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Fucked up + Callie
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Fucked up + Callie EmptyVen 7 Nov - 10:33


Fucked up
callie & jackson


cet été.

Fuck. Fuck. FUCK.

Comment est-ce que ça peut être le seul mot qui sort de sa bouche dans ce genre de moment ? Il y a surement plus urgent à faire. Il entend les pas furieux de Callie s’éloigner. Il devine que la fille, hum… Rae, doit être choqué et perturbé, gênée aussi… Enfin si c’est une fille normale. Agir. Vite. Sa main essaye d’aplatir ces cheveux en vain avant de penser à remonter son pantalon et à se rebrailler. Il s’agite dans tous les sens, visiblement perturbé par la situation. Là haut c’est son cerveau tout entier qui grille. Il est littéralement hors jeu. Il cherche son t-shirt, l’enfile à l’envers. Merde. Il le remet. Après bien plusieurs minutes à tourné tous les sens il relève enfin le regard vers la fille, Rae. Il se dit que c’est le moment ou il devrait dire quelque chose… hum… Il hausse les épaules et balance un vague « Désolé ! » Et puis il tourne les talons. Enfoiré. Il mérite bien tout ce qui va lui tomber dessus. Il claque la porte derrière lui. Il n’a même pas fait attention aux derniers clients qui sont dans le bar, et à ce qu’ils ont pu voir, pu entendre. Là tout de suite, ça lui passe par dessus la tête. Il contourne la vitrine du bar, ouvre une porte cochère et grimpe quatre à quatre les escaliers.

Merde. Merde. Merde.

D’accord, s’envoyer cette fille, Rae, c’était pas malin. Il avait des circonstances atténuantes. Il s’était pris une planche en pleine gueule, elle l’avait chauffée… Et ok, il était en manque, ça faisait un moment que Callie refusait même qu’elle le touche. Ouai, non, ok, ça ne se dit pas. Il se tapa un moment la tête contre le mur, se mordant la lèvres, agitant ses mains. Ces mains il les avait moite. Et puis sa respiration, toujours pas redescendu à la normal. Il était en sueur, comme s’il avait courus un marathon… Ou plus précisément comme s’il venait d’avoir été coupé au milieu d’une partie de jambe en l’air légèrement acrobatique dans une réserve de bar… Par sa copine. Merde. Il toc un instant… Débile, c’est chez lui… Enfin là tout de suite, il en doute légèrement. Il ne c’est jamais fait surprendre. Même pas par ses parents… Enfin son père… En même temps ce dernier devait être trop occupé à faire je ne sais quoi et à s’enfiler des bouteilles pour surprendre quoique ce soit. Ouai… en Trente ans de vie il ne s’était jamais fait surprendre… Et il fallait que ça soit Callie qui le fasses. En même temps c’était surement celle qui avait le plus grand pourcentage de chance de le surprendre. Je veux dire compte tenu du temps qu’ils étaient « ensemble. » A cette pensée il se tapa une nouvelle fois la tête contre un mur. S’il voulait être un tout petit lucide, il pouvait dire qu’il venait de foirer la première relation qu’il avait eu depuis des décennies. Il finit par ouvrir la porte en grand et par débouler dans l’appartement. Il voit Callie furieuse, qui s’active de partout. Il se pince la lèvre. Holly Fuck. Il ferme la porte derrière lui, comme si c’était une sécurité, il s’appuie dessus, autre sécurité. Il ne sait pas ce qu’il espère. Il ne sait même pas ce qu’il a prévu de dire. Ce qu’il peut dire d’ailleurs. Franchement ? Vous, vous diriez quoi ? Il reste un moment silencieux, témoin d’une scène qu’il aurait franchement voulu ne jamais voir. Il vient de tout lamentablement foirer… Au moins il ne peut plus tout à faire faire pire. Il finit par l’ouvrir, pommé, mal à l’aise.

« Callie… »

Oui c’est tout… Même pas un je suis désolé. C’est compris dedans, c’est logique, mais non, il sort pas… De toute façon elle a pas l’air disposé à l’entendre. Il fait plus attention au sol, ou jonche des affaires, ses affaires, sa poitrine se soulève inconsciemment, et ça fait mal.

« Dégage Jacks ! Fout le camps d'ici ! Retourne voir ta pute et fout nous la paix. »

Il déglutit fortement, il à l'impression que ça raisonne, mais c'est peut être juste ses oreilles. Ses doigts s'accrochent à la porte, signe, qu'étrangement, il ne veut pas partir.

« Callie je suis désolé... je... elle m'a renversé avec son surf et m'a offert un verre pour s'excuser... et juste un... et j'ai perdu le fils... je... »

La sur le coup, il voudrait dire un ça n'arrivera plus. Il ne se rend même pas compte qu'il s'enfonce, qu'elle s'en fou du pourquoi du comment, que ça ne fait même pas réaliste. De toute façon, il devrait le voir, il devrait le comprendre, dans les yeux de Callie, que cette fois-ci ça ne sert à rien de se battre. Peut être qu'il le sait d'ailleurs, au fond, puisqu'il n'ose pas l'approcher.

« Rien à foutre de tes excuses Jacks ! Parce que comme excuse, j'ai rarement vu pire ! Putain si j'avais baisé avec chaque verre qu'on m'offrait, je serais la pute de cette ville ! Prend tes affaires et dégage. »

Elle n'a pas tord, il reste muet, la bouche entre ouverte, et il sent son coeur qui lui bat dans les oreilles. Il se demande si c'est encore à cause de Rae, où parce qu'il a couru dans les escaliers, où... il ne sait juste pas. Il reste muet, mais il ne bouge pas. Il ne bouge pas d'un pouce, et il n'accède pas à sa demande. Elle se calme toujours, éventuellement. Il essaye de trouver quelque chose à dire, il n'y a rien qui vient de bien, il lâche quand même quelque chose.

« J'ai dit que je ne t'abandonnais pas.»

Effectivement, il l'a dit, il le dit souvent. Mais ce n'est que des mots, non ? Ou alors il ne comprend pas tout à fait la signification de ce qu'il dit.

« Ne me fais pas hurler d'avantage et pour une fois, fait l'adulte. Vas vivre chez elle ou une autre, j'm'en tape mais disparais. »

Il voit le sac lui arriver jusqu'au pied... Elle ne comprend rien. Il attrape le sac et y fourre les affaires qu'elle a eu la bonté de lui jeter un peu plus tôt.

« T'es vraiment conne si t'es capable de penser que je pourrais aller vivre chez une autre que toi. »

Il sait que l'insulter n'est pas la bonne solution. Mais il doit faire quoi ? Elle est pas rationnelle quand elle fait ça. La vérité c'est que là il ne sait pas ou il va aller... Les mecs ils vont se foutre de sa gueule.

« Je suis conne, oui voilà. Je suis conne d'être restée, conne de te laissé nous détruire comme ça. T'as raison Jacks, t'as toujours raison pas vrai ? Prend ce sac et vas où tu veux mais ne repasse plus jamais cette porte, c'est comprit ? »

Elle explose, elle se braque, et elle s'effondre. Jackson reste là, impuissant, énervé, bousillé, et coupable. Il le sait, il a merdé, depuis le début, et là il voit la vérité, il n'y a rien qu'il puisse faire pour arranger la chose. Il hésite un moment à s'approcher d'elle pour essayer de la réconforter. Mais il sait, il sait que cela ne sert à rien, que cela ne ferait qu'empirer les choses. Alors il fait ce qu'il fait de mieux, il s'énerve, et contre elle, pour être sur que personne ne voit que c'est contre lui qu'il est énervé, à mort.

