de la pièce… Ma sœur s’écarta de moi. Je vis aussitôt à son regard et notamment au ton de sa voix, qu’elle allait se mettre à râler. Bon sang, c’est parce que je l’ai oubliée ? Parce que je suis en retard ? J’aurais préféré… Parce que j’étais bien loin de la réalité malheureusement. Mes craintes de tout à l’heure, à savoir que ma très chère assistante ait mentionné le mot mariage dans sa conversation avec ma sœur, furent fondées. Et merde… je la voyais attraper Livia pour me l’amener vers moi et me mettre sa bague sous le nez. Oui, je suis au courant moi, merci… je me mordis les lèvres, soupirant en la voyant s’énerver de plus en plus. Expliquer, expliquer, elle est marrante…

« C’est … compliqué… »

Compliqué, oui, c’est le mot. Je ne pouvais pas non plus balancer de but en blanc que c’était un mariage arrangé. Mais bon sang, pourquoi Olivia lui a dit ! Et voilà qu’elle parlait de la famille… Je n’allais quand même pas prendre le téléphone pour appeler ma mère et lui dire, hey maman, tu sais quoi ton fils aîné se marie avec une américaine un peu au hasard pour avoir ses papiers ! Tu es fière de ton fils n’est-ce pas ? Non mais franchement… Et voilà que je me retrouve à présent dans une situation délicate. Comment je vais me sortir de ce pétrin ?

Non son carton ne s’est pas perdu en chemin… Je n’en ai pas envoyé. Et la voilà qui m’appelle par mon patronyme entier… Ma mère faisait exactement la même chose quand elle pétait un câble…Bon. Déjà je récupérais la main d’Olivia pour qu’Eli la lâche. Voilà, déjà une chose de faite. Ensuite, calmer la tornade.

« Eli, calme-toi déjà. On va parler calmement, inutile de monter sur tes grands chevaux. »

Vu son air outré, j’aurais mieux fait de me taire. Alors avant qu’elle ne hurle de nouveau, je posai mes mains sur ses joues pour lui attraper le visage.

« Respire, je vais t’expliquer. »

Mais avant, je jetais un coup d’œil plutôt mauvais à Olivia, l’air de dire, merci de m’avoir foutu dans la merde, la prochaine fois abstiens-toi. A moi de me démerder maintenant. Enfin bon, je reportais mon attention sur ma sœur et lui expliquai le plus naturellement du monde.

« Alors, comment dire. Pour faire simple, si on n’a invité personne, c’est pour une raison bien précise. Une raison que tu garderas pour toi. Ce n’est pas un vrai mariage. Mais un mariage blanc. »

Autant lui dire, sinon elle ne se calmera pas. Attendons que la pilule passe maintenant.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyMar 23 Déc - 19:45
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Et si vous faisiez juste semblant que je ne suis pas là et que vous me laissiez partir à la dérobée.
Je n'avais aucune envie d'être là. Il allait me tuer pour avoir interféré dans ses plans, quels qu'ils eut été et j'allais entendre parler du pays. Que ça soit en public me faisait encore moins plaisir. Je voulais juste partir de là et les laisser seuls régler leurs petites affaires sans moi. Partir quand ils n'en étaient encore qu'au câlin et ne me prêtait absolument aucune attention, mais la brunette ne sembla pas d'accord avec mon idée puisqu'elle se défit rapidement de l'étreinte de mon irlandais de patron pour m'attraper par le bras et me ramener vers eux. Elle se saisit de ma main et la fourra sous le nez d'Owen, lui demandant des explications. Je rougis furieusement en baissant les yeux, me cachant derrière mes cheveux. Si je disparaissais entre les mèches, ils allaient continuer à se chamailler sans me prêter attention, non ? Après tout, je n'étais que la main pourtant l'alliance,... pour l'instant.

Elle demanda à Owen comment il avait pu lui cacher ça... Comment il avait pu LEUR cacher ça et l'instant d'une seconde, je fronçais les sourcils. « Nous » ? Qui « nous » ?, ne pus-je me retenir de me demander, avant de me mordre furieusement la lèvre. Ca n'était pas mes affaires. Absolument pas mes affaires !!! Plus je restais extérieure à la dispute, plus j'aurais de change de m'en sortir. Il fallait que je garde cela en tête si je voulais survivre.

Pour toute réponse, Owen assura que c'était compliqué et je me mordis à nouveau la lèvre. Compliqué par ma faute, assurément, mais c'était lui, après tout, qui avait voulu de cet accord. C'était lui qui avait voulu que je le sauve du rapatriement forcé. C'était à lui d'assumer les conséquences et le deal qui en avait suivi, non ? Qu'il en parle à des gens qui n'avaient aucun lien avec ma famille ne me posaient pas de problème, qu'il fasse de cette information et de cette fille ce qu'il voulait, tant qu'il ne mettait pas en danger le secret vis-à-vis de mes proches.

D'un geste vif, Owen retira ma main de celle de la brunette, m'offrant un peu de liberté, que je sentais éphémère et prémice de bien pire, rien que par la pression qu'il exerça sur mes doigts pour les arracher à la main de la brune. Il demanda à la jeune femme de se calmer, se montrant étonnement doux et piteux devant elle, comme s'il s'en voulait vraiment. C'était bien la première fois que je voyais Owen O'Ceallaigh se sentir vraiment coupable envers quelqu'un et je m'en étonnais un peu jusqu'à ce qu'il pose un regard furibond sur moi. Je baissais alors de nouveau les yeux, honteuse, retrouvant ma cachette derrière mes cheveux. Puis il lui expliqua la vérité. Que notre mariage était faux et blanc par la même occasion. Je me mordis la lèvre à nouveau, cherchant comment battre en retraite sans attirer l'attention sur moi, essayant désespérément de trouver la solution pour m'enfuir avant que tout cela ne me retombe dessus.

Lentement, silencieusement, je tentais un pas de retrait vers la porte, constatant joyeusement que je n'avais pas attiré l'attention pour un sous. J'attendis néanmoins un peu que les mots s'enchaînent entre eux pour tenter un nouveau pas, comme une mise en retrait pour leur laisser de l'espace et pas juste les fuir, constatant malgré tout être assez retardé par les regards fugaces que l'un ou l'autre me lançaient à tour de rôle. A ce rythme-là, je n'étais pas prête d'atteindre la porte.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 4 Jan - 17:22
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Il faut vraiment ne pas aimer sa famille pour lui cacher une chose aussi importante qu’un mariage non ? Franchement ? Est-ce qu’il a une dent contre nous à tel point qu’il nous cache son union ? Est-ce que c’est parce qu’il ne nous supporte plus qu’il a décidé de prendre ses cliques et ses claques pour les Etats-Unis ? Moi qui pensais que c’était pour ses études… Comment diable peut-on cacher une information capitale comme ça ? Là franchement ça me dépasse, je ne le comprends absolument pas. Ah oui, c’est compliqué ? Sans blague ! C’est pourtant facile de téléphoner à ses proches ou de faire des faire-part de mariage ! Et les invitations ? Ça s’est passé quand ? Est-ce qu’ils n’ont invité que sa famille à elle ? Et pourquoi pas nous ? Trop honte c’est ça ? Pourtant notre famille est exemplaire ! Il avait intérêt de trouver une bonne explication et vite. Ma patience a des limites. Très minces qui plus est. Je commençais à taper du pied. Et mon air se fit plus outré lorsqu’il osa me demander de me calmer. Mais je suis très calme ! Je croisais les bras sous l’attente de ses explications et soupirai fortement, impatiente d’entendre son excuse.

