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happy new year indeed w/ jace
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptyDim 22 Mar - 23:25
We’ve got to stop meeting like this. Telles sont les pensées de Jace alors qu’il s’attaque à nouveau au cou d’Emma, une fois qu’ils sont de retour dans le lit, comme si de rien n’était. Mais « de rien n’était » n’est vraiment pas l’expression à utiliser dans ce cas-là, car il peut déjà sentir le changement entre eux, aussi imperceptible soit-il. Leurs parties de jambes en l’air étaient désespérées, rapide, pour obtenir ce qu’ils voulaient de l’autre avant de passer à autre chose et ne plus en parler jusqu’à la fois suivante. C’est différent maintenant, moins violent sans doute, plus passionné. Il se souvient qu’il a pris sa journée pour cela, pour ce moment avec elle, alors il se fait plus lent dans ses mouvements, prend le temps de savourer ce moment, prend son temps avec elle.

Mais la patience n’a jamais été le fort d’Emma, et Jace se retrouve assez rapidement sur le dos, la demoiselle s’installant joyeusement à califourchon sur lui. C’est tout ce qu’il lui faut pour qu’un grognement s’échappe de sa bouche alors que son sang voyage de son cerveau vers des parties bien plus basses et bien plus intéressantes. Il ne peut retenir un petit rire au sourire satisfait qu’elle affiche, apparemment heureuse d’avoir pris le dessus. C’est la première fois qu’il la voit sourire autant, que ce soit au lit ou ailleurs, et Jace se dit qu’il pourrait s’habituer à cela, qu’il pourrait s’habituer au rouge de ses lèvres et à la joie qu’il lit dans ses yeux.

Son sourire à lui ne peut que s’agrandir quand elle se débarrasse des couches de vêtements superflues – il n’est qu’un homme, après tout – et il rit une fois de plus à la remarque qu’elle lui offre en plus de la vue. « Ah, parce que c’est un pyjama, maintenant ? » Et voilà qu’elle va commencer à lui piquer toutes ses fringues pour les porter la nuit. Génial. Jace serait un peu plus exaspéré par l’idée si les tendances cleptomanes ne venaient pas avec – well, avec Emma portant ses fringues. Franchement, l’idée ne le dérange pas du tout, en fait. Enfin, il ne s’avance pas plus sur la question, parce que c’est au tour d’Emma de s’attaquer à son cou, et son cerveau arrête de fonctionner pendant à peu près cinq secondes. Putain. Et comment il est sensé survivre à ça, quand elle est tout sourires et suçons dans le cou et – enfin, non, pas suçons, et tant mieux. Il se voit mal lui demander d’arrêter parce qu’il a besoin de flirter avec les clientes du bar s’il veut des pourboires pour payer pour leur rendez-vous. Pas sûr que cela lui plaise, comme explications.

Alors il se contente de pencher légèrement la tête, pour lui donner libre accès, et ricane avec elle de la familiarité de la chose. Ce qui n’est pas si drôle que ça, quand on y réfléchit, vu la façon dont ça a fini il y a à peine dix minutes mais… Mais elle continue de rire et de sourire, et il serait idiot de ne pas en profiter. Alors il lève les yeux au ciel et laisse venir l’assaut de baisers, toujours un peu plus bas, toujours un peu plus excitants. Ses mains trouvent d’elles-mêmes les jambes d’Emma, agrippant ses cuisses sans oser faire grand chose de plus – elle pourrait se braquer à tout moment, après tout, et Jace n’est pas certain qu’il pourrait le supporter une fois de plus ce matin. Du moins, pas sans une douche froide d’au moins une heure.

La douche froide vient quand même, avec les prochains mots qu’Emma prononce, et Jace ne peut que froncer les sourcils alors qu’il pose une main sur sa joue pour la forcer à le regarder. Il n’arrive pas à se souvenir – non, elle ne s’est jamais excusée avant, n’est jamais revenue sur ses mots, et cela plus qu’autre chose montre à quel point les choses sont en train de changer entre eux. Il ne peut que sourire, l’espace de quelques secondes, son pouce caressant doucement la joue d’Emma. « Moi non plus, » répondit-il finalement, alors qu’il se souvient des mots peu commodes échangés dans la cuisine sous le coup de la colère. Le genre de mauvaise habitude à perdre assez rapidement, s’ils ont un soupçon d’espoir que cela marche entre eux. « Bonne résolutions pour 2015, huh ? Arrêtons d’être des connards. »

Et, comme pour joindre le geste à la parole, comme pour sceller cet accord qui n’en est pas vraiment un, Jace se redresse sur un coude, juste assez pour embrasse Emma. Le même genre de baiser que celui échangé dans la cuisine – lent, calme, tranquille. Le genre de baiser dont on sait qu’il n’est pas le premier et qui est loin d’être le dernier. Un baiser qu’il termine en mordillant sur la lèvre inférieure d’Emma, avant de lui sourire avec un haussement de sourcils. « Trop de vêtements à mon goût, mahal ko. » Le surnom lui échappe sans qu’il y fasse attention, et ce n’est que quand ses doigts trouvent le fermoir du soutien-gorge dans le dos d’Emma qu’il s’en rend compte. Il s’arrête un instant, et ne peut que s’insulter mentalement à cette erreur – erreur à ne plus reproduire, pas aussi tôt, pas alors que les choses sont… toujours hésitantes, entre eux. Plus tard, avec un peu de chance. Plus tard, il pourra laisser son bilinguisme prend le dessus. Plus tard.