« Voilà, t'es conne de m'aimer, conne de me faire confiance, conne de m'avoir donné trop de chance. J'espère que ça fait bien mal, que j'ai bien réussit mon coup, que je t'ai démoli bien comme il faut, j'espère que ça te passera l'envie de recommencer. »

Il a la gorge sèche, il a leur coeur qui s'effondre dans sa poitrine à force de battre trop fort. Il est sour de ce coeur qui tambourine. Il s'en veut déjà de ce qu'il vient de dire. A mort. Il attrape son sac, il a du mal à la quitter du regard, en même temps il a l'impression qu'il pourrait se mettre à pleurer. De rage, de tristesse, il ne sait pas. Il serre ses phalanges sur son sac, et il tourne les talons, il claque la porte, et il dévale les escaliers les jambes molles. Il va directement au bar, il ne sait pas ou il va aller ce soir, mais il n'a pas envie d'y réfléchir, pour l'instant il veut oublier, il veut s'oublier, il ne veut plus être rien.
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Callie S.L. Garcia
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Fucked up + Callie EmptyDim 9 Nov - 17:25


Fucked up
callie & jackson


cet été.

Il était passé où ? Nul part, comme d'habitude. Et puis il n'était pas du genre à lui pondre un emploi de temps de toute façon. C'était la base même de Jackson : ne rien dire, ne rien faire et attendre qu'elle le trouve. Sauf qu'elle était usée de lui courir après. Il dirait qu'il lui court plus après qu'elle, certes, mais elle c'est au quotidien qu'elle attend, espère et rien. Alors oui, à chaque engueulade, il la rattrape, revient, mais il y a un moment où cela ne fonctionne plus. Parce que Callie ne fait qu'attendre un changement, quelque chose qui la change de ce rythme de vie qu'elle hait. De ce décalage entre lui et elle. De ces regards de travers, ces esquives du quotidien, ces questions qu'on ne posent pas et ces interrogations qu'on ose demander. En bref, Callie avait envie que cela change. Elle voulait que Jackson rentre plus tôt, ne serai-ce que pour l'aider avec Ella. La gamine était encore jeune, mais elle réclamait beaucoup de temps, du temps que Callie avait également besoin pour sa propre santé mentale. Et ce soir, Ella semblait fiévreuse. Semblait parce que Callie n'était absolument pas connaisseuse en la matière. Mais elle supposait que quand un bébé hurlait à ce point et que son visage était assez rouge, il devait y avoir quelque chose. Donc Callie était descendu au Brennan dans l'espoir d'y trouver Jackson, parce qu'évidemment, son téléphone était sur messagerie.

Avec sa béquille, oui parce que même si elle pouvait marcher, s'aider un peu n'était pas négligeable, elle poussa la porte du bar. Il y avait peu de monde et derrière le comptoir, personne. Évidemment. Elle fit quelques pas et vit de la lumière dans la réserve. Elle avait déjà prévu son discours, elle savait déjà par quoi commencer quand elle poussa la porte. Mais rien ne sortit, pas même un son. Jackson lui tournait le dos, le pantalon sur les genoux et entre ses cuisses, une nana dont elle n'oublierais probablement jamais le visage. C'est elle qui la vit en premier et qui indiqua à Jackson qu'ils avaient de la visite. Callie aurait sans doute dû hurler, crier, pleurer peut-être mais rien ne sortit. Elle recula, manquant de se prendre dans sa béquille et foutu le camps.

Durant son ascension pour rentrer chez elle, sa tête était en ébullition. Elle savait, elle l'avait toujours su, ce n'était pas comme si elle ne c'était jamais douté de rien. Mais il y avait une différence entre savoir et voir, surprendre, en pleine face votre mec culbuter une autre. Mais si elle se rappelait bien, Jackson avait promis de faire des efforts, lui avait promit de ne plus penser qu'avec ce qu'il avait entre les jambes. Sauf que là, ce n'était clairement pas le cas. Elle débarqua dans la chambre et commença à tout foutre par terre, les affaires de Jackson bien entendu. C'est la chose la plus sensé qu'elle avait en tête, présentement. Ça, où redescendre et foutre cette pétasse au sol, mais elle était bien trop usée pour se retaper l'escalier. Il avait bien choisi son moment cet enfoiré.

« Callie… »

Elle sursaute et le surprend sur le seuil de la chambre. Il semble tout penaud, vraiment con, mais elle s'en fout. Elle ne pleure toujours pas, ça ne vient pas, mais elle tremble.

« Dégage Jacks ! Fout le camps d'ici ! Retourne voir ta pute et fout nous la paix. »

Parce qu'elle n'est pas la seule dans cette galère. Il y a Ella dans la chambre à côté, mais Jackson ne pense qu'as lui, à ce qu'il a entre les jambes surtout.

« Callie je suis désolé... je... elle m'a renversé avec son surf et m'a offert un verre pour s'excuser... et juste un... et j'ai perdu le fils... je... »

Il était sérieux là ? Elle le fixa, pas très sur de comprendre. Parce qu'elle s'en foutait pas mal des circonstances de leur rencontre. Les imaginer ensemble lui donnait la nausée, elle n'avait vraiment pas envie de comprendre quoi que ce soit de plus qu'elle avait vu dans cette réserve. Se dire qu'il pouvait coucher avec la première fille qui lui offrait un verre, c'était risible. Risible et pathétique. Et le fil, il semblait l'avoir perdu depuis un bail, bien avant cette paire de sein dans son visage.

« Rien à foutre de tes excuses Jacks ! Parce que comme excuse, j'ai rarement vu pire ! Putain si j'avais baisé avec chaque verre qu'on m'offrait, je serais la pute de cette ville ! » Elle reprit son souffle, consciente de ces dires, consciente de la colère qui grossissait en elle. « Prend tes affaires et dégage. »

Des fois qu'il avait pas saisit la première fois...

Des fois qu'as force de répéter, il finisse par comprendre. Parfois, elle avait l’impression de faire affaire à un gosse. Un gosse qui la testait constamment, qui cherchait ses limites, un adolescent turbulent en pleine rébellion contre son monde. Mais Jackson n'avait plus 16 ans. Il était à l'image de sa bande de pote, de ces clients, de tout cet entourage qui lui nourrissait la tête de conneries.

« J'ai dit que je ne t'abandonnais pas.»

Callie soupira, à la fois à bout de force et en colère. Elle l'avait trop entendu, elle l'avait trop espéré pour y croire encore. Elle passa ses mains sur son visage rougie par la colère et la fatigue et balança à ses pieds un sac en toile. Elle n'avait plus le courage de rien.

« Ne me fais pas hurler d'avantage et pour une fois, fait l'adulte. Vas vivre chez elle ou une autre, j'm'en tape mais disparais. »

Le dernier mot sortit dans un sanglot qu'elle étouffa comme elle put. Elle n'allait pas tarder à lui sauter dessus, à le frapper, à vouloir lui faire mal, mal pour tout ce qu'il lui faisait, pour tout cet amour qui ne lui donnait pas et qu'elle avait à foison. Pour cette haine qui la bouffait, qu'elle conservait, qu'elle rejetait comme elle pouvait. Il lui faisait mal, mal à en créver, mais il restait planté là, comme si cette fois encore , elle allait reculer,  lui laisser une autre chance.