Il posa ses mains sur mes joues, mais cela n’atténua en rien ma colère. Et bien vas-y, explique moi. Je l’écoutais ensuite attentivement, bien curieuse d’entendre la raison pour laquelle ils n’avaient invité personne donc. Ah, d’accord, même pas la famille de la demoiselle non plus… Mais qu’est-ce que c’est que ce mariage… Je fronçais les sourcils lorsqu’il me demanda de garder la raison pour moi. Mais de quoi parle-t-il ? La réponse arriva aussitôt. J’en restais bouche bée. Les yeux grands ouverts. Doucement ma bouche s’entrouvrit. Les bras m’en tombaient. Un mariage blanc. Mais… Mon frère a contracté un mariage blanc… Pourquoi ? Tout se mélangea dans ma tête.

« Tu… Mais… »

Je m’écartais légèrement pour qu’il me lâche, incapable de prononcer le moindre mot. Je le regardais avec des yeux ronds, abasourdie par la nouvelle. Un faux mariage… Tout s’explique. Voilà pourquoi il ne l’a dit à personne… Voilà pourquoi ils n’ont invité personne… Voilà pourquoi je n’ai pas reçu de carton d’invitation. Etant donné que mon frère n’est pas natif du pays, c’est forcément elle qui est américaine. C’est donc lui qui lui a demandé. Je me tournais machinalement vers la blondinette qui tentait de prendre la fuite. Elle a accepté de se mettre hors la loi pour Owen… C’est d’ailleurs à elle que j’avais maintenant décidé de m’adresser.

« Vous avez fait ça pour lui ? ... Pourquoi ? »

Ils sont peut-être amis ? Quoique. Etant donné son air de jalouse quand je suis arrivée… Je ne comprends pas trop leur relation. Dans tous les cas, elle a fait un sacré geste pour mon frère… Ce n’est pas donné à tout le monde. Elle doit forcément tenir à lui pour accepter une telle chose… Je me tournais à nouveau vers mon frère, l’air un peu désespérée.

« Mais pourquoi tu ne nous as rien dit ? »

Tous ensembles on aurait pu trouver une solution… Un mariage blanc c’est interdit par la loi, c’est risqué. Si jamais ils se font prendre… ça finira mal… Mais c’est tout Owen ça. Affronter les problèmes seul et ne rien demander à personne… Trop fier pour ça…

« Tu ne changeras donc jamais… Incapable de demander de l’aide à ta famille. »


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 4 Jan - 18:06
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Vu son air passablement agacé d’avoir été mise à l’écart de mon mariage, je me devais de lui révéler la vérité. A quoi bon lui cacher ? Pour la mettre encore plus en colère ? Pour m’enfoncer encore plus dans des mensonges ? Non, ce n’est pas trop le genre de la famille. On peut se cacher des choses, mais lorsque le pot aux roses est découvert, c’est inutile de se mentir. D’une part, parce qu’on n’a pas été élevé dans le mensonge mais surtout parce qu’Ellen est un vrai détecteur. Je ne sais pas comment elle fait, mais je n’ai jamais pu lui mentir, elle le voyait toujours très vite et s’énervait davantage.

Enfin, je n’allais pas lui balancer comme ça de but en blanc. Bon, je n’allais pas tourner autour du pot non plus, mais je devais lui dire en douceur. La nouvelle aura certainement l’effet d’une bombe… C’est pourquoi j’avais mis un certain temps à lui dire et que j’avais posé mes mains sur son visage. Je ne voulais pas qu’elle le prenne mal, alors ma voix était douce et rassurante. Pourtant, une fois la vérité lâchée, je vis son visage changer d’expression. Passant de la colère à la stupéfaction en un quart de seconde. De par son air ébahi, je constatais qu’effectivement elle ne s’attendait pas à ça. Tu m’étonnes. Elle essaya même de dire quelque chose, mais seuls des brides de mots sortirent de sa bouche. Il allait falloir qu’elle se remette du choc.

Je la lâchai lorsqu’elle s’éloigna de moi. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder d’un air coupable. Je ne voulais pas spécialement que ma famille soit au courant. J’ai toujours réussi à trouver des solutions tout seul, à me débrouiller par moi-même. Je ne voulais pas entrainer ma famille, si précieuse malgré tout ce que je peux en dire ou penser, dans mes conneries ou mon éventuelle chute. Parce que mine de rien, un mariage blanc c’est risqué. Enfin, j’en avais presque oublié qu’Olivia était dans la pièce, mais ce n’était pas le cas d’Eli, qui s’adressa directement à mon assistante. Je connais la réponse à cette question. Si elle a accepté c’est uniquement parce qu’elle y gagnait autant que moi au final. Avec cet accord, je devrais appuyer ses manuscrits pour qu’ils soient publiés et elle aura un poste d’éditrice à la clé… Je vais la perdre en tant qu’assistante, mais c’était ça ou retour à Dublin. Alors le choix était vite fait.

Par la suite, ma chère sœur me posa la fameuse question, pourquoi je ne leur avais rien dit, ajoutant au passage que je n’avais pas changé et elle aborda le sujet de la famille. Sans doute parce que je suis trop fier pour demander de l’aide à mes proches ? Parce que je ne veux pas les mettre dans la même merde que moi ? Parce que je suis habitué à me débrouiller seul depuis plus de dix ans ? Tellement de raisons expliquent mon geste.

« Je n’ai pas eu le choix. »

Cependant, elle avait employé le mot famille. Si je ne voulais pas qu’Olivia commette une éventuelle nouvelle boulette en racontant je ne sais quoi, il va bien falloir que je les présente officiellement. Je pris une profonde inspiration avant tout. Je suis sûr qu’Olivia est en train d’imaginer toute sorte de chose débile sur Ellen, je suis même certain qu’elle pense que c’est une conquête. Mettons fin aux spéculations.

« Olivia viens par là. On va éviter tout quiproquo éventuel. Autant clarifier la situation. »

Je m’avançais pour me positionner entre les deux femmes, les mettant en face l’une de l’autre.

« Eli, je te présente Olivia… Ma femme et mon assistante à la base. Olivia, je te présente Ellen… Ma sœur. »

Bon, plus qu’à voir la réaction des deux. Cette journée est riche en surprise dites- moi…


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptySam 17 Jan - 15:09
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Continuons de prétendre que je m'en fiche royalement et que cela ne me gêne absolument pas de voir de parfaites inconnues attendre impatiemment dans ma cuisine le retour de mon mari.
Il y a des jours où j'arrivais à vivre avec ce que j'avais fait. A me dire que je pouvais m'en sortir, qu'une fois ce contrat terminé, le divorce prononcé, je pourrais reprendre ma vie comme si de rien était, comme si cela n'était jamais arrivé et que j'avais juste mis les pieds dans une relation qui se serait soldé par un mariage trop rapide et un divorce tout aussi rapide... Mais non. Quand arrivait le genre de situation dans laquelle nous étions à ce moment-là, je savais que je ne m'en sortirais pas indemne, que ce mariage aurait des conséquences, que je ne pourrais pas rester impuni pour avoir ainsi abusé d'une loi essentielle à notre pays.