En attendant, il a un soutien-gorge à vaincre et une peut-être-petite-amie à satisfaire. Priorités, tout ça.
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptyMer 25 Mar - 3:36

C'était ridicule. Et irréfléchi. Et tout à fait imprudent aussi. Et Emma n'arrivait absolument pas à s'en soucier. Les craintes, ce serait pour plus tard, quand elle arriverait à penser à autre chose que ses mains sur sa peau ou la lenteur avec laquelle il la touchait. Comme si elle allait se se briser au moindre mouvement un peu trop brusque. Ou exploser. C'était ça, sûrement. Elle retint un ricanement en prenant place sur lui. C'était mignon, un peu agaçant mais mignon. Il n'avait probablement pas très envie de rejouer ce qui était arrivé quelques minutes plus tôt. Pas qu'elle eut dans l'idée de reculer une deuxième fois mais il était difficile de ne pas y repenser. Leurs gestes étaient les mêmes, oui mais plus lents, plus appuyés. C'était différent, mais en bien, du moins le pensait-elle là, tout de suite. Elle aurait suffisamment le temps d'analyser tout ça encore et encore plus tard. Pour le moment, elle avait plus important à gérer. La disparition de ce qui leur restait de fringues par exemple, ce qui sembla l'amuser. Elle avait la gueule de bois et plus mal au crâne que jamais mais elle décida qu'elle aimait bien l'entendre rire, du moment que ce n'était pas d'elle qu'il riait. « Ça pourrait bien, oui. Tout ce qui est à toi est à moi et tout ça » Légalement, oui. Dans la pratique, elle n'était pas certaine d'avoir envie de tout partager avec lui. Pas encore. Son lit était par exemple un sacrifice qu'il valait mieux éviter d'évoquer pour le moment, d'autant qu'elle n'avait pas oublié qu'il s'était offert le plaisir de dormir dedans la nuit dernière. Mais plus tard, ils régleraient ça plus tard.

Débarrassée du tee-shirt, elle glissa contre son cou, intensément consciente du tremblement de ses mains qui papillonnaient sans but contre ses côtes. Pour une fois, la première fois en fait, ils n'avaient à faire d'autre, rien qui les pressaient, pas la nécessité de rester distants et impersonnels, ni l'un ou l'autre de leurs jobs. Il était là et il n'allait pas bouger. C'était presque aussi effrayant que perturbant. Presque, parce qu'ils avaient l'air sur la même longueur d'ondes et qu'elle ne s'en alarmait même pas, bien au contraire non. Elle se trouvait même capable de plaisanter, chose qu'elle n'avait pour ainsi dire jamais fait au lit, ni avec lui ni avec qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Ça aussi, elle s'en fichait pas mal sur le moment, quand bien même aurait-elle été capable d'aligner deux pensées cohérentes, éventualité rendue hautement improbable par le contact de Jace. Elle avait presque honte de l'effet qu'il avait sur elle. Presque encore, parce que de toute évidence elle lui faisait forte impression. Inutile de nier, son ego appréciait et le shot de confiance pure que fit naître un tel constat lui délia la langue. Son coeur se mit à cogner un peu plus fort dans sa poitrine, s’affolant de plus belle lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau, Jace caressant sa joue avec une tendresse toute nouvelle. Non, pas nouvelle, non. Elle le revoyait, dans la cuisine, s’excuser pour leur dispute de la veille, dispute dont elle n’avait d’ailleurs pas un grand souvenir si ce n’était de l’intense besoin de s’éloigner de lui le plus vite possible. Elle se souvenait de la frustration qu’avait instillé en elle tant de délicatesse et la peur, oh oui, la peur et les questions surtout que ce baiser-là avait soulevé. Pourquoi faire ça et pourquoi maintenant, ce genre de choses, profondément dangereux pour une fille qui avait fait du déni son compagnon. C’était plus simple, moins flippant. C’était surtout trop tard cette fois et elle s’en rendait compte avec un calme tout à fait inhabituel pour elle. Elle acceptait tranquillement de se mettre à nu, aussi bien métaphoriquement que littéralement. Son sourire était peut-être un peu plus hésitant et ses mains, nerveuses contre les épaules de Jace mais elle était prête à baisser sa garde. Au moins pour cette fois.

Il y avait un truc vaguement malsain à se réjouir de l’entendre s’excuser lui aussi. Encore une fois. Deux fois en l’espace de quoi, un quart d’heure, vingt minutes peut-être ? Il avait l’avantage sur ce plan-là et Emma était tout à fait disposée à le lui laisser, surtout s’il l’embrassait comme ça à chaque fois. Elle ferma les yeux, s’abandonnant à ses lèvres, et frémit sous ses dents, les jambes plus flageolantes que jamais. Dieu merci, il avait eu la bonne idée de les amener jusque-là, dans cette chambre où elle s’était obstinée à dormir seule depuis son installation. Les filles avaient trouvé ça idiot et à en croire ce qu’elle avait entendu un peu plus tôt, Jace aussi. Ça avait du sens pour Emma, à l’époque en tout cas. Moins maintenant, c’était certain mais de toute manière, plus grand-chose n’avait de sens et s’il recommençait à lui parler dans une langue qu’elle ne parvenait même pas à identifier, ça n’arrangerait rien. C’était bien plus doux que ce qu’il avait aboyé à la cuisine mais à en juger par l’air un peu hébété qu’il afficha pendant une seconde ou deux, il n’était peut-être pas nécessaire de demander une traduction là, tout de suite. Sauf si elle tenait à les mettre dans l'embarras, ce qui n'était pas dans ses plans, du moins pas dans l'immédiat. C’était tendre, comme une caresse, et curieusement troublant. Ou peut-être devait-elle cette soudaine vague de chaleur qui colorait ses joues et sa gorge à la main occupée à défaire son soutien-gorge. Un peu des deux sans doute. « Figure-toi que quelqu’un a jugé utile de se rhabiller » ricana-t-elle contre sa mâchoire, pour alléger l'atmosphère. Eurgh, si elle avait détesté son propre jean, elle commençait à avoir le sien en horreur et pas uniquement parce que le frottement du tissus contre ses cuisses était désagréable. Un soupir de soulagement lui échappa lorsque Jace vint à bout des agrafes, dans son dos, et elle fit rapidement glisser les bretelles le long de ses bras avant de balancer le sous-vêtement de côté. L’heure n’était pas au rangement, tant pis. Ils avaient tout leur temps, Emma en était consciente mais elle n’était pas connue pour être particulièrement patiente. Elle effleura sa bouche, son nez aussi et ses doigts trouvèrent les boutons du jean honni qui, bien sûr, n’avait pas l’air décidé à s’avouer vaincu. Agacée, Emma se redressa en fronçant les sourcils. « Tu devrais porter des survêtements, marmonna-t-elle, c’est immonde mais au moins ça s’enlève faci- ah ! J’ai rien dit ! » De nouveau, elle se pencha mais n’hésita cette fois pas une seconde avant d’embrasser Jace. Sa main droite trouva l’élastique du boxer, tirant légèrement dessus avant de glisser en dessous, fébrile. Emma connaissait la réconciliation sur l'oreiller — ou plutôt contre le mur du salon ou encore sous la douche bien que ce n'était pas la question — mais la célébration ? Largement moins. Ceci dit, ils s'entendaient parfaitement bien physiquement depuis le début, depuis Vegas. Ce n'était pas de ça dont elle pouvait avoir peur, oh non.