« T'es vraiment conne si t'es capable de penser que je pourrais aller vivre chez une autre que toi. »

Des tas de raisons lui viennent à l'esprit. Déjà, que ces dites filles n'ont pas forcément envie de l'héberger, parce qu'il faut le supporter, faut bien le dire. Ensuite, parce que si elles cherchent une certaine stabilité, elles ne l'auront jamais avec lui. Callie peut sans doute se vanter d'avoir approché Jackson au plus près de cette notion, d'être certainement la seule à l'avoir "tenu" autant, mais jamais comme un couple normal, pour ça, il faudrait déjà qu'ils soient normaux eux-même. Puis elle se dit qu'il pourrait aller dormir chez cette fille, juste pour cette nuit et savoir ce qu'il pourrait lui dire pour la convaincre lui donne la nausée. Elle ne veut rien imaginer de Jackson avec ces autres, et bien qu'il le sache, ne peut manifestement pas faire d’effort pour que cela change.

« Je suis conne, oui voilà. Je suis conne d'être restée, conne de te laissé nous détruire comme ça. T'as raison Jacks, t'as toujours raison pas vrai ? Prend ce sac et vas où tu veux mais ne repasse plus jamais cette porte, c'est comprit ? »

Elle tremble en disant ça, elle pleure aussi. Elle recule contre le mur, écrase ses mains moites sur son visage rougie. La colère devient sourde quand elle comprend subitement ce que tout cela implique. Elle le fusille du regard, cette fois-ci, elle ne plaisante pas.

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Fucked up + Callie EmptyMer 26 Nov - 10:47


Fucked up
callie & jackson


Septembre.

Faire semblant était une bonne chose. Faire semblant permettait d’aller jusqu’au bout de la journée et de se lever le matin. Faire semblant permettait de ne pas être une total loque humaine et de passer sous la douche au moins un jour sur deux. Bon, presque tous les jours, parce que hé, oui il crash chez un pote, mais oui il a toujours ses boulots. Alors il faisait semblant. Il faisait semblant de kiffer à mort le lit de la chambre d’ami de son poto. Il faisait semblant kiffer de dormir seul dans un lit trop grand, posé au sol, sur des palettes aussi. Il faisait semblant de kiffer le quartier dans lequel il habitait plutôt qu’au dessus de son lieu de travail. il faisait même semblant de kiffer le nombre de littre de liqueur qu’il avalait, juste comme ça, justement pour faire passer le faite qu’il faisait semblant. Cela dit en faisant semblant on pouvait dire qu’il oubliait beaucoup de chose. Il oubliait de ce raser, premièrement, mais dans son boulot, tout le monde se fichait de s’il avait un look âpreté ou non. Et puis étrangement les femmes aimaient la barbe looser hipster. Ce qui au fond, ne l’arrangeait pas vraiment. Le faite que les femmes aimaient sa belle gueule pommé ravagé était exactement ce qui l’avait mené la ou il était. La plus part du temps il ne s’en plaignait pas. Pendant longtemps ça l’avait même arrangé, il n’avait jamais trop été un dragueur, pouvoir attirer une fille sans presque ouvrir la bouche était pour lui un atout considérable. Maintenant… Sans dire que c’était un fardeau, c’était clairement une épine dans son pied. Il n’avait jamais été connu pour sa raison et pour sa présence de jugement. Il était excessif, et ne savait pas se contrôler. Il aurait aimé qu’on arrête de lui agiter des filles sous le nez parfois… Mais il était un barman alcoolique. Autant dire qu’il avait clairement fait un très mauvais choix de carrière.

Quoiqu’il en soit, le Jackson mis à la porte de chez lui ressemblait à un adolescent attardé qui se refuse à grandir. Il avait ressorti le look trop casual de jean, t-shirt, converse, et seul sa barbe mal rasé venait prouver qu’il n’était plus vraiment un pré-puber. Il n’était pas glorieux, il ne cherchait pas à l’être. Il ne cherchait pas non plus à être misérable. Il ne cherchait pas à ce que les gens le plaignent, il était au courant que ça n’arriverait de toute façon pas. Il avait cherché le bordel dans lequel il s’était fourré, il n’y avait rien qui pourrait changer cela. Mais il se laissait clairement aller. Il se permettait de régresser si loin qu’il lui arrivait d’oublier qu’il avait en réalité trente ans et une fille, ainsi qu’une ex qui le détestait cordialement. La chose la plus intelligente à faire aurait été de prendre ses responsabilités et d’aider Callie tout de même avec la petite. Mais déjà que lorsqu’il était avec elle, ce n’était ni simple, ni concluant… Mais maintenant qu’elle l’avait foutu dehors, on pouvait dire que c’était carrément impossible pour lui de se souvenir de quoique ce soit. Pourtant, si vraiment Callie lui manquait, Ella était la porte idéal pour revenir dans le couple. Mais pour que Jackson retourne s’enterrer dans un couple, il devrait être au summum du désespoir… Ou alors il devrait prendre conscience que peut être qu’il était fait pour ça, et qu’avec un peu d’effort, il pourrait ne pas tout foirer. Pour le moment il était ni désespéré, ni confiant, et il campait faussement fièrement sur ses positions d’éternel adolescent.

Pourtant Callie aurait eu besoin de lui. Il avait eu un coup de fil à pas d’heure. En réalité ça avait du être son jour de congé, et il avait bu les heures jusqu’à perdre le décompte. Il avait eu un coup de fil à pas d’heure expliquant qu’Ella était tombé malade. Rien de bien grave, mais rien de totalement bénin non plus. Il était saoul de toute façon. Il n’avait rien compris. Il avait juste vaguement entendu les mots hôpital, opération, rendez-vous… Et un truc du genre soit-là. Ce genre de demande était généralement des demandes dans le vent. Jackson était jamais là. Callie le savait, elle le lui avait si souvent reproché. Mais aller savoir pourquoi, cette fois-ci - comme toutes les autres en réalité - il s’était dit qu’il serait là. Il se l’était promis, et il comptait bien honorer sa promesse. Mais voilà, les jours avaient passé, et la solitude l’avait entamé doucement mais fièrement. Il s’était laissé aller, et il avait bu sa mémoire, il avait bu ses promesses. Et au jour et à l’heure du rendez vous, il était comme d’habitude saoul. Il faut dire que Callie avait visiblement fait exprès de placer le rendez-vous sur la journée de repos de Jackson. C’était la première erreur. Jackson avait plus de chance de pouvoir se libérer de son travail que de libérer de ses démons. La seconde erreur était sans aucun doute d’avoir fait confiance à Jackson, encore.

Jackson avait loupé le rendez vous, cramé ses chances de pardon, jusqu’à la moelle. Il pourrait dire qu’il avait conduit à toute allure, encore saoul jusqu’à l’hôpital, mais qu’il ne les avait pas trouver. Ca ne serait pas un mensonge, mais ça serait encore plus pitoyable. Lorsqu’il avait réalisé, il avait du avaler un mug de café et passer sous la douche. Ca n’épongerait pas l’odeur d’alcool ni même la culpabilité, mais ça lui rendrait un minimum son esprit vaseux. Ne les ayant pas trouvé à l’hôpital, il avait repris le chemin jusqu’à son ancien chez lui, et avait frappé à la porte et alors que la porte s’ouvrait il avait balancé son éternel :

« Je suis désolé. »

Ca pour être désolé il l’était, il l’était toujours. Il n’avait aucun soucis avec les excuses. Le problème était sans doute le fait qu’il ne devrait pas avoir besoin d’en faire autant. Il se pinça les lèvres en voyant le visage de Callie poindre à la porte, et fit un pas en avant pour se rapprocher d'elle avant de se prendre la porte dans le nez. Il grogna un instant de douleur, et laissa retomber son front contre la porte. Quel con. Il toqua une nouvelle fois.