Je baissais les yeux, honteuse, alors que la brune reposait ses yeux sur moi après l'aveux de notre faux mariage, alors qu'elle me demandait pourquoi je l'avais fait. Oh la réponse aurait dû être simple : Parce que cela m'arrange, que nous avons un contrat, que j'y gagne mon propre pain. Mais était-ce la totale vérité ? J'aurais pu dire non. J'aurais juste continué d'être sa secrétaire personnelle. Il m'aurait menacé de licenciement si je disais à qui que ce soit quel état son plan, mais je n'aurais pris aucun risque et avec mon silence, il ne se serait pas débarrassé de moi, parce qu'il savait ce que je valais au travail, parce que je lui étais trop précieuse, j'étais trop bonne dans ce que je faisais... Alors, pourquoi ? Parce que j'aimais le défi, m'obligeais-je à penser. Parce que le jeu en vaut la chandelle, malgré tout. Parce que cela m'a sorti de ma misère... Est-ce que cela m'en avait vraiment sorti ou est-ce que cela n'avait fait que m'embourber encore plus dans mes problèmes ? Cela avait changé ma vie en tout cas. Mon ennuyeuse vie dénuée d'émotion, de changements, de risques... Tout ça était loin derrière maintenant. Ma petite vie tranquille et ennuyeuse était largement oublié. Parce que vivre cette aventure avec Owen O'Ceallaigh avait amené surprise sur surprises, coup de folie sur coups de folie et que mon cœur n'avait jamais autant battu la chamade et ma vie n'avait jamais eu tant de sens et si peu en même temps. Pourquoi j'avais fait cela ? Je n'en savais foutrement rien. Et je ne voulais pas savoir. Je voulais juste que tout s'arrête et que le meilleur arrive par la suite.

Owen me demanda soudainement de venir et je soupirais, regardant la porte juste dans mon dos. Un pas de plus et j'étais libre. Et merde. Dépitée, je m'approchais du duo, m'attendant au pire. Qu'allait-on reprocher à l'esclave, maintenant ? Non... je ne pris aucun grief. Il nous présenta juste un peu plus décemment, lui expliquant que j'étais sa femme, mais surtout son assistante et il me la présenta elle. Ellen, sa sœur... Pourquoi j'étais soulagée ? Non, non, non ! Non, je ne le suis pas... Enfin si, mais parce qu'elle est de sa famille. Elle n'allait pas vendre quelqu'un de sa famille aux services d'immigrations, si ? « Oh heu... et bien... » Quoi ? Heureuse de faire votre rencontre ? L'étais-je ? Sympa de vous rencontrer ? Pas vraiment les meilleures circonstances pour dire une telle chose... « Je dois dire que c'est une surprise. Je ne m'attendais pas à ce que l'un d'entre vous vienne aux Etats-Unis... », m'exclamais-je en lançant un regard appuyé à mon patron, qui m'avait bien fait comprendre lors de notre fameuse discussion à cœur ouvert que sa famille était un sujet tabou, qu'elle ne devait jamais aborder et que le fait qu'ils étaient nombreux et tous en Irlande était tout ce qu'elle ne saurait jamais. « Toutes mes excuses pour l'accueil plutôt froid de tout à l'heure », dis-je ensuite en me tournant vers Ellen, reprenant ma posture de secrétaire et agissant comme je l'aurais fait si la jeune femme s'était présenté au bureau. « Si j'avais su que vous étiez la sœur d'Ow... de mon patron, je... »

Bon sang ! le ridicule ne tuait pas, mais tout de même... J'avais agi de manière totalement idiote. Qui aurait assurément pu passer avec une des pétasses d'Owen, mais pas avec un membre de sa famille... Pas avec lui. Ça, j'allais en entendre reparler, j'en étais certaine et je ne voulais surtout pas. « Je vous présente toutes mes excuses... », dis-je en baissant les yeux. « Et je suppose que je vais vous laisser, maintenant. Je serais dans ma chambre si vous avez besoin de quelque-chose » Pitié, qu'il me laisse partir, quémandais-je, presque prête à me mettre à genou pour qu'on me laisse fuir.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 1 Fév - 16:27
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Un mariage blanc… Comment avait-il pu ? Comment avait-il pu trouver une solution aussi… extrême ? Pourquoi en était-il arrivé à cette option ? Ses papiers avaient expiré ? Pourtant il est possible de les renouveler… Je n’ai pas la nationalité américaine non plus et je n’ai pas de problème, tant que je mets à jour ma carte de séjour… Peut-être avait-il oublié quelque chose ? Mais de là à contrer la loi en procédant à un mariage blanc… Il devait réellement être déterminé… Pourquoi ne voulait-il pas rentrer à la maison au point de se mettre hors la loi et de risquer un rapatriement définitif et des sanctions lourdes… Il était si mal que ça à la maison ? Pourquoi en arriver là… ? A moins qu’il ait beaucoup trop à perdre ici. Je sais que le domaine de l’édition, de l’écriture est une véritable passion pour lui. Il a gravi beaucoup d’échelons et tout perdre n’était sans doute pas envisageable… Oh Owen, qu’est-ce que tu as fait… Il aurait pu nous en parler, m’en parler. On aurait pu trouver une solution…

« On a toujours le choix. Tu as juste pris ta décision tout seul, comme toujours. Quand est-ce que tu prendras enfin conscience que ta famille est là pour t’aider ? Bon sang Owen, arrête d’agir comme si tu étais seul au monde et que personne ne tenait à toi. »

C’est exactement comme le jour où il a décidé de quitter la maison, le pays. Il nous a prévenu le jour-même alors qu’il avait déjà son billet d’avion et qu’il n’avait déjà plus la possibilité de faire marche arrière. Il nous a mis au pied du mur sans qu’on ne puisse protester. Il avait fait son choix seul sans nous en parler au préalable. C’est la même chose aujourd’hui. Je me retrouve devant le fait accompli sans avoir la possibilité de contrer cette décision. Encore une fois, il était trop tard. Je ne supportais pas quand il faisait ça. A croire qu’il n’en avait rien à faire de ce qu’on pourrait penser… Mais alors que je rageais intérieurement d’être impuissante face à cette situation, il appela sa femme pour clarifier la situation. Je le regardais les bras croisés se mettre entre nous puis mon regard se posa sur ma nouvelle belle-sœur donc. Et il nous présenta, enfin, officiellement. Olivia sa femme et son assistante. Il avait donc épousé son assistante. La personne qui passait le plus de temps avec lui je suppose. Ce n’est peut-être pas un choix fait au hasard, irréfléchi en fait. Il n’a pas pris la première nana qui passait par là. Je ne sais pas ce qu’il y a réellement entre eux, mais quelque chose me dit qu’il n’y a pas que cette histoire de mariage. Elle risque la prison également, elle doit forcément gagner quelque chose en contrepartie. C’est humain après tout. Quant à moi, oui, je suis sa sœur. La deuxième de la famille. Celle avec qui il a grandi avant de tous nous quitter pour un autre pays. Celle qui a très mal vécu son départ. Celle qui pleurait pendant des jours après qu’il soit parti. Oui sa sœur.

Elle semblait d’ailleurs très surprise par cette révélation. Comme je m’en étais doutée dès le départ, elle me prenait certainement pour l’une des conquêtes d’Owen qui venait passer un peu de bon temps avec lui… Comme elle l’avait vaguement évoqué… Ils sont mariés, mais pourtant il continue de vivre comme un célibataire. C’est tout de même assez risqué de faire ça non ? Je veux dire, s’il continue à ramener des filles, sont-elles au courant qu’ils sont mariés ? Ce n’est pas réellement mon problème, mais je ne trouve pas ça très prudent. Toujours est-il que cette révélation semblait la perturber, elle en perdait ses mots. Elle avoua que cette nouvelle était une surprise. Je l’avais remarqué. Elle ne s’attendait pas à ce que l’un de nous vienne aux Etats-Unis ? Pour quelle raison ? C’est un pays libre non ? On a le droit de voyager et de prendre exemple sur notre cher grand frère nous aussi.