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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptySam 28 Mar - 21:57
Jace n’a jamais connu dans sa vie qu’un seul type de sexe. Le passionné, celui d’un soir, d’une nuit, où l’on se sépare le lendemain sans un mot, en sachant très bien que l’on ne se reverra jamais. Des filles de passage, surtout, cherchant la ferveur de Vegas au détour d’un verre et d’un battement de sourcils pour le serveur. Jamais d’attache, jamais de reprise, juste du sexe tout ce qu’il y a de plus élémentaire, comme pour se débarrasser d’une pulsion et passer à autre chose. Jace n’a jamais été très regardant là dessus – blond, brune, rousse, peu importe la couleur des yeux, la couleur de peau, tant qu’elle est jolie et qu’elle en a autant envie que lui. Simple. Précis.

Alors rire au lit ? Partager des blagues ? Apprécier le moment pour autre chose que la friction de son corps contre celui d’une femme ? Autant dire qu’il est en territoire inconnu. Bien sur, il en a entendu parlé, bien sur il sait que cela existe, cette sorte de symbiose de couple qui les suit jusque dans le lit, de cette complicité non-forcée, naturelle, instinctive. Il en a entendu parlé, voilà tout.

Et il se demande si, peut-être, c’est ce qui est en train de se passer entre lui et Emma. Les sourires pas voilés du tout, les rires étouffés, les petites piques moqueuses mais pas méchantes. Tant de choses qu’ils n’ont jamais fait au lit, tant de choses nouvelles pour eux qui sont tant habitués à la vitesse, pour passer à autre chose aussi rapidement que possible et continuer de prétendre que rien ne se passe entre eux.

Peut-être que cela devrait le déranger, pour cet éternel célibataire qui a toujours fui les relations durables – les relations tout court, d’ailleurs, même s’il taira l’hypocrisie du « handicapée des sentiments » qu’il a balancé un peu plus tôt. Mais, pour l’instant, il est bien trop occupé à penser à autre chose – à penser avec un autre organe que son cerveau, avouons-le franchement – pour s’éterniser sur les questions existentielles du genre. Plus tard. Il commencera à se poser des questions plus tard, à paniquer quand il se rendra compte qu’il doit réserver un restaurant, s’habiller convenablement, être bien sous tous rapports

Pour l’instant, rien ne compte si ce n’est Emma, Emma qui plaisante sur le partage des biens, Emma qui s’acharne sur son cou, sur son pantalon. Emma Emma Emma, et c’est presque triste à quel point elle envahie ses pensées, à quel point il ne pense qu’à elle. Ce qui explique sans doute pourquoi son cerveau, ce traitre, ce fourbe, balance ainsi quelques mots en tagalog là où il s’y attend le moins. Jace n’a jamais été aussi soulagé qu’il s’agit d’une langue peu connue, et donc peu comprise. Il se voit mal d’expliquer ses paroles, à l’instant, sans doute parce que cela lui vaudrait un aller simple pour la cuisine, une fois de plus. Mieux vaut donc éviter cela et éviter les dérapages. Pour le bien de tous les occupants du lit.

« Qui se plaignait du manque de vêtements il y a deux minutes ? » ne peut-il s’empêcher de rire en réponse aux critiques peu fondées d’Emma. Rire qui s’étouffe dans sa gorge lorsque le soutif s’envole vers d’autres contrées, et qu’Emma se retrouve donc seulement vêtue d’une culotte. Alors qu’elle est assise à califourchon sur lui. En train de le déshabiller. Ah ah. Il prend une grande inspiration, parce qu’avoir la rapidité d’un gamin de quatorze ans est l’exact opposée de ce qu’il veut, pour le coup. Alors oui, une grande bouffée d’air est bien demandée, et un peu de concentration également.

Enfin. Pas autant de concentration qu’Emma, alors qu’elle s’attaque encore et toujours à son jeans comme s’il s’agissait du puzzle le plus complexe qu’elle n’ait jamais rencontrer. Ce qui pourrait être frustrant, vraiment, de la voir aussi peu douée niveau coordination. Mais c’est frustrant pour elle, alors évidemment c’est hilarant pour lui. Alors il la laisse faire, et la laisse faire, et balance un rire de plus, pour la forme. « Je pourrais ne rien porter du tout, ça marche au– » Fin de la phrase qui se termine dans un grognement des plus embarrassants alors qu’Emma finit par vaincre son ennemi, et que sa main se glisse donc immédiatement sous le boxer de Jace.

Il voit des étoiles, le temps d’une seconde, et doit donc se souvenir de respirer profondément s’il ne veut pas se ridiculiser en quelques minutes. Ça non plus, Emma n’apprécierait pas. Alors il se dit que, tant qu’à faire, autant enchainer sur quelque chose qu’Emma va, sans l’ombre d’un doute, apprécier. Il se redresse légèrement, juste assez pour poser une main sur sa nuque et l’attirer à lui dans un baiser de plus, alors que son autre main se pose sur la hanche d’Emma. L’espace d’un instant seulement, avant de remonter vers ses côtes, à peine plus d’une caresse contre sa peau. Plus haut, toujours plus haut, alors qu’il mordille légèrement sa lèvre inférieure, qui la presse un peu plus contre lui. Là, doucement, la chaleur de deux corps collés l’un à l’autre, lascivement, simplement.

Il ne doute pas qu’il ne faudra que d’un seconde pour qu’ils reviennent à leurs habitudes, pour que tout ne soit plus que vitesse et passion. Mais il a toute la journée devant lui, et Jace compte bien en profiter. Compte prendre son temps avec elle, loin d’un rapide coup entre deux rendez-vous, loin d’une douche aussi précipitée que satisfaisante. Non, tout en lenteur, tout en finesse, jusqu’à ce que l’impatience reprenne le dessus. Mais, pour l’instant, il se contente de l’embrasser, alors même que leurs hanches ondulent l’unes contre l’autre, le faisant grogner lorsque la friction se fait trop présente, trop délicieuse.