« Callie... ouvre moi s'il te plait. »

C'était instinctif parce qu'il n'avait rien de plus à dire de plus. Il était désolé, il était inutile. Mais dans sa tête commençait à poindre l'idée qu'il était si inutile parce qu'elle n'était pas avec lui pour le rendre utile. Voir son visage venait de creuser un vide en lui, et il voulait le voir encore. Même si c'était pour avoir des cris et des larmes.

« C'est mort, j'ai plus envie d'écouter tes excuses merdiques Jacks ! »

La porte ne s'ouvrait pas, et l'alcool semblait faire un poids lourd dans son coeur. Il tapa à nouveau sa tête contre la porte, essaya d'ouvrir la bouche pour parler, mais ne trouva pas les sons. Il tapa encore sa tête contre la porte, et finit par laisser l'alcool parler pour lui.

« Tu me manques, je suis désolé »

Pardon ? Il était passé ou le Jackson qui faisait semblant ? Il était imbibé d'alcool à ce point ?

« Mais tu n'me manque pas Jacks et je n'suis pas désolé de te le dire, alors fout le camps avant de me réveiller la petite. »

Ce fut un coup à l'arrière du crâne, un hoquet de surprise. Habituellement c'était d'elle que venait les pseudo déclaration, pas lui. Pas qu'il s'attendait à ce qu'elle ouvre la porte, qu'elle l'embrasse et que... Mais ça aurait été bien, il en aurait vu envie, s'il n'avait pas simplement trop bu. Il fixa un instant la porte, toujours close sous son nez, maintenant incapable de respirer. Ca faisait mal, atrocement et étrangement mal. Mal comme il n'avait jamais du le ressentir autrement. Et pourtant il en connaissait un rayon sur le mal être.

« Je... ok. »

Il bafouilla sans aucune conviction, sans aucune certitude, ça butait contre ses dents cette réponse. Il fit un pas en arrière pour descendre, il manqua une marche. La faute à l'alcool. Il en dégringola quelques une et atterrit sur les fesses. Il poussa un grognement de douleur, resta là, un moment, sans avoir la motivation de bouger pour aller ou que ce soit.
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Callie S.L. Garcia
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Fucked up + Callie EmptyJeu 27 Nov - 18:26


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callie & jackson


Septembre.

Pour le coup, Callie ne faisait pas semblant, elle.Déjà, parce qu'elle n'était pas très douée pour ça, pour cette mise en scène, pour donner une autre image aux autres. Elle était peut-être trop honnête, trop nature pour ça. Si Jackson pouvait y arriver à la perfection et donner le change, Callie, elle, ne savait pas comment se dépêtrer de cette situation merdique dans laquelle elle s'était fourrée. Elle n'était pas comédienne et l'improvisation n'était pas tellement son fort. Elle aurait aimé pouvoir quitter facilement ce rôle de femme esseulée, de mère totalement paumée, juste déposer cette veste et prendre celle de la femme forte, mère courage, qui prend sa vie en main aussi durement que son couple. Mais non. Ça, elle ne savait pas faire. Comme elle ne savait pas dire stop, jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à dernièrement quand elle mit Jackson dehors. Pour la première fois de sa vie, elle avait réussie à s'imposer, à dire stop, à accuser le coup. Enfin en partie, parce qu'hormis sur cet instant où elle s'était sentit délesté d'un poids, les jours qui avaient suivi étaient plutôt nébuleux. Le foutre dehors lui avait paru ce qu'il y avait de plus logique au vu de leur situation. Sauf que Callie regrettait, culpabilisait, un peu. Elle n'était pas vraiment le genre de fille à être sur d'elle, à n'avoir aucun remords, elle était tout l'inverse. Sa bonté, sa gentillesse parfois rejetée en pleine figure lui rappelait constamment qu'elle pauvre cruche elle pouvait être parfois. Mais malgré cette auto-évaluation, elle avait toujours l'impression de mal faire, de n'être pas en adéquation avec ses choix, ces prises de risque. Et quand elle osait enfin s'imposer, elle finissait par s'en mordre les doigts. Néanmoins, elle n'avait pas fait la connerie d'appeler Jackson pour qu'il revienne. Elle tenait à se débrouiller seule, ce qu'elle avait toujours quasi fait, soyons honnête et de se sortir de ce pétrin par ses propres moyens. Et puis le savoir logé chez Parker l'avait quelque peu aiguillé dans cette direction, elle imaginait sans mal le contexte de beuverie et d'orgies dans lequel il devait évoluer, le gars.

Donc Callie ne savait pas faire semblant, mais elle savait avancer, malgré tout. Elle avait reprit le travail, peu à peu, mais c'était déjà un premier pas sur son indépendance. Parce que quand elle était boiteuse, sa dépendance à Jackson avait été quelque peu nocif. Et puis on ne pouvait pas dire qu'il manquait beaucoup à Ella, dont Callie c'était presque exclusivement débrouillé avec tandis que Jackson se serrait une brunette aux yeux vert. Oui, toujours jalouse et rancunière, elle n'était pas prête d'oublier quoi que ce soit de cette fille et de Jackson entre ses cuisses. Mais la cubaine n'était pas non plus dans un rejet complet de son ex « compagnon », puisqu'elle l'informa de l'état de santé de leur fille. Leur, oui, ce qu'il avait parfois tendance à oublier, mais passons... Ella était tombée malade, une sorte de pathologie caractéristique des nourrissons, un truc pas très clair pour Callie sinon qu'elle devait être hospitalisée. Évidemment, pour la jeune femme, c'était assez effrayant de devoir confier son bébé, surtout que Callie avait un passif assez sombre avec les lieux médicaux. Et dans le souci d'être une bonne mère, elle avait appelé Jackson pour lui donner l'heure du rendez-vous de l'opération. Elle était tombée sur sa boite vocale, bien sûr, et avait insisté pour qu'il vienne. Parce que même s'il la trompait, qu'il ne l'aimait pas, il avait tout de même eu une fille avec elle et la gosse n'était pas censé empatir des conneries de son géniteur, normalement. Et puis Callie avait besoin de lui, d'être rassuré, de se dire qu'elle n'était pas seule face à ça. Après sa première hospitalisation à la suite de leur accident de voiture, Callie n'était plus très sur d'encaisser ça toute seule.

Ce qu'elle avait fait, bien sûr, puisque Jackson ne c'était jamais pointé. Le Monroe n'avait pas répondu à ses coups de fils, ni daigné se rendre à l'hôpital pour s'enquérir du sort de sa fille. Callie était donc rentrée seule avec Ella sous le bras, la rage sur le visage et le coeur gros. Tout le long du trajet, elle avait prit conscience de l'attachement excessif qu'elle portait à cet homme qui n'était pas foutu d'assumer quoi que ce soit. Sa fille tout contre elle, elle la berça, ajoutant certainement quelques larmes. Une fois la petite coucher, elle s'autorisa une clope sur le petit balcon surplombant le Brennan. Elle ne cherchait même pas à le voir apparaître, elle n'avait pas envie de le voir, plus maintenant. Et on toqua à la porte. Elle songea une seconde à ce que ce soit lui, mais Jackson préférait faire le mort en général, donc peu de chance qu'il se pointe ici, il avait mieux à faire avec ses potes, pour sûr. Callie partit ouvrir et découvrit son visage, avec cette sempiternelle phrase dont il ne saisissait probablement pas le sens : « Je suis désolé. ». Et pour toute réponse, parce qu'elle était fatiguée ; en colère ; blasée et certainement un tas d'autres adjectifs qui collerait à la situation, elle lui claqua la porte au nez.