« Enchantée Olivia, on est belles-sœurs donc. Je dois dire que je suis aussi surprise que vous… que toi, on peut se tutoyer on est de la même famille après tout maintenant, de découvrir que mon cher frère est marié. »

Et quelle surprise…

« Je vis à Los Angeles depuis plusieurs années maintenant. Mais Owen étant à New York, ça ne changeait pas grand-chose. J’aurais pu être à Dublin, ça n’aurait rien changé. On ne se voyait pas et Monsieur ne daignait pas donner énormément de nouvelles. »

On ne se voyait pas plus pour autant alors que je sois à Los Angeles ou à Dublin ça ne changeait pas grand-chose au final. Mais maintenant que lui aussi est à LA, on aura l’occasion de se voir plus souvent. Et cette idée me faisait plaisir. Vraiment. J’avais posé mon regard sur mon imbécile de frère pour exprimer le mécontentement de ma dernière phrase. Un regard plein de reproches. Mais Olivia attira de nouveau mon attention en s’adressant à moi, ou plutôt en s’excusant. Un accueil froid ? Je la sentais plutôt jalouse. Par contre son petit rattrapage dans sa phrase suivante me fit sourire. Elle voulait l’appeler par son prénom, mais finalement, elle a préféré le désigner par sa fonction. Mais pourquoi ? Ils sont mariés, alors qu’ils se comportent comme tels. Il faut assumer. S’ils veulent se comporter comme un couple marié aux yeux de la loi, qu’ils fassent de même devant moi.

« Ce n’est pas grave. Tu ne pouvais pas deviner si Owen ne t’avait pas parlé de moi. Ni d’aucuns autres de ses nombreux frères et sœurs je suppose. Je ne sais pas ce qu’on lui a fait, ni ce qu’il a contre nous, mais il nous a littéralement fuis quand il est parti. Enfin, qu’il soit ton patron ou non, il est ton mari avant tout maintenant, tu peux donc l’appeler par son prénom, on est en famille, tu peux même m’appeler Eli si ça te fait plaisir. »

Ils ont une relation un peu bizarre quand même. Enfin, je ne sais pas. Est-ce que c’est le fait qu’ils soient mariés juste pour feinter le service de l’immigration qui me perturbe ? Je ne sais pas. Elle s’excusa, encore. Bon sang, elle compte le faire combien de fois ? Une fois suffit. On a l’impression qu’elle a commis une énorme faute… Oh elle s’en va ? Mais non ! J’ai beaucoup trop de questions à poser, aux deux.

« Inutile de t’excuser encore une fois. Et s’il te plait, j’aimerais que tu me tutoies, le vouvoiement ça me vieillit mon dieu… Mais ne te sauves pas comme ça. On a beaucoup de temps à rattraper et puis, il faut que j’apprenne à te connaitre. Après tout, mariage blanc ou pas, tu es une O’Ceallaigh maintenant. »

Je m’approchais d’elle et passais un bras autour de ses épaules. Oui, on est très tactiles dans la famille.

« Alors Olivia, parle-moi un peu de toi. »

Je jetais un œil à Owen et je préférais le prévenir avant qu’il ne fasse quoi que ce soit.

« Tu restes ici toi aussi, on a plein de choses à se dire. »


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 8 Fév - 16:53
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Le mariage blanc était la seule solution que j’avais trouvée sur le moment pour éviter le rapatriement. J’avais été seul sur ce coup-là alors non, je n’ai pas eu le choix, quoiqu’en dise Ellen. D’ailleurs, elle partit dans une longue tirade sur le sens de la famille et blablabla. Oui, j’ai pris ma décision seul car j’étais seul et je ne voulais entrainer personne dans mes conneries. Je ne l’écoutais qu’à moitié tellement ce genre de discours m’agaçait. Quand elle eut fini de radoter, je soupirai simplement et claquai ma langue dans ma bouche en signe d’agacement.

« Mêle-toi de tes affaires. »

Vint ensuite le moment de la présentation officielle, parce que je le savais. Je connaissais trop bien ma sœur. Il n’y avait qu’à voir la réaction stupéfaite d’Olivia pour constater que ma chère sœur n’avait pas daigné se présenter dans les règles. Après tout, pourquoi balancer de but en blanc qu’elle était de ma famille ? Ce n’est pas drôle hein… Je sais qu’Ellen adore jouer avec les gens, avec leurs réactions. Et en apprenant qu’Olivia était ma femme, elle n’a vu aucun intérêt à se présenter. Pourquoi ? Sans doute pour jouer avec l’hypothétique jalousie de ma chère et tendre. Elle est agaçante quand elle fait ça. Mais je n’ai rien à dire, jouer avec les gens, je le fais aussi. C’est un de nos très nombreux points communs. Alors, je ne peux pas la blâmer. En tout cas, c’est sur la réaction d’Olivia que je me concentrais, parce qu’Ellen savait déjà qu’elle était ma femme. Qu’elle soit mon assistante ou non ne change pas grand-chose au final.

Après avoir pris un air hébété qui lui dura trop longtemps à mon gout, elle aligna enfin des mots pour faire une phrase compréhensible. A mon attention qui plus est. Elle ne s’attendait pas à ce qu’ils débarquent tous aux Etats-Unis ? A la base moi non plus. Je sais juste qu’Ellen est à Los Angeles depuis des années. Le reste est à Dublin, à ma connaissance. Je haussais simplement les épaules en guise de réponse. Qu’est-ce que je pouvais dire de toute manière ? Je ne suis pas dans la tête de chacun de mes frères et sœurs. S’ils veulent tous venir squatter ici, je ne peux pas vraiment les en empêcher…

Je restais plutôt en retrait, le temps qu’Olivia s’excuse de son accueil froid de tout à l’heure et que les deux demoiselles discutent entre elles. Un accueil froid ? Pourquoi ? Hum, c’est vrai qu’à chaque fois que je ramène une fille, elle fait la tronche. Ce n’est pas nouveau. Elle a donc dû se montrer désagréable au premier abord avec Ellen, surtout si ma chère sœur n’a pas précisé qu’elle était de ma famille. Bonjour les quiproquos. Heureusement que je suis arrivé en fait, elles auraient pu en arriver à se sauter dessus… Ellen me lança quelques piques dans la conversation, mais je ne relevais pas. J’avais l’impression qu’elle cherchait le conflit… Ou alors à juste me descendre devant mon assistante. Olivia continua de se confondre en excuses, balbutiant même sur mon prénom pour finalement m’appeler son patron. Oh seigneur Olivia… Ce n’est pas parce qu’il y a ma sœur que tu dois te comporter comme au boulot… Ce n’est que ma sœur, pas le ministre de je ne sais quoi. Cela fit sourire ma sœur d’ailleurs. Et encore une fois, elle m’enfonçait, affirmant qu’il était évident que je n’avais pas parlé de ma famille à Olivia, jouant même les victimes et mettant le sujet de mon départ sur le tapis... Bon sang Ellen… Ne t’aventure pas sur un sujet que tu ne maitrises pas. Je commençais à ruminer dans mon coin, ne supportant pas de l’entendre me faire ce genre de réflexion à la con. Je tiquais d’ailleurs régulièrement en soupirant. Mais ce fut plus fort que moi…

« Ne commence pas à partir sur un sujet que tu ne maîtrises pas Ellen… »

Je parlais plus pour moi-même vu qu’elle avait déjà alpagué Olivia pour la faire parler d’elle. Même s’il semblerait que ma chère femme avait plus envie de fuir qu’autre chose. Mais ma petite sœur en avait décidé autrement, la caressant dans le sens du poil et passant carrément son bras autour de ses épaules pour l’empêcher d’aller où que ce soit. Ce qu’elle peut être chiante quand elle s’y met. C’est bizarre quand même. Il y a peu de temps, j’étais content de la revoir après tout ce temps, et là, elle commençait simplement à m’énerver avec ses réflexions désobligeantes. Elle ne sait même pas de quoi elle parle. Je suppose que comme le reste de la famille, elle pense que je suis parti uniquement pour m’éloigner d’eux, pour vivre ma vie en paix et pour faire des hautes études. Mais la raison est toute autre… Ce n’est pas eux que j’ai fuis. Alors quand elle aborde ce sujet, sans connaitre la vérité, ça m’énerve.