Et puis, lorsqu’ils se sont habitués au rythme de ce baiser qui n’en finit plus, il arrête de la toucher, si ce n’est pour se relever légèrement, le temps de se défaire de ce pantalon qui n’est là que pour gêner. Le boxer part avec, et le tout se retrouve bien vite à voler à travers la pièce sans plus de cérémonie, comme tous les autres vêtements avant eux. Il accentue alors un peu le baiser, dents s’enfonçant une fois de plus dans la lèvre d’Emma. Comme pour lui donner le feu vert, comme pour lui dire que passer à la vitesse supérieure si elle le désire.
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptyJeu 2 Avr - 1:49

Accepter ce rendez-vous prenait vraiment des airs de bonne idée et elle commençait à se dire qu'elle aurait peut-être dû proposer ça elle-même si elle avait su que- non, peut-être pas, non. Le flou dans lequel ils avaient navigué jusque-là était rassurant. Aller au ciné avec Jace et partager un resto étaient lourds de sens et elle n'était pas sensée s'en réjouir. Toutefois il fallait bien avouer que ce léger revirement de situation — l'euphémisme du siècle — la laissait plutôt satisfaite. Enfin, excepté ce stupide jean qu'elle ne parvenait pas à déboutonner. Quelle idée, aussi, de le remettre. Elle ne résista pas à l'envie de le lui faire remarquer, plus taquine que réellement agacée. Ça ne lui prenait pas tant de temps d'habitude mais d'un autre côté, Emma se fichait pas mal de devoir le débarrasser de toutes ses fringues d'habitude. Ils avaient généralement peu de temps et tout aussi peu d'envie de s'attarder. Et, vraiment, ça lui convenait, lui avait convenu jusque-là. Mais Jace avait pris sa journée — soirée, nuit, whatever — et c'était sur un lit qu'ils avaient échoué, pas contre le mur carrelé de la douche. Autant en profiter.

Les boutons cédèrent finalement, non sans avoir permis à leur propriétaire de se payer une nouvelle fois sa tête. Elle ne s'offusqua pas, en grande partie parce qu'il y avait bien plus important à faire, là tout de suite, que de prendre la mouche. Plus tard, comme le reste, plus tard. Jace se calma immédiatement sous la caresse de ses doigts, amenant un sourire presque — comprendre, totalement — triomphant sur le visage d'Emma qui se pencha pour l'embrasser avec une facilité tout à fait inhabituelle. « Tu disais ? souffla-t-elle contre ses lèvres, sans le quitter des yeux. Je suis vraiment pas sûre d'avoir compris, tu devrais articuler un peu plus » Il était toutefois délicieusement agréable de réaliser qu'elle était capable de le déstabiliser comme ça et elle dût se mordre la joue pour retenir un autre grand sourire jubilatoire. L'occasion s'y prêtait pourtant et bien qu'elle n'avait plus grand-chose à cacher, dans tous les sens du terme, subsistait un semblant de réserve qu'elle n'était pas spécialement prête à s'expliquer. Non pas que ce soit le moment de toute manière.

Elle frémit en sentant sa main sur sa nuque et se laissa aller contre lui, bien moins fébrile à présent, un peu comme si elle s'adaptait doucement à ce nouveau rythme. Ses doigts cessèrent de trembler, s'arrêtèrent même un instant en sentant les siens courir sur sa peau, presque trop léger à son goût. C'était incroyablement frustrant parce qu'elle voulait plus, plus fort et plus vite, mais elle ne détestait pas non plus l'attente qui lui tordait le ventre, aussi douloureuse qu'excitante. Il savait pertinemment quoi faire de ses mains lorsqu'ils s'accordaient cinq minutes d'égarement sur le canapé ou ailleurs, il connaissait son corps et si elle s'en affolerait probablement plus tard, dans l'immédiat Emma ne pouvait s'empêcher de s'en féliciter. Pour la première fois de sa vie, elle n'avait pas à retenir la moindre petite réaction ni à guider le moindre mouvement parce qu'il la connaissait. Parce qu'en cet instant, elle lui faisait totalement confiance. Ce constat à lui seul était sensé la faire fuir, pas la laisser se perdre en gémissements dans un autre baiser un peu trop passionné pour ne rien dire. Plus tard tout ça, plus tard. Elle n'était plus en état de réfléchir autrement que pour se dire qu'ils auraient dû faire ça bien plus tôt. C'était la seule pensée qu'elle était capable de formuler à peu près correctement, trop occupée qu'elle était à pousser un peu plus contre ses hanches à chaque rencontre. Et pourquoi diable portait-il encore ce fichu pantalon ? Elle hésitait presque à demander des explications à ce stade lorsqu'il s'écarta, lui arrachement un grondement de protestation, lequel se mua bien vite en un soupir appréciateur devant le jean qui traversa la pièce. « C'est pas trop tôt » eut-elle le temps de murmurer avant que Jace ne revienne à la charge, bien moins tendre cette fois. Un nouveau frisson la secoua, bien plus brutal que les précédents, conséquence directe d'une morsure sans aucun doute destinée à la secouer. So mean.

Roulant sur le dos, Emma s'accorda une seconde ou deux de répit et prit une profonde inspiration, vaguement consciente qu'elle pourrait peut-être regretter certaines de ses décisions du jour, tant passées qu'à venir. Mais quitte à avoir des regrets, elle préférait que ce soit après une prise de risques et que y'avait-il de plus risqué que de sauter dans l'inconnu avec Jace ? Décrétant mentalement qu'elle avait suffisamment tergiversé, elle souleva brièvement le bassin pour se débarrasser de sa culotte qui ne tarda pas à rejoindre le reste de leurs vêtements, disséminés un peu partout dans la pièce. Son cœur, pourtant déjà affolé, cogna de plus belle dans sa poitrine, vibrant dans sa gorge et dans son ventre, et elle se redressa, joues rouges et souffle court. Ça ne signifiait rien d'ordinaire et elle s'arrêtait rarement, consciente qu'une pause, même la plus brève, l'amènerait à trop réfléchir à ce qu'ils faisaient. Mais après tout, ils étaient bien loin des coups rapides, sans réelle importance. Ça comptait cette fois-ci et elle n'avait aucun problème avec ça. Du moins pas encore et il était hors de question que sa conscience vienne foutre le bordel. Elle s'arrangerait plus tard, se trouverait des excuses, cacherait son désir derrière de prétendus besoins. Elle s'arrangerait pour ne pas voir trop de tendresse dans ses caresses. Pour l'heure, elle avait envie de lui et de sa bouche contre la sienne et de ses mains sur sa peau. Envie, besoin un peu aussi. Tremblante, Emma passa de nouveau une jambe par-dessus ses hanches et reprit place sur ses cuisses avec une lenteur qui ne lui ressemblait guère. Se marier non plus ne lui ressemblait pas mais il était parvenu à la convaincre, alors peut-être avait-il quelque chose de plus que les autres. Les autres, quels autres, non pas les autres, juste Jace. Elle n'avait plus envie de sourire soudain, plus envie de rien si ce n'était de lui et, d'une nature impatiente, elle parvenait difficilement à rester immobile. Il suffirait d'un léger ajustement, d'un habile coup de reins comme elle avait déjà pu le faire en un certain nombre d'occasions, trop vite, bien trop vite. C'était différent, différent dans le bon sens. Indécise, elle chercha sa main puis l'autre, les déposa sur ses hanches, en quête d'une quelconque confirmation. Ridicule peut-être mais curieusement, la dernière chose qu'elle désirait, c'était tout gâcher une nouvelle fois et cette fois pour de bon.