Elle fit quelque pas en arrière mais entendit le bruit sourd d'une tête contre le bois. Shit. Il ne partait pas. Pourquoi ? C'était pas ce qu'il voulait justement, être libre, être dégagé de toutes responsabilités ? En fait, elle savait pas ce qu'il voulait, elle savait déjà pas ce qu'elle voulait elle, alors...

« Callie... ouvre moi s'il te plait. »

Callie avait croisé ses bras sur sa poitrine, à quelques pas seulement de la porte. Il serait facile qu'elle cède, encore, et lui ouvre. Mais il s'excuserait encore et ça sonnerait creux, trouverait des excuses grotesques, chercherait à la faire flancher et la spirale poursuivrait son cycle infernal. Donc non, pas ce coup-ci.

« C'est mort, j'ai plus envie d'écouter tes excuses merdiques Jacks ! »

Et c'était vrai. Parce que cette spirale, cette vie qu'ils menaient, c'était du poison, c'était toxique et bien que Callie ait toujours connu ça, elle n'en pouvait plus. Que ce soit avec Brent ou Drake, elle avait toujours était victime, suiveuse et jusque là, elle avait reproduit ce schéma avec Jackson. Plus maintenant. Stop. Callie passa ses mains moites sur son visage, sentant toujours la présence de Jackson derrière la porte. Elle s'approcha, prête à lui dire de dégager, prête à hurler s'il fallait, mais décidé à ce qu'il la laisse et que tout soit plus simple.

« Tu me manques, je suis désolé »

Ces mots la coupèrent dans son élan et elle posa une main devant elle, s'appuyant lourdement comme la porte. Il quoi ? Son coeur s'emballa furieusement. Elle l'avait entendu, clairement. Néanmoins, elle se ressaisit. Dire ça dans un moment de faiblesse, c'était facile, c'était creux. Et puis elle avait senti, vu, que Jackson avait but, qu'il était dans un état second et qu'il disait peut être ça pour qu'elle le laisse entrer, pour qu'il puisse juste décuver chez lui. Luttant contre sa première envie de lui ouvrir, elle plaqua son dos à la porte et dit nettement :

« Mais tu n'me manque pas Jacks et je n'suis pas désolé de te le dire, alors fout le camps avant de me réveiller la petite. »


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Fucked up + Callie EmptyMer 10 Déc - 10:20


Fucked up
callie & jackson


Décembre.

L’absence était quelque chose de… Déconcertant. Jackson n’allait pas mentir, il semblait s’être habitué à sentir la présence de Callie à côté de lui. Et sur ce dernier point il mentait frénétiquement, mais il était capable de reconnaître au petit matin qui la fille qui s’enroulait dans les draps n’était pas elle. Peut être parce que Callie ne s’enroulait pas dans les draps. Peut être parce que lorsqu’il était là, Callie dormait exclusivement de deux manières différentes, soit en lui tournant ostensiblement le dos, parce qu’elle était énervée après lui, parce qu’il était rentrée saoul, parce que beaucoup de chose, soit en s’enroulant contre lui, parce que… Parce qu’elle devait être en manque de chaleur humaine. Jackson n’avait jamais trop été un mec câlin. Garder une fille enlacer dans ses bras après le sexe était quelque chose qui l’emmerdait royalement. Tout ce qu’il souhaitait s’était dormir, et si possible sans un poids qui lui écrasait la cage thoracique. Mais il avait finit par apprécier la chaleur de Callie contre lui, il avait finit par s’habituer à son odeur, par supporter ses cheveux qui viennent lui chatouiller le menton. Et s’il n’aimait toujours pas garder Callie ou n’importe qui d’autre enlacer sur son torse pendant des heures après le sexe, il aimait reposer sa tête contre sa poitrine et garder avec lui l’odeur de sa peau, et elle le laissait faire. Elle le laissait faire, et elle passait habituellement sa main dans ses cheveux, et il aimait ça. Alors oui, il y avait des petites choses chez Callie qui lui manquait, qui lui manquait affreusement. Et plus il ramenait des blondes décolorés - idée numéro une de Parker - plus elle lui manquait. Et s’il ramenait des brunes, c’était encore pire. Aucune fille n’avait la même odeur, ou la même poitrine. Et lorsqu’elles ouvraient leur bouche, il avait simplement envie de les balancer par la fenêtre. Il ne l’avait jamais fait, bien sûr, elles crèveraient sur le coup, et il ne voulait pas retourner en prison, pour sûr. Bon bien sûr, il n’allait pas avouer qu’elle lui manquait. Il ne savait pas à quoi c’était du. Une part de lui se disait que c’était une addiction savamment orchestré. Après tout, elle avait été lié à pas mal de part de sa vie, dont les pires, et elle avait toujours été là. Que la drogue soit là, ou non, elle semblait être le dénominateur commun, la saveur qu’il goutait toujours. Il se disait que ça jouait. Qu’il avait facilement remplacer l’addiction au drogue, par une addiction à elle, à son corps. Il se disait aussi que ce n’était pas si grave que ça. Et que s’il avait réussit à quitter son addiction pour la drogue, alors il arriverait surement à quitter son addiction pour elle. Enfin si du moins il en avait envie. Parce qu’il y avait des jours comme ça, ou il  ne semblait plus tellement amusé de faire semblant. Pourtant il était doué pour faire ça. La plus part du temps tout le monde n’y voyait que du feu. En même temps puisque c’était de sa faute il n’allait pas passer toute la journée à se plaindre du faite que… Que quoi d’ailleurs ? Il ne savait pas réellement ce que c’était, et ne pas mettre de mot dessus était le meilleur moyen de ne pas en parler, et donc de l’oublier. Comme quoi, parfois Jackson était intelligent. Ou du moins pas totalement stupide, et lorsqu’il s’agissait d’éviter des choses, il était relativement très très bon.