Elle voulait en savoir plus sur Olivia, tu m’étonnes. Mais elle se retourna vers moi, alors que j’allais simplement quitter la cuisine pour aller dans le salon, m’intimant de rester ici. La bonne blague… Je récupérais mon casque que j’avais posé sur un plan de travail avant de lui dire quoique ce soit, sur un ton qui n’avait absolument rien d’aimable.

« Des choses à se dire ? Je ne crois pas non, tu m’as gonflé avec tes réflexions à la con. Quand on ne sait pas de quoi on parle on se la ferme. »

On est tous les deux impulsifs. Je savais pertinemment qu’en balançant ce genre de réplique, elle n’allait pas rester tranquille. Il nous arrivait souvent de nous prendre la tête quand on était jeunes, souvent pour des broutilles. On a tous les deux le sang chaud, alors on monte très rapidement au créneau et ayant tous les deux des caractères forts, on arrive très souvent au clash. Mais bon, ce n’est pas grave, c’est comme ça qu’on fonctionne. Et puis, elle n’a pas à aborder des sujets sensibles sans savoir où elle met les pieds. Si elle veut de la confrontation elle en aura. Qu’Olivia soit là ou non, ça n’avait plus d’importance pour moi, lorsque je montais au créneau, je me fichais des gens qu’il y avait autour. Et puis, il faut dire que ce sujet est assez sensible, j’évite d’en parler ou d’y penser, mais quand on revient sans cesse à l’attaque, ça a tendance à m’énerver.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyLun 16 Fév - 19:42
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Continuons de prétendre que je m'en fiche royalement et que cela ne me gêne absolument pas de voir de parfaites inconnues attendre impatiemment dans ma cuisine le retour de mon mari.
Je ne voulais pas participer à cette conversation. C'était entre Owen et sa sœur, je n'avais pas à y assister, ni à y prêter part. Mais apparemment, c'était mal connaître Ellen O'Ceallaigh de penser qu'elle n'était pas exactement comme son frère. Elle avait l'intention de montrer qu'elle n'était pas du tout d'accord avec ce qu'il se passait dans cette maison et elle avait bien l'intention de me prendre à témoin. Dieu que je détestais déjà cela dans le cadre du travail, quand il me prenait à témoin sur une menace à un écrivain ou la promesse à un supérieur que l'auteur convoité serait SON auteur. J'avais encore moins dans l'idée d'apprécier être prise à partie dans la question du « Ce mariage est-il une bonne tactique ou pas ? » et « Tu es égoïste au point de laisser ta famille en dehors de tout ça ? ». Avec Owen, famille égalait sujet tabou. J'avais accepté cela et j'avais gardé mes questions pour moi jusqu'à maintenant. La moindre des choses n'était-elle pas de me laisser en dehors des disputes et des questions familiales ?

Me faisant toute petite, j'eus néanmoins la mauvaise idée d'annoncer clairement que j'allais m'éclipser, ce qui ne plût pas du tout à ma... Merde... Ma belle-sœur quand même... Qui tentait tant bien que mal de me faire comprendre que je n'avais aucune raison de m'excuser pour mon comportement et que c'était plutôt à Owen de s'en vouloir pour ne pas avoir été plus clair sur sa famille et pour ne pas avoir pris en compte ladite famille dans la bataille. Réflexion à laquelle Owen répondit le plus gentillement du monde, d'ailleurs, me laissant à penser que la relation entre le frère et la sœur étaient... assez familière... en fait. Ils s'aimaient beaucoup. Ca se voyait dans la manière dont ils s'étaient enlacés plus tôt, dans la façon dont elle semblait blessé et ne cessait de lui reprocher ses silences, ses absences et dans tout ce que dégageait Owen, toutes ses émotions qu'il n'arrivait pas à cacher. Quatre ans que je le voyais maintenir la façade avec une excellence sans faille. Quatre ans que je ne le voyais exploser que lorsque c'était nécessaire, pour obtenir ce qu'il voulait. Là, il explosait juste parce que c'était un membre de sa famille et des reproches qu'il ne semblait pas vraiment accepter, pas vouloir entendre, comme s'il y avait quelque-chose de plus qu'il ne disait pas et qu'elle semblait ne pas voir... Oh comme je connaissais cette sensation. Je vivais avec depuis mon départ. Je devais avouer que la découvrir chez lui m'intriguait soudainement... NON ! Non, Livia, ne fait pas ça ! Reste en dehors de ça !

Ellen évoqua le fait qu'étant désormais une O'Ceallaigh, nous avions beaucoup de temps à rattraper toutes les deux, m'attrapant par les épaules pour me ramener dans la cuisine, me coinçant là. Je rougis jusqu'aux oreilles, autant pour la familiarité que pour l'intense sentiment de ne pas être à ma place. J'étais peut-être la femme d'Owen, mais cela restait un mariage blanc, pour lui comme pour moi. Le jeu du parfait petit couple ne se devait que devant ma famille, pas devant la sienne. Le fait même qu'il ait tout révélé à sa sœur en une seconde et demi prouvait que je n'avais pas à jouer la parfaite petite épouse. Oui, mais voilà, je restais la parfaite petite assistante. Mariage ou pas, le boulot comptait avant tout et dans de toutes autres circonstances, si la brune s'était présenté dans le bureau d'Owen, par exemple, j'aurais dû obtempérer, faire ce que le patron disait et donc par extension, faire mon possible pour satisfaire les désirs de la sœur en visite pour éviter un esclandre et un agacement délétère pour moi de mon supérieur. Je tenais à ma prime de fin d'année, non mais oh ! Et fait chier !, songeais-je, réalisant combien je devenais vulgaire dans mes monologues internes depuis que ce jeu stupide avait commencé. Où était donc partit le robot implacable ? Probablement enfuit avec ta dignité le jour où tu as laissé ce type te donner la meilleure partie de baise que tu as eu depuis longtemps..., songeais-je avant de me mordre moi-même la langue pour avoir de telles pensées. Pensées, qui - bien évidemment - ravivèrent de nombreux souvenirs de cette fameuse nuit et ne firent qu'accentuer mon rougissement. Le bout de mes chaussures devint soudainement la chose la plus intéressante du monde, alors qu'Owen répondait à sa sœur qui lui avait intimé de rester dans la pièce, vu que la discussion allait aussi amener de longs discours entre eux.