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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptyMer 22 Avr - 10:18
Il grogne doucement alors qu’elle se détache de lui, mains cherchant déjà à la rattraper et à la plaquer à nouveau contre lui pour continuer ce qu’ils ont joyeusement commencer. Mais il la laisse filer entre ses doigts, sachant très bien ce qui arrive lorsqu’il essaie de forcer Emma à faire quelque chose contre son gré. Il sait très bien que, même avec leurs rires et moqueries et sourires, il ne suffirait que d’un mot, un geste de travers pour que tout foute le camp et qu’ils reviennent à zéro. Tout serait à refaire, encore et encore, alors Jace la laisse faire, la laisse venir s’allonger à côté de lui sans grande délicatesse.

Il fronce légèrement les sourcils pendant les quelques secondes où elle ne bouge pas – longues secondes s’étirant en heures pour lui qui se demande ce qu’elle va faire ensuite, fuir ou revenir. La poitrine d’Emma se soulève lourdement avec chaque inspiration, et il baisse donc le regard l’espace d’un instant, avant que ses yeux ne descendent plus encore lorsqu’elle se débarrasse finalement des derniers centimètres de tissu qui les séparaient. Il en soupirait presque de soulagement, s’il en avait la capacité.

Mais son cerveau ne répond plus de rien, et il se contente de ravaler sa salive devant le spectacle qu’elle lui offre, nue et magnifique alors qu’elle revient à la charge, qu’elle se dresse à nouveau au dessus de lui comme l’Amazone qu’elle est. Le grognement lui échappe lorsqu’elle s’assoie sur lui, peau contre peau, sang brûlant dans ses veines avec le désir que cela lui apporte.

Pourtant, elle ne bouge pas, hésiterait presque, alors qu’ils se regardent sans un mot, sans un sourire – comme conscients de la gravité de la situation, comme s’ils se rendaient soudainement compte qu’il s’agit là du point de non-retour. Un coup de reins, tout ce qu’il leur faut est un coup de rein pour rendre cela officiel, pour franchir la barrière vers l’inconnu que va devenir leur relation. Cela le terrorise, l’espace d’une seconde – l’importance de ce moment l’effraie plus que de raison alors que Jace se rend compte à quel point Emma est importante à ses yeux, à quel point il n’a pas envie de ruiner ça avec ses conneries habituelles. Parce qu’il finira par tout détruire, c’est certain, ce n’est qu’une question de temps.

Mais elle prend ses mains dans les siennes et les pose sur ses hanches, peau douce contre les paumes de Jace, et ses doutes s’envolent en un instant, alors qu’il la regarde dans les yeux. Il y lit de l’hésitation et un peu de crainte, et cette vulnérabilité fait battre son cœur un peu plus fort. Emma n’est jamais vulnérable, jamais faible – un masque stoïque par-dessus un caractère bordé. Alors il sourit, doucement, et hoche simplement la tête alors que ses doigts serrent un peu plus fort ses hanches, comme pour lui donner son accord, comme pour lui dire de continuer. « Come on, babe, » il ajoute, juste pour être certain, juste parce qu’il se dit qu’elle a peut-être besoin d’entendre les mots, besoin de son accord verbal pour continuer.

Une seconde de plus avant que ses instincts reprennent le dessus, avant que son corps ne lui rappelle ce dont il a besoin, maintenant, tout de suite. Alors, avec le peu de délicatesse qui les a toujours qualifiés, il donne un coup de hanches tout en la pressant un peu plus vers lui. Exactement le genre de friction dont il a besoin, alors que sa tête retombe lourdement sur l’oreille, yeux se fermant d’eux-mêmes avec le choc électrique qu’un tel mouvement peut offrir. Pas assez pour être satisfaisant, pas assez pour que leurs corps se joignent vraiment, mais Jace sait qu’il ne peut rien faire de plus avec leurs positions, sait qu’elle est maitre de la situation pour l’instant.

Il pense à les retourner, il ne faudrait rien de plus qu’un mouvement bien placé pour ce revirement de situation. Mais il n’en a ni l’envie ni le besoin, bien confortable là où il est, avec vue parfaite sur le corps d’Emma, juste assez à sa merci pour que c’en soit excitant. Boucles brunes tombant sur ses épaules, seins bougeant avec chaque inspiration qu’elle prend, mains bien installées sur son torse – parfaite, elle est parfaite comme cela, alors non il ne bougera pas, oui il attendra qu’elle se décide finalement à prendre les devants et à rentrer dans le feu de l’action. Littéralement.
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptySam 2 Mai - 23:23
La tension était telle qu'Emma avait la sensation d'étouffer, lentement mais sûrement. Elle ne parvenait pas à reprendre son souffle ni à calmer les battements erratiques de son cœur. C'était ridicule, vraiment ridicule parce qu'après tout, elle le connaissait, elle savait très bien comment ça se passait avec lui. Il était plus qu'agréable de s'abandonner aux bras de quelqu'un qui vous connaît. C'était bien là tout le problème, l'abandon. Ce n'était pas dans les habitudes d'Emma qui tenait à rester maîtresse d'elle-même jusqu'au bout. Le lâcher-prise était dangereux, aujourd'hui plus encore. Elle en avait envie cette fois, follement envie. De lui, de ça, de leurs sourires et de cette tendresse toute neuve qui lui avait toujours semblé si effrayante. Peut-être que ce n'était rien d'autre qu'une envie passagère, provoquée par le désir qu'il lui inspirait et le besoin impérieux qu'il la touche. Elle se serait probablement contentée de foncer, tête baissée et yeux fermés, si les circonstances avaient été différentes. S'il n'avait pas eu la brillante idée de redéfinir les limites, s'ils ne s'étaient pas disputés, si elle n'était pas rentrée plus tôt avec l'étrange crainte de le trouver avec quelqu'un – ou pire, absent. Tout aurait pu être différent, avec des si, mais elle n'était pas d'humeur à ressasser quoi que ce soit. Elle inspira profondément, sang battant contre ses tympans, incapable d'arracher son regard au sien. C'était probablement la première fois qu'elle regardait quelqu'un avec tant de sérieux et si peu de vêtements. Probablement en rirait-elle plus tard dans un besoin de banaliser ce qui était en train de se passer – mais il fallait tout de même avouer qu'il n'y avait pas grand-chose de banal dans cette relation aussi bancale que bizarre.