C’était drôle, mais la période de Noël, l’avait plus abîmé que les autres. Cette année il n’aurait pas l’occasion de voir Savannah, il aurait surement l’occasion de passer Noël avec les Monaghan, tout dépendait de l’état des relations entre Isla et Ash… A moins que ça soit un single Christmas, mais il n’y croyait pas trop. Ils avaient tous plus ou moins quelqu’un, et après plusieurs verres on oubliait facilement les rancunes. Mais c’était différent, un peu. L’année dernière ça avait été pourris, il avait du supporter les cris d’Ella, ça avait énervé Callie, elle avait foiré le repas, et ils avaient mangé un truc dégueulasse. Mais ils avaient finit par calmer Ella, et ils avaient bu un peu, et ils avaient eu bien quatre heures de calme, sans cris de bébé, sans se crier dessus. C’était surement la faute de Noël, mais ils avaient réussit à moins se détester pendant quatre heures. Ca avait été quelques choses. Ca ne se reproduirait probablement plus de sitôt. Alors peut être que ça le rendait plus susceptible de craquer, d’être réellement en manque d’elle, ou alors il ne savait pas. Mais ce soir là il n’avait pas envie de faire un effort. Il avait pourtant vu Tinder avec Parker, et comme conseillé il avait fait venir plusieurs filles au bar. Parker s’était chargé d’en entretenir certaine, avec Leo, pendant que Jackson avait sans tact renvoyé toute celle qu’il voyait. Il avait tout de même fait tourné les verres, ses acolytes avaient bu. Il n’avait pas trop de quoi se plaindre. La fermeture du bar approchait, cela faisait facilement une demi heure que Jackson était entrain de tenir la jambe d’une blonde qui le faisait bailler. Il regarda sa montre et finit par lâcher « Bon aller, salut, je ferme le bar. » Elle l’avait regarder sans trop comprendre, puis était devenue furax, elle avait surement planifier de rentrer avec quelqu’un ce soir et ça venait de tomber à l’eau. Elle partie, furibonde, et Parker fut sur lui la seconde d’après. « Elle, elle était plus que baisable. » Ca sonnait comme un reproche, comme un what the fuck bro. Jackson haussa les épaules d’un air lasse, et se servit un verre, il en servit deux autres pour les deux potos. Il bu le sien en silence. « Aller, je ferme, j’veux aller parler à Callie. » Il y avait deux choses bizarres dans cette phrase. Le fait est qu’il prononce seulement le prénom de Callie. Pour sûr Parker fit un regard comme s’il venait de se prendre une décharge électrique. La deuxième fut qu’il voulait parler. Depuis quand Jackson parlait ? Le fait est qu’il voulait simplement la voir, ou peut importe, même se prendre une porte par la gueule lui allait pour ce soir. C’était mieux que l’absence. « Oh come on ! Get over it ! Avec la blonde de toute à l’heure ou n’importe qui d’autre ! » Les bons conseils de Parker. En soit c’était pas si con. C’était juste inutile et ça ne marchait pas. « Elle s’est pas privé, elle s’est tapé Dimitri. » C’était sorti d’un coup, la bouche de Jackson était tombé jusqu’au sol, sa mâchoire c’était décrochée, et son coeur avait fait un bon douloureux dans sa poitrine. «  Que… Comment tu… What the fuck ?! » Ca c’était de la répartie puissante. Parker visiblement trop imbibé pour être réellement sensible à ce qui se passait chez Jackson lui fit une tape à l’épaule. « Ouai, fais comme elle. » C’est à dire ?  Se taper Dimitri ? No thanks. Et puis Jackson n’écoutait déjà plus. Il était passé en deux secondes derrières le bar, il avait jeté les clés du bar à Parker et Leo. « Fermez pour moi, et Park pas la peine de m’attendre. » Et il avait filé. S’il était resté une seconde de plus il aurait eu le temps de voir la gueule de Parker et Leo se décomposer en oh, connerie, mais il n’avait pas attendu. Et le temps que l’information monte au cerveau embué des deux acolytes, Jackson avait déjà gravit les marches de son ancien immeuble pour se retrouver devant son appartement.

Il n’avait aucune idée de ce qu’il allait dire, de ce qu’il avait le droit de dire, il se mit juste à tambouriner sur la porte, de manière à la réveiller peut être, de manière à avoir une réponse, de manière à l’obliger à ce qu’elle ouvre cette putain de porte. Il avait juste tambouriné, il n’avait rien dit. Son cerveau était encore trop engourdis par l’omniprésence de Callie et Dimitri. Son sang ne fit qu’un tour, et il tambourina une nouvelle salve de fois.

La porte s'ouvrit et pendant quelques secondes Jackson oublia ce pourquoi il était venu. Son regard s'arrêta bêtement sur son décolleté généreux, et il cligna plusieurs des yeux alors qu'il passait son regard sur toute sa silhouette. Damn. Bien sûr il avait pas oublié qu'il la trouvait sublime, cela faisait juste longtemps qu'il ne l'avait pas vu si bien âpreté.

« Que ce que tu veux Jacks ? »

Son ton froid le rappela à la raison et il décrocha son regard de son corps pour se posé sur son visage maquillé. Il se demanda un instant quand était la dernière fois qu'elle s'était maquillée avec lui... Et en quelques secondes il vu rouge. Sa mâchoire se serra, sa moue se fit plus sombre, il croisa ses bras sur sa poitrine.

« Alors c'est ça, t'es partie pour te retaper mon patron... Donne lui les clé de l'appart, et fais le devant Ella aussi ! Tu lui montreras comment devenir comme toi ! »

La seul point positif de ce qu'il venait de dire, c'est qu'il n'avait pas actuellement prononcé le mot fatidique. Il avait pourtant été à deux doigts. Il bouillonnait, néanmoins toujours incapable de réellement détaché son regard de sa silhouette si avantageuse. Ca donne ça, avoir envie de quelqu'un au point que ça fasse mal ?

Il avait à peine fait gaffe à l'air surpris sur le visage de Callie. Il était furieux, vexé comme un pou aussi peut être, et mort de jalousie au fond, au point d'en oublier les convenances.

« Depuis quand tu te préoccupe de ta fille, hein ? Et je me tape qui je veux, comme toi tu te tape des pétasses !  »

Il voulu ouvrir la bouche directement pour répliquer, mais elle marquait un point. Il était probablement le dernier à avoir le droit de dire quelque chose sur ses fréquentations. Et sur sa fille. Bordel.  Comme première réponse il envoya valser son poing dans le mur juste à côté de la porte, pas si loin de ça que la tête de Callie. La violence était l'échappatoire de ceux qui n'ont plus rien à dire.

« Au moins mes pétasses je te les jettes pas sous le nez, et t'es pas obligé de leur obéir tous les jours ! »

Il lâcha bêtement, montrant l'évidence, il était pas près de l'oublier de si tôt, et s'il aurait surement été gêné d'apprendre qu'elle couchait avec d'autre mec. Mais savoir qu'elle avait couché avec Dimitri l'agaçait encore plus. Pire il avait envie de détruire la mâchoire de son patron. Mais sur le coup il avait probablement les poings liés. La robe de Callie ne l'aidait pas à garder son sang froid non plus, si en tant normal il aurait juste envie de lui sauter dessus, il prenait surtout conscience qu'elle faisait désormais bien plus d'effort sur sa personne qu'elle n'en aurait fait pour lui au cours des derniers mois.

« Pas sous le nez tu dis ?! Parce que j't'ai pas vu en pleine action peut-être ?! Excuse moi si ton patron me porte plus d’intérêt que toi ! »

Jackson grimaça. Point pour elle, comme d'habitude. Puis écarquilla les yeux brutalement. Elle se foutait de sa gueule. Il la regarda comme frappée par la foudre un moment. Lui tourna le dos comme pour repartir, complètement impuissant, puis finalement se retourna pour lui faire face.

« Plus d'in... ? Tu refuses que je te touches... Je suis sûr que je t'ai pas vu enfiler une robe depuis la naissance d'Ella, ou presque... Il a fait quoi... Il t'a demandé en mariage pour t'accorder plus d'intérêt ? Parce que merde... si on parle de sexe... »

Si on parle de sexe, Jackson était clairement le premier idiot que l'on pouvait attirer dans son lit. Et puis qu'on se le dise, Jackson était fou de Callie. Enfin, hum, de son corps. Et il lui avait surement prouvé plus d'une fois.

« Tu veux vraiment savoir ce qu'il m'as fait ou c'était juste histoire de parler ? » Jackson la gratifia d'un regard noir à demi choqué. Non, vraiment, si elle ouvrait la bouche à se sujet, il ne savait pas comment il serait capable de réagir, probablement mal, très mal.  « Y a pas que le sexe Jackson, c'est ce que j'me tue à t'expliquer depuis le début, mais je crois que t'es juste trop con pour comprendre. »

Jackson fronça les sourcils et soupira franchement. Elle la prenait pour un con, elle ne répondait pas à la question. Elle l'agaçait. Elle... Il se pinça la lèvre, piétina un moment le sol songeant à dévaler les escaliers dans l'autre sens, à aller casser la gueule de Dimitri, comme ça, sans plus de cérémonie. Mais non.