Une fois de plus, il confirma ce que je commençais à penser, comme quoi il y avait plus derrière son départ que ce qu'il avait pu dire à sa famille. Je me mordis la langue une seconde, avant de pousser un profond soupir. Elle avait lancé la machine, ça allait gueuler et j'allais me retrouver au milieu, sans possibilité de fuite. De dépit, je m'éclipsais des bras d'Ellen pour poser mes affaires sur la table. « Très bien », me rendis-je en me retournant vers le duo. « Vous... », commençais-je avant de regarder Ellen et de modifier la formulation. « TU veux en savoir plus sur moi, okay ! Mais on n'est pas le gentil petit couple qui partage tout. On n'est pas une famille. J'ai pris votre nom uniquement pour assurer la couverture », avouais-je, bien décidé à lui montrer qu'Owen et moi n'avions rien de plus qu'une relation professionnelle et un deal où chaque nouveauté induisait un accord des deux parties sur le sujet. Je m'approchais donc ensuite d'Owen, tirant un peu sur son bras pour attirer son attention. « C'est lui qui décide ce que j'ai le droit de savoir ou non sur votre famille », dis-je avant de poser de nouveau mon regard sur Ellen. « Et comme tu l'auras deviné, l'étendue de mes connaissances sur les vôtres est plutôt restreinte, mais c'est lui qui décide. Je ne veux rien savoir de plus que ce qu'il veut bien dire. » Bon, okay, j'étais trop curieuse pour que cela soit vrai, mais qu'importe. C'était le deal. Le droit à l'oubli sur mon histoire d'amour dévastatrice, contre son droit à l'oubli sur sa famille, sa vie en Irlande et les raisons de sa fuite. En mettant les choses au clair avec sa sœur, je me protégeais autant que je lui réassurais le respect des termes du contrat.


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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyDim 1 Mar - 22:23
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Je n’ai jamais réellement compris la décision d’Owen de partir si loin de nous, de sa famille lorsqu’il est devenu majeur. Pourtant, il était inscrit dans une bonne école de Cork, pourquoi vouloir partir si loin ? Sur un autre continent carrément. Il me semble que ça se passait bien avec sa copine du moment, Maddison, la pauvre a été tellement chamboulée quand il est parti. Comme nous tous en fait. Je me sentais tellement mal… Comme si on avait arraché une part de moi. J’ai même eu un accident assez grave par la suite… Mais bref, inutile de remuer le couteau dans la plaie. Mais même par la suite, il n’a jamais voulu donner d’explication à son exil. A chaque fois que j’abordais le sujet, il détournait la conversation ou se braquait d’un seul coup. J’en ai donc tiré mes propres conclusions. A savoir qu’il avait honte de sa famille. Quoi d’autre ? Les études il les avait en Irlande, la petite-amie aussi. Il était pourtant serviable à la maison quand mes parents lui demandaient de faire quelque chose, bon il trainait un peu les pieds, mais à part ça… A ma connaissance, il n’avait pas non plus de problèmes avec ses amis ou des gens de l’extérieur. Alors, j’en suis venue à la conclusion que c’est à cause de nous, de sa propre famille. Surtout que je constate qu’il ne parle de nous à personne. Tout s’explique.

Je ne voulais pas gâcher nos retrouvailles, mais c’était plus fort que moi, il fallait que je balance ce que j’avais sur le cœur à travers quelques piques et réflexions. Je savais qu’il n’allait pas apprécier, pourtant, j’avais besoin de crever l’abcès. C’est mon frère, je l’aime et j’aimerais donc savoir pourquoi il nous déteste autant ? Aborder le sujet directement n’est pas une bonne idée, parce qu’il détournera aussitôt la conversation. On a été si longtemps loin l’un de l’autre que j’ai l’impression de ne plus le connaitre. A-t-il changé à ce point ? Ou est le frère aimant qui passait tout son temps avec ses jeunes frères et sœurs ? Ou est passé mon confident ? Mon meilleur ami ? Je l’ai perdu, le jour où il a quitté la maison… Pourtant, il est toujours le frère que j’ai connu, j’en suis sûre, je le vois dans son regard. Mais quelque chose a changé. Ou quelque chose s’est brisé en lui. Je trouverai quoi.

Je ne voulais pas qu’on se dispute. Tout ce que je voulais c’est qu’il lâche enfin ce qu’il avait sur le cœur. Je sais qu’il me cache quelque chose, je le vois tout de suite. Il n’a jamais pu me cacher quoique ce soit. Et là, je sais que c’est le cas. Pourquoi ne peut-il pas le dire ? Ça me rend malade de ne pas pouvoir l’aider. Après, quand ça concerne Owen, je peux facilement m’imaginer tout et n’importe quoi. Ça fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu… Il m’a énormément manqué et je ne veux pas qu’il ait de problème. Mais, je ne peux pas m’empêcher de penser que quelque chose cloche. Je suis sans doute parano, je m’inquiète peut-être pour rien, mais c’est comme ça…

Apparemment, mon insistance l’agaçait. Ça ne m’étonne pas, on ne peut rien lui dire. Il prend la mouche tellement vite quand le sujet lui pose problème. C’est dingue la vitesse à laquelle il se braque. Ce sont justement mes affaires, alors j’ai le droit de m’en mêler ! Je me contentais de lui lancer un regard mauvais le temps qu’il me présente à sa femme. Après des présentations dans les normes, j’avais passé mon bras autour des épaules de ma nouvelle belle-sœur pour faire plus ample connaissance. La connaitre m’intéressait maintenant puisqu’elle fait partie de la famille. Et encore, elle a de la chance avec moi, je ne suis pas la plus curieuse des O’Ceallaigh. Je crois que c’est ma mère la pire de tous. Mais bon, je ne pense pas qu’elle ait l’occasion de la rencontrer un jour. Pauvre maman. Je suis sûre qu’elle aurait pourtant aimé faire la connaissance de sa belle-fille. Le fils aîné qui se marie ce n’est pas rien hein… Enfin, encore une fois, j’avais titillé mon cher grand frère sur ses problèmes à évoquer sa famille. Il me semblait l’avoir entendu parler mais je n’y fis pas attention, j’emmenais déjà Olivia vers le salon. Mais avant d’aller plus loin et pour éviter qu’il ne s’échappe, je lui avais demandé – ordonné – de ne pas s’enfuir parce qu’on devait parler. On avait plein de choses à se dire depuis le temps, et je voulais qu’il m’explique enfin, depuis toutes ces années la véritable raison de son exil. Mais il se stoppa et commença à élever la voix. Je m’arrêtai alors et me retournai lentement vers lui, lâchant sa femme au passage – ou alors c’est elle qui s’est éclipsée, je ne sais plus - et le regardant en fronçant les sourcils. Et voilà que les hostilités ont commencé. Moi je l’ai gonflé avec mes réflexions à la con ? Je dois me la fermer ?! Pardon ?! Il se moque de moi là ! Mes lèvres se pincèrent, je sentais la colère monter en moi. De quel droit ose-t-il me parler sur ce ton ?! Le voilà qui se braque encore une fois ! On ne peut vraiment rien lui dire à celui-là ! Je soupirais fortement, posant les mains sur mes hanches en le foudroyant du regard. Je fis quelques pas dans sa direction, mauvaise.