Ses mains tremblotantes trouvèrent les siennes, les accrochèrent à ses hanches, ultime porte ouverte. Ils pouvaient encore reculer. Elle n'en avait pas envie mais ils pouvaient. Peut-être avait-il changé d'avis, peut-être avait-il réalisé qu'ils finiraient forcément par s’entre-tuer, peut-être avait-il saisi qu'elle n'était pas prête pour ce qu'il avait à offrir. Mais non, ses doigts ne retombèrent pas sur le matelas, ne la repoussèrent pas et il resserra son emprise sur elle avec un sourire qu'Emma trouva stupidement rassurant. Sexy aussi, à en croire le soubresaut de son estomac. Elle se surprit à respirer un peu mieux et trouva même le courage de hausser un sourcil devant le surnom entendu pour la première fois à Vegas. Ça semblait loin, bien loin et flou – l'alcool sans doute, le refoulement aussi un peu.

Un gémissement lui échappa lorsque Jace l'attira un peu plus vers lui avec un coup de reins presque cruel. Tremblante, elle se mordit la lèvre inférieure, penchée sur lui alors qu'il fermait les yeux. Il lui laissait le champ libre, lui offrait la possibilité de rester aux commandes, rassurant sans doute sans le vouloir. Elle eut envie de l'embrasser pour la peine, sans explication ni d'autre raison – ce qu'elle fit, effleurant brièvement ses lèvres avant de se redresser. Elle glissa doucement contre lui, comme si chaque centimètre de peau parcouru était un effort à lui seul. De self-control peut-être, à la rigueur. Elle aurait pu aller plus vite, forte de ce qu'il venait de dire, de ce qu'elle voyait, sentait. Elle aurait pu, oui, et une partie d'elle le désirait ardemment mais il y avait dans cette lenteur un côté bien plus excitant que la rapidité qui était la leur, d'habitude. L'inconnu primait cette fois sur la familiarité. Les sensations étaient les mêmes pourtant, aussi violentes dans leur déferlement mais plus douces à naître aussi. La hâte se mêlait à l'appréhension, faisant trembler ses mains et rougir sa gorge tandis que le plaisir fier de le sentir au creux de ses cuisses amenait un nouveau sourire sur son visage. Le souffle court, elle se souleva légèrement, délaissant son torse pour se guider d'une main, sans plus d'ardeur ni de précipitation. Pourquoi vouloir aller plus vite, trop vite ? Elle se demanda, l'espace d'un instant, pourquoi ils n'avaient pas fait ça plus tôt. Vraiment. Puis le peu d'air qui restait dans ses poumons s'échappa et elle laissa dans un coin de sa tête ce qu'il y avait eu avant, ce qu'il pourrait se passer après, elle laissa tout ce qui n'était pas Jace. Immobile, les yeux mi-clos, elle chercha à tâtons une prise, un appui sur lui, craignant presque de s'effondrer, et s'arrêta finalement sur son épaule qu'elle agrippa avec plus de force que nécessaire. Il lui fallait une seconde, juste une seconde d'immobilité. Hésitante mais désireuse d'obtenir satisfaction, Emma ondula une fois, deux et trois sans rythme. Elle ne pouvait pourtant guère être considérée comme une novice dans le domaine et cette position de force était plus que satisfaisante. Mais il manquait quelque chose. Il manquait ce piquant, cette réponse systématique qu'elle obtenait lorsqu'ils se chamaillaient. Il lui manquait Jace.

Plus brusque qu'elle ne l'aurait voulu, elle s'allongea sur lui, frémissant au contact de son torse contre ses seins. « Jace » murmura-t-elle, bien en peine d'ajouter quoi que ce soit d'autre. Les mots semblaient lui échapper alors qu'elle avait tant à dire. Que non, elle n'allait pas se briser si ses doigts l'attrapaient un peu trop fort. Qu'elle ne s'en irait pas là, tout de suite. Qu'elle ne le détestait pas tant que ça, pas du tout même. Mais ces mots-là restèrent bien coincés au fond de sa gorge parce que malgré l'intimité d'un tel moment, malgré sa volonté d'abattre ses défenses, ce genre d'aveux était au-dessus de ses forces. C'était trop dangereux, trop concret, plus encore que de le sentir en elle. Il y avait une facilité, une habitude dans l'acte qui en atténuait l'importance. Les mots n'avaient pas leur place entre eux, pas encore.
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptySam 6 Juin - 15:05
Jace n’a jamais été une créature patiente de nature, bien au contraire. Oh, il sait passer deux heures sur le glaçage d’un gâteau, avec l’art du détail et de la précision. Mais là s’arrêtent bien les limites de sa patience. Rester assis en cours toute la journée était de l’ordre du supplice, attendre Ariane alors qu’il allait la chercher à la bibliothèque un cauchemar éveillé. Alors, niveau sexe ? Rapide, efficace, sans fioritures. Il n’en a jamais vu l’intérêt, n’en a jamais eu la patience. Un rapide coup dans une ruelle l’a toujours bien plus excité que l’idée de passer trois heures sur des préliminaires.

Ce qu’il est en train de faire avec Emma aurait dû le pousser à bout il y a de cela cinq minutes déjà. Il n’en est rien, cependant, alors qu’il se laisser aller de ses bras, qu’il la laisser jouer avec lui autant qu’elle le souhaite. Il voit bien qu’elle en a besoin, plus qu’il n’a besoin d’une partie de jambes en l’air, alors il la laisse faire. Difficilement, mais il la laisse faire tout de même. Il n’a pas envie de l’effrayer, n’a pas envie qu’elle parte en courant une fois de plus s’il est trop brusque dans ses gestes, trop rapide dans ses affections. Mais elle vient mettre les mains de Jace sur ses hanches, une demande silencieuse, et c’en est presque assez pour qu’il en oublie ses bonnes manières alors que le corps d’Emma ondule au dessus du sien, proche sans l’être assez.