« Donc ce n'était pas que du sexe avec Dimitri... » Et au fond ça le rendait fou, l'idée qu'il puisse avoir trouver le moyen de lui faire ressentir plus que du sexe... « Et t'es encore plus conne que moi si tu n'as pas vu que je donnais plus... Je suis pas une grenouille qu'on transforme en prince charmant... Mais je suis toujours là, j'ai pas bougé, j'ai pas fuis... Mais pour toi ça veut rien dire... »

Il grondait, vexé comme un pou. En même temps il ne voulait pas acquérir franchement du mérite. Il se détestait tout de même pour ce qu'il lui avait fait. Et il savait qu'il freinait toujours des quatre fers pour essayer de l'éloigner d'elle. Il était nocif, pas stupide. Mais voilà, il avait peut être bu un verre de trop, et il était peut être jaloux, et elle était magnifique. Alors peut être que oui, ce soir, il voulait un peu de mérite, et il voulait qu'elle le laisse rentrer. Et il oubliait facilement qu'il était le con, et comme un enfoiré, il rejetait la faute sur elle.

« Tu sais très bien ce que j'attendais de toi, Jacks. Je veux une vie rangée pour Ella, pour moi aussi. J'en ait marre de jouer à l'adolescente alors que je vais avoir 30 ans. J'ai besoin de plus qu'une partie de jambe en l'air et des bisous à la volée. Je veux une vie à trois. »

Il grince des dents, ces neurones refusent de coopérer, il ne sait pas utiliser les mots. C'est toujours ce qui lui a manqué. Il hausse les épaules, réagit dans tous les sens. Il est nerveux, agité, et bourré. Ca tourne dans sa tête, ça tambourine contre ses tempes.

« Mais je voulais... plus... Mais je ne sais pas... comment... » il essaye de respirer, et il grimace. « j'vais vomir.»

Bravo, c'est d'une classe. Et pourtant, il avait même tant bu que ça. Enfin comparé à certain soir, c'était correct. C'était juste toute cette histoire. C'était son estomac qui refusait d'intégré la nouvelle. Le Callie et Dimitri qui jouait des siennes. Elle le laisse entré, il file dans la salle de bain, il connaît le chemin par coeur, ça n'a pas changé. Il vomit ses tripes. Ses tripes qui sont vides. Vide d'alcool par rapport à d'habitude. Vide de bouffe, parce que franchement il ne fait plus trop gaffe.

« On arrête ça maintenant, ok ? Ça suffit Jacks, je suis à bout et toi aussi. Si c'est l'appart qui t'inquiète, je vais partir et te rendre ton chez toi. Et si tu veux voir ta fille, sait on jamais, on pourra en discuter quand tu sera sobre. En attendant, j'aimerais que tu partes maintenant, s'il te plait. »

Par dessus le lavabo ou il se rince la bouche, il marmone un « je m'en fou de l'appart.» Il ressort, l'air malade, il regarde ses pieds. Il s'en fou de l'appart, mais il serait bien rester dedans, pas pour les murs et les meubles, pour elle. « C'est...» il donne un coup léger sur la porte, ce qu'il veut dire reste coincé dans sa gorge, au fond de son estomac. « laisse tombé.» Il repasse la porte, il a comprit ce qu'elle voulait dire. Il va si lentement qu'il lui laisserait trois fois le temps de le rattraper. Mais elle ne le fera pas. Généralement c'est lui qui le fait.
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Fucked up
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Décembre.

Le manque. C'était quelque chose devenu si naturel pour Callie. C'était presque cruel, mais c'était ainsi. Le manque d'amour, de passion, de lui. Le manque, si vil qu'il vous dévore de l'intérieur, qu'il vous empêche de dormir, qu'il vous bouffe vos journées, vos nuits. Ce manque qui vous donne envie de vous shooter, de tout recommencer, de boire encore et encore. Oui, Calie connaissait bien cette sensation. Mais pour la première fois, cela c'était atténué. Elle avait toujours souffert de l'abandon, de la peur d'être seule, de l'angoisse de finir sans personne. Comme tout le monde me direz-vous, oui, peut-être, mais chez Callie c'était très présent. Depuis toute jeune, la mort de sa mère avait créé un vrai gouffre, une faille qui ne c'était jamais vraiment refermé. Et cela avait continué avec Brent, quand elle s'était accroché à lui de toute son âme, son corps, pour finalement apprendre sa mort. Cruel. Injuste. Vivre seule, c'était angoissant, flippant, c'était se faire violence à affronter les ténèbres, sans personne pour vous protéger des autres et de vous-même. Alors quand elle avait rencontré Jackson, elle s'était accroché à lui, comme aux autres, comme une bouée de sauvetage. Et il avait fini par faire comme eux, à partir, mourir ou fuir, bref, il n'était plus là. Et Callie c'était de nouveau retrouvé seule, avec sa fille. Certes, la présence de la petite n'était enrien comparable avec celle de Jackson. Parce que sans lui, elle se retrouvait dans un grand lit froid, elle galérait à pousser la poussette d'une seule main et tous ces petits détails du quotidien qui faisait ressurgir le Monroe de derrière les nuages. Donc le manque, Callie l'avait connu, pendant tous ces mois où Jackson avait quitté le foyer. Où elle l'avait mise dehors, c'était du pareil au même : il n'était plus là.

Et avec le mois de décembre entamé, Callie avait commencé à changer. Alors c'était léger, un petit commencement, mais c'était déjà ça. Oublié la béquille, elle pouvait de nouveau se tenir debout sans ressembler à un épouvantail bancale. Avec cette nouvelle assurance, longtemps recalée, Callie avait de nouveau sortit maquillage et accessoire, il faut dire que pour la chanteuse en elle, se présenter sur scène dans un vieux leggings et débardeur auréolé de lait de bébé, c'était assez moyen. Si travailler sur son physique avait été plutôt facile, c'était nettement plus compliqué de bosser sur son addiction à Jackson. Pourtant, Callie était habitué des addictions, malheureusement. Alcool, drogue, les hommes... Tout y était passé et chaque cure avait été longue. Et la dernière en date, était assez corsé. Pour Callie qui avait été habitué à être en permanence en lien avec le Monroe, la rupture brutale, s'avèra aussi compliqué que bénéfique. Plus de cris, plus de larmes, plus de mauvaises nouvelles, juste des jours sans lui. A croire que la dernière fois qu'elle lui avait parlé à travers la porte avait suffit à reconduire Jackson. Caavait été facile, des simples mots mais fort, mauvais et le Monroe avait dégringolé les escaliers, sans se retourner. Il avait du y voir là la solution parfaite pour faire ce qu'il voulait, sans elle accrocher à lui. Sans bébé pleurnicheurs, sans le boulet qu'elle était à ses yeux et ceux de ses amis. Il devait avoir une piètre opinion d'elle s'il l'avait crut, où alors elle s'était montré trop convaincante. En tout cas, depuis ce jour, Jackson avait disparu de la circulation. Et de ce qu'elle entendait de son balcon, il n'était pas malheureux.