« Pardon ? Moi je me la ferme ?! Tu vas baisser d’un ton Owen O’Ceallaigh ! Et si je ne sais pas de quoi je parle comme tu dis alors explique-moi ! Pourquoi tu es parti comme un voleur du jour au lendemain hein ?! Tu avais tout à la maison, tout ! Et arrête de nous faire croire que tu es parti pour tes études, tu mens ! Tu étais inscrit dans la meilleure école de Cork. Tu peux faire gober ce que tu veux aux parents, mais je ne suis pas dupe Owen ! Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu nous as abandonnés ?! Dis-moi ! »

Owen me fusillait du regard également, je sentais qu’il allait répliquer et s’énerver davantage, mais à ma grande surprise, ce n’est pas sa voix que j’entendis, mais celle de sa femme. Machinalement, je tournais la tête dans sa direction, l’air perplexe, mais toujours les sourcils froncés. Tant pis pour les rides. Elle me regardait, commença une phrase en la reformulant par la suite. Oui, tutoie-moi. Elle reprit mes mots et m’affirma qu’ils n’étaient pas un gentil petit couple qui partage tout, qu’ils n’étaient pas non plus une famille et qu’enfin, elle avait pris notre nom pour la couverture. Certes, et alors ? Ça n’empêche pas qu’elle est une O’Ceallaigh, qu’elle le veuille ou non. Je la suivais ensuite des yeux jusqu’à ce qu’elle s’approche de mon frère pour attirer son attention. Il décide ce qu’elle a le droit de savoir sur notre famille ? Oh, oui, je me doute, ce sera donc le strict minimum, voire rien du tout, vu que Monsieur a honte de nous. Quel crétin. Et la voilà qui continue à parler de son extrême soumission. Je levais les yeux au ciel devant tant de niaiserie. Mais bon sang n’est-elle pas curieuse ?! Elle épouse un type dont elle ne connait rien juste parce que c’est son patron qui lui demande ?! Mais n’a-t-elle aucune jugeote ? J’essayais de reprendre calmement.

« Olivia… Je me doute qu’il ne te dit rien. Tu ne savais même pas que j’existais. Mais là n’est pas le problème. »

Je relevais les yeux vers mon frère.

« Ce que tu ne comprends pas Owen, c’est que j’ai besoin de connaitre la vérité. Ça me rend malade que tu nous mentes. Que tu me mentes. Est-ce que tu peux réellement comprendre ça ? Qu’est-ce qu’il s’est passé de si terrible pour que tu refuses d’en parler ? »

J’avais besoin de savoir. Quelque chose le torture de l’intérieur et il refuse qu’on l’aide, pourquoi ? Ou alors, est-ce que je suis complètement cinglée à m’imaginer tout et n’importe quoi ? Toujours est-il que partir du jour au lendemain ne lui ressemble pas. Enfin, cette conversation allait être remise à plus tard parce que mon bipper se mit à sonner. Et merde. Je me dirigeais vers mon sac qui était accroché à une chaise de la cuisine pour aller récupérer mon bipper. C’est mon jour de repos mais il semblerait qu’on ait besoin de moi à l’hôpital… Je récupérais mon sac et ma veste que j’enfilais avant de rejoindre Owen et Olivia.

« Je dois y aller, une urgence. Olivia, j’ai été ravie de te rencontrer, j’espère qu’on se reverra et j’espère que je ne t’ai pas effrayée à hurler comme une folle. Je ne suis pas toujours comme ça. »

Je la pris dans mes bras pour la saluer. Puis, je me tournais vers mon frère en soupirant.

« Un jour, je saurai ton secret. Mais je suis contente de t’avoir revu. »

Je le serrais à son tour dans mes bras avant de me diriger vers la porte.

« Je reviendrais. Bye ! »

Je leur fis un signe de la main et sortis de la maison pour regagner ma voiture, direction l’hôpital. Revoir mon frère m’a fait un bien fou, même si les retrouvailles ne se sont pas passées comme prévu. L’important c’est de l’avoir revu. Tout en parcourant la route, un sourire satisfait se dessina sur mon visage. Il m’avait tellement manqué depuis toutes ces années…


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Owen O'Ceallaigh
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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyLun 2 Mar - 20:38
It must be a mistake

Les hostilités allaient commencer. La tension était palpable. Ni moi ni Ellen ne voudrions lâcher prise. Elle était têtue, mais moi aussi. Le fait qu’Olivia se trouve entre nous deux ne me plaisait pas non plus. Je sais que ma sœur allait balancer des choses qui ne la concernaient absolument pas. Si j’avais fait en sorte qu’Olivia ne connaisse rien sur ma famille, de près ou de loin, je ne voulais surtout pas qu’elle en apprenne de la bouche de ma sœur alors qu’on est en plein conflit ouvert. Ça ne la regarde pas. Je l’ai décidé, c’est comme ça et pas autrement. La conversation ne concernait que moi et ma sœur, personne d’autre. Ce qu’elle peut être épuisante quand elle prend des gens à partie comme ça… Ses piques et ses réflexions m’agaçaient alors qu’elle tentait déjà d’amadouer mon assistante. C’est ça, essaye donc de te la mettre dans la poche pour qu’elle te crache mes secrets facilement. Dommage pour toi Ellen, Olivia ne sait pas grand-chose de moi.

A la seconde même où j’avais ordonné à Ellen qu’elle se la ferme, je savais qu’elle allait violemment répliquer. On ne se laisse pas marcher sur les pieds chez les O’Ceallaigh. Personne ne nous intimide – à part peut-être ma mère ? enfin, c’est une autre histoire ça – et je la voyais déjà s’avancer vers moi, prête à exploser. Je soutenais son regard sans jamais baisser les yeux. Ça va gueuler. Des deux côtés. Elle avait déclenché le conflit avec ses réflexions désagréables, elle devait en assumer les conséquences. Et comme prévu, elle s’énerva. Elle paraissait outrée par mes paroles. Mais peu importe. Oui, tu te la fermes. Mais je ne baisserai pas d’un ton. Elle ose élever la voix, je ne vais certainement pas me radoucir. Mes sourcils étaient froncés, mes lèvres pincées, je lui lançais un regard noir à mesure qu’elle parlait – criait. Elle voulait une explication. Ce n’est ni le moment ni le lieu pour ce genre de conversation. Surtout que je n’ai aucune envie d’aborder le sujet, avec qui que ce soit. Elle me reprocha également d’être parti comme un voleur. Sans doute. J’avais tout oui. Sauf ma liberté. Je me sentais oppressé. J’avais besoin de fuir. C’est comme ça. Mes parents avaient cru à mon excuse des études, c’est vrai. Ou du moins ils me l’ont fait croire. Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas de ma sœur. Tant pis. Elle peut penser ce qu’elle veut, ça me fait une belle jambe. Enfin, elle insista sur la raison de mon départ. Elle pouvait hurler autant qu’elle le voulait, ça ne changerait rien. Je ne dirais rien. Elle est bornée ? Moi aussi.

Je la fusillais du regard, les répliques que j’allais lancer fusaient déjà dans ma tête. Mais je fus stoppé dans mon élan par Olivia. C’est elle, qui brisa notre conflit. Instinctivement, je tournais ma tête dans sa direction, l’air à la fois perplexe et énervé. De quel droit se permet-elle d’intervenir ? Ne pouvait-elle simplement pas s’éclipser comme toutes les personnes normalement constituées ? Si elle envisage de mettre son grain de sel et se mêler de ce qui ne la regarde pas, ça va chier. Violemment. J’attendais avec impatience ce qu’elle allait dire, pour savoir si j’allais devoir mettre les points sur les i ou non. Elle balbutia d’abord sur la façon de s’adresser à Ellen, ce qui me fit lever les yeux au ciel. Accouche Olivia. Elle expliqua ensuite ce que nous étions exactement, à savoir qu’on ne partageait rien, que nous n’étions pas une famille et qu’elle s’appelait O’Ceallaigh juste pour la couverture. Ouais, bon résumé. Mais je reportais mon attention sur ma sœur pour voir sa réaction. Sans m’en rendre compte, j’avais les bras croisés. Mais je sentis rapidement qu’on me tirait sur le bras. Blasé, je reportais mon regard vers mon assistante. Qu’est-ce qu’elle me veut encore ? Ah, en voilà une bonne réplique. C’est effectivement moi qui décide ce qu’elle a le droit de savoir ou non sur ma famille. Bien, elle est intelligente. Ce n’est pas le moment d’aller contre mon sens. Et ça, elle l’a bien compris. C’est à moi qu’elle est mariée, pas à ma sœur. Elle termina son monologue en affirmant qu’elle ne voulait rien savoir de plus que ce que je voulais bien lui dire. Parfait. Parce qu’elle n’en saura pas plus.