Son souffle se bloque au fond de sa gorge lorsqu’elle se relève finalement, l’agrippant un peu plus fermement que nécessaire, avant de s’abaisser à nouveau doucement, centimètre par délicieux centimètre. Il ne peut retenir un grognement de plaisir à la sensation d’Emma sur lui, autour de lui, envahissant ses sens et son esprit jusqu’à ce qu’il ne puisse penser à rien d’autre, rien d’autre qu’elle et son corps au dessus du sien, son corps qu’il veut explorer, encore et toujours. L’angle change alors qu’elle s’allonge à nouveau sur lui, le faisant grogner une fois de plus alors qu’il se force de ne pas bouger les hanches, d’attendre qu’elle décide le rythme qu’elle souhaite. Lent, beaucoup trop lent pour lui, même lorsque les lèvres d’Emma effleurent les siennes en une simple caresse.

Son prénom est au bord des lèvres d’Emma, à peine plus qu’un soupir, et c’est ce qui le fait réagit. La goutte métaphorique qui fait débordé le vase, alors que ses mains glissent le long du corps d’Emma jusqu’à agripper ses cuisses. Dans un mouvement fluide, il les retourne dans le lit jusqu’à être au dessus d’elle, lèvres se rencontrant dans un baiser aussi affamé que passionné. Ses hanches établissent un rythme soutenu alors que ses lèvres quittent celles d’Emma pour trouver son cou, pour la marquer d’un suçon bien placé. Il ose se le permettre désormais, ce besoin bestial de marquer son territoire alors qu’il passe son bras sous le genou d’Emma, afin de lui faire plier la jambe et de changer l’angle de leurs hanches.

« Fuck, » il murmure contre sa peau, muscles tendus comme la corde d’un arc. Il ne veut pas que cela finisse trop rapidement, pas maintenant, mais tout a été trop lentement pour lui, pour qu’il continue ainsi sur sa lancée. Alors il lâche sa prise sur l’une des jambes d’Emma, pour que sa main vienne s’arrêter là où ils sont joints, pouce dessinant des cercles en rythme avec le mouvement de ses hanches. Hors de question qu’il finisse avant elle, hors de question de la laisser sur sa faim aujourd’hui – non pas qu’il ait pour habitude de le faire en temps normal, mais il s’en voudrait de ne pas rentre aujourd’hui aussi satisfaisant que possible. Sa bouche vient trouver celle d’Emma une fois de plus, incapable de rester sans l’embrasser, incapable de continuer ainsi sans sa langue contre la sienne, sans que leurs corps ne viennent s’entremêler, encore et toujours.

Il ferme les yeux et voit des points blancs sous ses paupières, sait que l’orgasme n’est pas loin – il peut le sentir dans ses muscles, aussi, bien qu’il essaie de le retenir. Il n’est plus un gamin de quatorze ans, merde, il a un peu plus d’endurance que cela. En temps normal. Quand il se fiche bien de ce que la fille pense. Fuck. Il veut qu’Emma prenne autant de plaisir que lui, quelque chose qu’il n’a jamais ressenti avant, et il ne sait pas comment réagir, si ce n’est qu’augmenter le rythme, de ses hanches et de ses doigts, espérant que cela pourra suffire. Que cela suffisant, satisfaisant, comme une sorte de test qu’il ne veut pas échouer. Comme pour montrer à Emma qu’elle a eu raison de le choisir, de lui faire confiance.

Qu’il ne la décevra pas, au lit comme ailleurs.
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptyDim 21 Juin - 22:37
Ce n'était pas sa première fois, ni dans les bras de Jace, ni avec qui que ce soit d'autre d'ailleurs. Ce n'était pas sa première fois mais ça ne l'empêchait pas d'être bouleversée, submergée par la peur et l'excitation. Parce que cette fois, il ne s'agissait pas uniquement d'assouvir un désir passager et c'était précisément ce qui l'effrayait. C'était Jace. Jace, à la fois cause, conséquence et solution, Jace qui bougeait avec bien trop de précaution, suivant ses mouvements sans les freiner, sans la brusquer. Elle souffla son prénom avec un accent désespéré qui l'aurait fait rougir de honte dans toute autre situation. Emma suppliait rarement et toujours dans un but précis. Cette fois, elle ignorait ce qu'elle attendait précisément. Qu'il réagisse, qu'il parle, qu'il la regarde, qu'il bataille un peu plus pour ce contrôle qu'elle aimait tant. La victoire était presque trop douce. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, ce n'était pas assez. Elle en attendait trop, en voulait trop. Elle le voulait lui, tout entier, remarques stupides et caféine, sourires moqueurs et véhémence. Jace. Maintenant. Et c'était bien plus flippant que tout ce qu'elle avait pu faire, dire ou ressentir dans toute sa vie.

Il sembla s'éveiller d'un coup et Emma se retrouva sur le dos avant d'avoir pu réaliser ce qui lui arrivait. Better. Way, way better. Elle frissonna violemment et s'accrocha à son cou, doigts glissant dans ses cheveux alors qu'il prenait possession de sa bouche avec l'ardeur tant attendue. Elle tâcha tant bien que mal de reprendre son souffle lorsque Jace délaissa ses lèvres pour son cou mais Emma n'était soudain plus certaine de savoir comment fonctionnaient ses poumons. Qui avait besoin de respirer de toute manière, hein, pas elle, pas lorsque les hanches de Jace glissaient contre les siennes avec tant de force. Haletante, elle chercha à suivre son rythme et crut un instant qu'elle allait abandonner en le sentant ajuster un bras derrière sa jambe. Son juron amena un bref sourire sur le visage d'Emma et elle ouvrit la bouche pour répliquer mais ses mots se fondirent en un gémissement surpris. Elle ignorait ce qui lui était passé par la tête jusque-là, pourquoi il l'avait laissée prendre les rênes presque sans oser la toucher, et ce regain d'énergie n'était pas pour lui déplaire, loin de là. Elle se tordit sous l'attention de sa main, ventre noué, et ferma les yeux, incapable de se raccrocher visuellement à quoi que ce soit. Elle resserra sa prise sur les cheveux de Jace et laissa derrière elle toute cohérence, bassin allant à la rencontre du sien avec frénésie. Elle ne chercha même pas à retenir le grognement satisfait qui monta dans sa gorge lorsqu'il l'embrassa à nouveau. A quoi bon se retenir, à quoi bon se cacher maintenant ? Elle ne se sentait plus si vulnérable, loin de là, elle ne voulait plus fuir.