Callie avait prévu de sortir ce soir.C'était une nouvelle résolution, qui arrivait avant le 1 janvier, mais passons. Si Jackson avait toujours prit du bon temps, avant, pendant et après elle, visiblement, il n'y avait pas de raison pour qu'elle reste recluse chez elle. Léo, ce brave Léo, lui avait fait comprendre qu'elle n'était pas seulement une maman et le jouet de Jackson, elle était aussi une femme, une femme qui avait plu à Jackson, mais aussi à d'autre. Alors fini la nana qui déprime seule chez elle, qui s'horrifie devant ses pommes d'amour et qui continu à penser à Jackson à chaque fois qu'elle se voit nue. La cubaine laissa sa crinière tomber en cascade dans son dos, retrouvant leurs boucles naturelles. Elle passa une robe verte ample jusqu'à la taille, cachant tout de même sa cicatrice, mais dévoilant sa poitrine généreuse ainsi que ses hanches nouvellement rondes. Alors qu'elle allait s'appliquer à se mettre du rouge à lèvre, perfectionnant son maquillage léger, elle sursauta puis se figea. Peu de chance que la baby-sitter se montre aussi agressive sur sa porte, si ? Calliope s'approcha de la porte, l'ouvrit légèrement et tomba nez à nez sur... Jackson ! Évidemment, qui de mieux pour lui gâcher sa soirée ?

« Que ce que tu veux Jacks ? »

Pas de bonsoir, ni formule de politesse, ils avaient dépassé ça, visiblement.

Durant quelques secondes, le Monroe resta muet. Et c'était rare qu'il le soit, surtout quand il venait tambouriner comme ça, avec visiblement, quelque chose à découdre avec elle. Elle ne mit pas longtemps à comprendre que sa tenue lui avait coupé la parole. Jackson posa un regard sur elle, comme s'il la découvrait de nouveau, comme s'ils c'étaient retrouvés plongé à avant, quand Ella n'était pas née, quand Jackson n'avait pas fait de prison, quand Callie était encore désirable... Elle passa une épaule dehors, bloquant le passage.

« Alors c'est ça, t'es partie pour te retaper mon patron... Donne lui les clé de l'appart, et fais le devant Ella aussi ! Tu lui montreras comment devenir comme toi ! »

Pardon ? Callie ouvrit de grands yeux. D'abord, il savait. Parce que le dit patron, y en avait pas des tas et Callie n'était pas conne au point de se taper son bosse du garage. Donc Jackson savait pour Dimitri. Bien. Ensuite et c'était surtout ça qui la fit vriller, c'était le ton qu'il venait d'employer et le sous-entendu, pas si sous-entendu que ça d'ailleurs, qu'il venait de lâcher.

« Depuis quand tu te préoccupe de ta fille, hein ? Et je me tape qui je veux, comme toi tu te tape des pétasses !  »

Elle le trouvait gonflé, horriblement culotté de venir lui faire des leçons de morales. Si Callie n'avait jamais bougé une oreille avant ça, elle avait des cornes jusqu'au plafond avec les adultères nombreux de Jackson. Et comme elle s'énervait, comme elle le fixa avec des yeux aussi incrédules que révulsés, Jackson frappa. Jackson sortit son arme ultime en cas d'échec, de défaite, son arme pour dire qu'il était con, très con.

« Au moins mes pétasses je te les jettes pas sous le nez, et t'es pas obligé de leur obéir tous les jours ! »

Callie le foudroya du regard, tant pour le coup dans la porte que pour ses propos. Il était rouge de colère, elle devait être cramoisie et leur relation  n'avait pas bougée d'un pouce depuis des mois : cet appartement, ce palier, cette porte et un entretient qui foire en permanence.

« Pas sous le nez tu dis ?! Parce que j't'ai pas vu en pleine action peut-être ?! Excuse moi si ton patron me porte plus d’intérêt que toi !  »

Il avait réussit, elle était hors d'elle. Pourtant, elle l'avait bien moins été ces derniers temps et elle mettait ça sur le compte de l'absence de Jackson. Moins de tensions, moins de cris et de larmes, donc moins de raisons de se mettre en colère. Sauf que le Monroe était un vrai déclencheur à ennuis.

« Plus d'in... ? Tu refuses que je te touches... Je suis sûr que je t'ai pas vu enfiler une robe depuis la naissance d'Ella, ou presque... Il a fait quoi... Il t'a demandé en mariage pour t'accorder plus d'intérêt ? Parce que merde... si on parle de sexe... »

Elle était prête à refermer la porte quand elle l'avait vu revenir sur la porte, hargneux. Evidemment, tout revenait à ça, Dimitri, le sexe, comme si rien d'autre n'avait d'importance. Callie soupira, presque fatiguée par sa connerie.

« Tu veux vraiment savoir ce qu'il m'as fait ou c'était juste histoire de parler ? » Le cynisme. C'était pourtant pas un truc que Callie maîtrisait, elle laissait ça à Jackson, qui lui, l'utilisait à foison. Et avant qu'il ait le temps de répondre, elle répliqua : « Y a pas que le sexe Jackson, c'est ce que j'me tue à t'expliquer depuis le début, mais je crois que t'es juste trop con pour comprendre. »

Elle le toisa, durement, comme on fixe un gosse prit en faute, un gamin qui ne comprend rien à rien.

« Donc ce n'était pas que du sexe avec Dimitri... Et t'es encore plus conne que moi si tu n'as pas vu que je donnais plus... Je suis pas une grenouille qu'on transforme en prince charmant... Mais je suis toujours là, j'ai pas bougé, j'ai pas fuis... Mais pour toi ça veut rien dire... »


Du sexe, du sexe... Pourquoi n'avait-il que ce mot là à la bouche ? Callie n'avait jamais dit que Jackson était mauvais amant, loin de là, mais elle voulait plus. Elle voulait l'exclusivité, ce qu'il était incapable de lui offrir, visiblement. Certes, il était là, mais avec d'autre en même temps, toujours à sortir tard, à ne pas calculer qu'il était père de famille, que le sexe, même très bien, ne pouvait pas tout conforter.

« Tu sais très bien ce que j'attendais de toi, Jacks. », dit-elle, étrangement calme et presque désolé. « Je veux une vie rangée pour Ella, pour moi aussi. J'en ait marre de jouer à l'adolescente alors que je vais avoir 30 ans. J'ai besoin de plus qu'une partie de jambe en l'air et des bisous à la volée. Je veux une vie à trois. »

Callie n'avait peut-être jamais été aussi sincère. Pour la première fois, le dire à haute voix lui semblait simple et clair. Et dans ce sujet là, Dimitri n'avait pas lieu d'être.

« Mais je voulais... plus... Mais je ne sais pas... comment... j'vais vomir.»

Callie grinça des dents. Jackson, toujours Jackson, toujours aussi con quand il s'agissait de parler, de dialoguer, d'être normal. Elle s’efface pour le laisser rentrer, sans savoir pourquoi d'ailleurs. Peut-être parce qu'elle a peur qu'il dégueule devant sa porte, que les voisins s'alertent encore de leur sort ou alors c'est simplement la vu de son échec qui la fait pâlir. Bref, le Monroe en profite pour rentrer.

« On arrête ça maintenant, ok ? Ça suffit Jacks, je suis à bout et toi aussi. Si c'est l'appart qui t'inquiète, je vais partir et te rendre ton chez toi. Et si tu veux voir ta fille, sait on jamais, on pourra en discuter quand tu sera sobre. En attendant, j'aimerais que tu partes maintenant, s'il te plait. »

Elle était étonné de son calme. Elle avait attendu que Jackson soit disposé à l'entendre. Assise sur le canapé, ses yeux dans les siens, elle ne tremblait pas. Elle parla avec douceur, sans hurler comme avant, sans pleurer non plus.

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