Je n’ajoutais rien. Tout avait été dit. Puis, j’avais la mâchoire tellement crispée qu’il fallait que je fasse de gros efforts pour parler. Je me sentais presque vexé en fait. Vexé d’avoir été attaqué dans ma propre maison, devant mon assistante. Elle y était allée fort, trop fort pour que je digère aussi facilement la situation. Ellen baratina quelques mots à Olivia avant de s’adresser de nouveau à moi. Elle a besoin de connaitre la vérité ? Ah oui ? Pour quelle raison ? Pour combler sa curiosité maladive ? La colère m’aveuglait à tel point, que je ne voyais pas la sincérité dans ses yeux. Ça la rendait malade de ne pas connaitre mon problème, mais à ce moment, je m’en fichais éperdument. Elle reposa, encore une fois, sa question. Si je refuse justement d’en parler, c’est qu’il y a une raison. Point barre.

« Tu es venue pour rien on dirait. »

Je répliquais sèchement. J’en arrivais à me demander si elle était réellement venue me voir parce qu’on ne s’est pas vus depuis longtemps, ou juste pour assouvir sa soif de ragots. Je pouvais me montrer blessant quand j’étais vexé, mais elle l’avait bien cherché. Heureusement pour nous tous, son bipper se mit à sonner. Halleluyah. Je la suivais du regard, toujours aussi fermé alors qu’elle allait récupérer son sac pour ensuite revenir vers nous. Elle devait partir en urgence. Tant mieux. Elle enlaça Olivia après lui avoir dit qu’elle était ravie de l’avoir rencontrée et qu’elle espérait la revoir. Tu m’étonnes. C’est une trop belle occasion pour épier son frère. Elle avança ensuite jusqu’à moi et soupira. J’eus une sorte de soupir lorsqu’elle m’annonça qu’elle mettrait le doigt sur mon secret un jour. C’est ça, compte là-dessus. Elle semblait contente de me revoir malgré tout. Moi aussi, je dois le reconnaitre, mais je ne lui ferai pas ce plaisir de le dire à haute voix. Je me contentais juste de poser ma main dans son dos lorsqu’elle me prit dans ses bras. La fierté me rendait muet. Elle finit par quitter la maison en nous promettant de revenir. Super.

Je restais silencieux, debout dans la cuisine, avec Olivia pas très loin. Il y avait toujours cette même tension dans la pièce malgré le départ de ma sœur. Je n’en démordais pas. Elle m’avait énervé et je n’étais pas du genre à me calmer en un claquement de doigts. Je soupirais un grand coup, mains dans les poches, à ressasser la conversation précédente. Je finis par aller récupérer le casque de ma nouvelle moto que j’avais posé sur un élément de cuisine. Il fallait que je m’occupe pour me détendre. Je vais me remettre au boulot. En passant devant Olivia pour regagner le salon, je m’arrêtais quelques secondes.

« Tu ne poses aucune question en rapport avec ce que tu viens d’entendre. »

Je ne lui demandais pas son avis. C’était un ordre pur et simple, dit d’une façon autoritaire et plutôt sèche. Je ne suis pas de bonne humeur, ce n’est pas le moment de me prendre la tête à me demander des explications. Je n’ai rien à lui dire, elle n’a rien à savoir. Elle n’est que mon assistante rien de plus. Sans un mot de plus, je quittais la cuisine pour aller m’asseoir dans le canapé du salon, posant mon casque sur la table basse et attrapant mon pc portable que j’allumais pour consulter mes mails. Le travail, il n’y a que ça de vrai.


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Invité

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It must be a mistake | Olivia & Owen EmptyMar 3 Mar - 0:14
It must be a mistake

Continuons de prétendre que je m'en fiche royalement et que cela ne me gêne absolument pas de voir de parfaites inconnues attendre impatiemment dans ma cuisine le retour de mon mari.
Je ne voulais pas assister à cela, ça n'était absolument pas mes affaires, sauf que la brune semblait vouloir à tout prix me prendre à partie et j'étais coincé entre deux O'Ceallaigh, autrement dit deux des personnes les plus bornées que je n'avais jamais rencontrées. Je ne connaissais peut-être pas Ellen, mais je connaissais son frère, par coeur, sur bien des points. Je le connaissais si bien que je savais deviner ses pensées, anticiper ses actions et ses réactions et je savais m'y prendre pour éviter qu'il ne s'énerve... la plupart du temps. Malgré tout, il y avait une donnée que je ne connaissais que trop bien et contre laquelle je ne pouvais rien : l'obstination. Owen O'Ceallaigh était un homme borné au-delà du raisonnable et des quelques minutes depuis lesquelles je connaissais Ellen O'Ceallaigh, je pouvais dire qu'elle était exactement identique sur ce point... Mais je ne voulais pas participer à cela.

Alors, lorsque le biper de la brunette sonna, ce fut un véritable soulagement. Ellen annonça vite qu'elle devait partir pour une urgence et je ne pus empêcher un soupir de soulagement alors que la guerre était reportée à plus tard. J'allais au moins l'éviter pour cette fois et je me fis la promesse de tout faire pour éviter de me retrouver à nouveau dans la même pièce que ses deux là. Hors de question de me retrouver à nouveau prise entre les deux feux. C'étaient leurs histoires. Qu'ils les règlent et me laissent en dehors de tout cela.

Tactile, au moins autant que son frère, a priori, Ellen s'approcha et m'enlaça pour me dire qu'elle était heureuse d'avoir fait ma connaissance, avant de se tourner vers son frère pour l'enlacer à son tour, comme s'ils n'avaient pas été prêt, une minute plus tôt, à s’entre-tuer. Owen sembla bien moins disposé qu'elle à l'enlacer, cependant et je n'émis aucun commentaire sur le sujet, me contentant de poser les mains sur le plan de travail de la cuisine, rongeant mon frein et attendant que les choses se tasse. J'avais évité la guerre, mais pas la tempête. J'avais assisté à une scène qu'Owen n'aurait jamais mise sous mes yeux s'il avait eu le choix et bien que j'étais aussi peu coupable que lui, j'étais malheureusement son assistante et donc - par définition - son défouloir personnel lorsqu'il était stressé.

Et cela ne coupa pas. Ellen avait à peine claqué la porte qu'il passa à côté de moi, m'imposant de ne poser aucune question. Je restais là, silencieuse et immobile, rongeant mon frein, frottant ma langue contre l'intérieur de ma joue en me retenant de tout commentaire. Fort heureusement, il sembla se satisfaire de ce simple ordre et quitta la pièce pour rejoindre le salon. Je restais encore un moment-là, essayant de me calmer et de reprendre mes esprits. Aller lui parler ? Cela serait inutile. Il n'avait aucune envie de parler. Ni de ça, ni de rien d'autres. Autant faire la seule chose que j'avais voulu pendant tout le temps de la confrontation. Récupérant mon portable et le script sur lequel je travaillais, je sortis de la cuisine, posant un regard vers le salon avant de rejoindre les escaliers. « Transfert moi le mail de Jenssen dès que tu l'auras lu et approuvé que je puisse l'imprimer pour signature », quémandais-je simplement en grimpant les marches. « Et j'aurais fini la relecture de la correction du manuscrit à dix-huit heures, comme convenu. »

Je ne pris même pas la peine de lui accorder un regard avant d'achever la montée des escaliers pour m'enfermer dans ma chambre.


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