Le nœud, dans son ventre, se resserra encore et encore un peu plus à chaque roulement de hanches, à chaque mouvement sur sa peau. Elle guetta celui qui changerait tout, celui de trop, la hâte prenant le pas sur la crainte. Elle n'avait plus peur, pas dans ses bras. Curieuse, elle voulut ouvrir les yeux, pour un regard, juste un regard discret, juste pour le voir mais n'eut que la force de s'arquer contre lui, bouche arrondie par la surprise, l'une de ses mains trouvant son poignet, entre eux, comme pour se rattacher à lui ou l'entraîner. Ne pas le laisser. Ou le suivre peut-être. Ses bras, ses jambes, son corps tout entier se contracta et elle s'abandonna, paupières closes, la bouche agitée par des murmures dénués de sens.

Emma eut froid soudain. Ou chaud peut-être. Elle ne lâcha pas Jace, pas maintenant, pas tout de suite. Elle ne pouvait pas, pas alors qu'elle tremblait tant. Pendant un instant, Emma n'osa même pas respirer, de peur qu'une nouvelle bouffée d'air ne détruise tout. Elle n'ouvrit pas non plus les yeux. « Fuck » articula-t-elle, écho au murmure qui avait chatouillé sa peau un temps plus tôt. Ses paupières papillonnèrent et elle rejeta la tête contre l'oreiller, sans chercher à s'éloigner. Elle était bien, trop bien peut-être que ce soit réel. Tant pis. Il était hors de question qu'elle bouge. Ou qu'il bouge. Craignant qu'il ne s'éloigne trop vite, Emma passa mollement un bras dans le creux de son dos, les yeux rivés sur son nez constellé de tâches de rousseur. « Si on fête Nouvel An comme ça, je prends une semaine de vacances l'année prochaine » fit-elle sans réfléchir, riant tout bas. Ce n'était qu'à moitié sérieux mais ça aurait dû lui poser problème. Elle ne réalisa même pas, presque comme si elle ne s'écoutait plus, et esquissa un sourire lorsqu'elle trouva enfin la force de se redresser légèrement pour effleurer ses lèvres. Aucun problème. Non. Pas encore.
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happy new year indeed w/ jace - Page 2 EmptyJeu 16 Juil - 18:27
Le sexe a toujours été la partie la plus aisée de leur relation – il suffit à Jace d’être attentif, le moindre gémissement, le moindre soupir lui indiquant la marche à suivre, lui disant s’il doit continuer, accélérer, changer. Rien de bien compliqué là-dedans, surtout pas avec Emma. Leurs corps semblent être faits l’un pour l’autre, après tout, habitués à ce genre d’activités. Il sait où caresser, où s’attarder, où planter les dents si l’envie lui prend. Il sait ce qu’elle aime, ce à quoi elle répond le plus facilement, le plus rapidement. Le genre d’habitudes prises avec le temps, le genre de sexe que seul un couple peut avoir.

La main d’Emma vient s’agripper à son poignet alors qu’il sent ses muscles se contracter autour de lui, et il n’en faut pas plus à Jace pour la suivre dans son orgasme avec un grognement aux lèvres. Ses muscles se crispent, corps immobile contre celui d’Emma pendant quelques secondes, avant qu’il n’ait la bonne idée de s’appuyer sur ses coudes pour ne pas se laisser tomber contre elle. Respiration bruyante et saccadée, il ne peut qu’esquisser un sourire alors qu’elle passe un bras autour de sa taille, comme pour lui interdire de bouger. Il a envie de lui dire qu’il ne compte pas bouger, pas s’éloigner d’elle, mais cela pourrait la faire fuir. Mieux vaut donc éviter.

Il s’apprête à lui caresser le visage, avant tout pour balayer les mèches de cheveux qui se collent à son front, mais Emma décide au même moment d’ouvrir la bouche. Il ne peut que la fixer, yeux écarquillés par la surprise, avant d’éclater de rire, tout son corps soubresautant avec lui. Il baisse la tête, appuyant son front contre l’épaule d’Emma, alors qu’il essaie pour la seconde fois en si peu de minutes de reprendre son souffle. « Désolé de briser tes projets, mais tu surestimes un peu mon endurance, » répond-t-il, amusé.

Il essaie de ne pas penser à l’année prochaine. Cela semble trop loin, bien plus loin que leur date de péremption. Il essaie de ne pas penser à cela non plus, mais plus il se force, plus les idées viennent s’incruster dans son crâne. Que se passera-t-il une fois que seront passés les douze mois ? Seront-ils encore ensemble ? Si oui, divorceront-ils tout de même, malgré leur couple, malgré tout ce qu’ils auront vécu ? L’idée lui passe par la tête soudainement – peut-être a-t-elle accepté ce pas dans leur relation justement parce qu’elle sait que cela ne va pas durer, parce qu’elle sera débarrassée de lui dans quelques mois, quoi qu’il arrive. Cela lui laisse un goût amer dans la bouche, rien que d’y penser, mais il sait très bien qu’il n’arrivera jamais à lui faire changer d’avis. Que si c’est ce qu’elle veut, alors il acceptera ce divorce qu’ils voulaient tant, et qu’il disparaitra de sa vie comme si rien n’est jamais arrivé entre eux.

(Il est arrivé tellement de choses. Il ne pourra jamais oublier.)

Il se force à oublier, juste pour aujourd’hui. A profiter d’elle, et de cette journée passée ensemble, à profiter de ce moment de calme entre eux. Les problèmes viendront plus tard, sans aucun doute. Pour l’instant, il se concentre sur le moment présent, sur le corps d’Emma toujours contre le sien, alors qu’il relève la tête pour l’embrasser. Tendrement, comme pour savourer le moment. Et puis, il pose une main sur la joue d’Emma, pouce caressant la peau de son visage. « Si tu veux, on peut reprendre des forces pour le round suivant. Petit-déjeuner. » Il fronce les sourcils. « Brunch, même, vu l’heure. »

Oui, Jace, éblouie-la avec tes talents culinaires. Exactement ce qu’il te faut pour charmer la demoiselle.
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