Emploi : Producteur de films, dirige la Appleby Film Company love out loud : En carton
Lun 6 Juil - 12:19
Maé Jude Appleby
Watch the throne
i. identité
» nom complet
Maé Jude Appleby
» Date de naissance
07.06.1982 (33 ans)
» Lieu d'origine
Los Angeles, born and raised. Néanmoins des origines anglaises du côté maternelle, du coup le tea time à 16h c'est sacré.
» Profession
Producteur de film, il dirige la Appleby Film Company
» Orientation sexuelle
Hétérosexuel
» Situation amoureuse
Élu meilleur faux conjoint de l'année
» Groupe : California Dreaming » Avatar : Jake Gyllenhaal » Crédit : Calvaries
ii. personnage
Et t'as des habitudes, des manies ? Bonnes ou mauvaises, on veut tout savoir. Alors déballe ton sac.
Il a un peu un côté fils à maman qu'il assume pas vraiment. Quand il était plus jeune, il criait sur tous les toits que sa maman c'était la plus belle et qu'il voulait se marier avec elle. Aujourd'hui elle reste la personne dont l'opinion lui importe le plus ◊ Il est gaucher ◊ Technophile, il a du mal à détacher ses yeux de son portable ou de son ordinateur ◊ Il fait des crises de panique depuis quelques mois mais personne n'est au courant ◊ N'étant pas vraiment du matin, il se réveille toujours avec difficulté ◊ Il a récemment adopté un chien à la SPA, un berger australien prénommé Billy ◊ Maé déteste le café ◊ Il ne supporte pas de dormir dans une chambre qui n'est pas plongée dans le noir ◊ Les Appleby ayant apparemment de très bon gênes, il tient très bien l'alcool comme tout le reste de sa famille ◊ Un vrai poisson dans l'eau, il pratique uniquement des sports nautiques. Faire du golf ou assister à des matchs de baseball pour lécher les bottes de potentiels clients, c'est une vraie plaie pour lui ◊ Maé tombe très rarement malade, encore les bons gênes Appleby ◊ Il achète souvent sans trop réfléchir, nouvelle voiture, vêtements de marques, montres de luxes, séjours en palace, tout y passe ◊ Il tient ses couverts du mauvais côté ◊ Il est absolument obligatoire pour lui de dormir du côté gauche ◊ Il peut se montrer agressif lorsqu'il n'obtient pas ce qu'il veut ◊ Il chiale jamais sauf devant Le roi lion ◊ Pour une raison qui restera probablement à jamais inconnue, il compte toujours jusqu'à 3 avant d'allumer sa voiture ◊ Il ne supporte pas qu'on pique dans son assiette.
Un rêve ?
Exploser le box office avec une de ses productions.
Une phobie ?
Perdre le contrôle et devoir justifier son choix de vie devant tout le monde. Accessoirement les poupées en porcelaine aussi.
Hey, on est à Hollywood après tout, et puis, ça restera entre nous... C'est qui ton celebrity crush ? Beyoncé
iii. IRL
» Pseudo et Prénom : EVB » Age : 21 ans » Localisation :Du ventre de ma mère Montreuil en vrai » Comment as-tu découvert STFU ? PRD » Taux de présence : Je passe tous les jours mais je rp pas tous les jours
Emploi : Producteur de films, dirige la Appleby Film Company love out loud : En carton
Lun 6 Juil - 12:19
iv. Histoire
Homecoming
Il était une fois dans une contrée fort lointaine, la famille royale Appleby. Le roi et la reine régnaient sur un petit royaume qu’ils avaient construit brique par brique. On racontait aux enfants la légende de Tom le Bâtisseur qui avec l’aide de Sarah l’Ingénieuse, avaient fait naître chaque maisons, chaque marchés, chaque tavernes de leur imagination. Avec l’appui spirituel de leurs ancêtres, eux aussi bâtisseurs, et munis de plans détaillés jamais vus auparavant, Tom et Sarah auraient bâti de leurs propres mains cet endroit où il faisait si bon vivre. Ils avaient ensuite accueilli tous les laissés pour compte, ceux qui n’avaient pas de toit au-dessus de leurs têtes, ceux qui vagabondaient sans but. En retour ces derniers leur avait juré fidélité à vitam aeternam. Le roi Tom était un roi sévère mais juste, il avait lui-même rédigé la charte qui régissait son royaume et il mettait un point d’honneur à ce que chaque personne, du duc au paysan, la respecte. La reine Sarah lui avait fait le plus cadeau en lui offrant trois beaux garçons. Le roi et la reine étaient très exigeants envers eux, ils étaient les héritiers du royaume et eux qui avaient sué sang et eau pour édifier ce paradis sur terre, ils refusaient de laisser la possibilité à trois petits garnements de tout anéantir. Du coup eux aussi devaient répondre à une charte, oui il y avait beaucoup de chartes et certains s’accordent même à dire que toutes les chartes du roi Tom rassemblées pourraient constituer une encyclopédie. Il y avait une charte vestimentaire, une charte récréative, une charte relationnelle et même une charte pour la cuisson du boeuf. Bref les yeux autoritaires du père étaient particulièrement braqués sur son fils aîné, le prince Maé. Il avait des droits et mêmes certains privilèges comme tout bon prince qui se respecte, mais ils avaient aussi pas mal de devoirs. Beaucoup plus que ses copains avec qui il s’entraînait à manier l’épée. Toutefois, le prince Maé s’en était accommodé et pour tout le respect qu’il éprouvait pour ses parents, il avait accepté de prendre cette charge sur ses épaules. Après tout il n’avait pas de quoi se plaindre, ils écoulaient de jours heureux au château. Il torturait ses petits frères avec tout l’amour d’un grand frère, il passait ses journées à cheval dans les bois environnants, il avait droit à des festins incroyables à chaque repas, tout n’était donc pas si mal. Et là un beau jour, t’as une armées de licornes, qui ont l’air trop mignonnes mais qui en vrai son atteintes de la rage, qui débarque. Guidées par un dragon à trois têtes, elles mettent le royaume à feu et à sang. Ils arrivent jusqu’au château, le dragon décapite la mère d’un coup de mâchoire, les licornes carrément elles écrasent les enfants avec leurs sabots et le pire c’est le père, il…
"Monsieur Appleby, pour la deuxième fois quel est le rôle du troubadour à la cour du roi ?" Le jeune Maé, ennuyé par la leçon du jour avait encore laissé son esprit s’aventurer dans des histoires rocambolesques. Dans un léger sursaut, il était rappelé à la réalité. "Il sert l’apéro ?" Une vague de petits rires étouffés se souleva dans la classe alors que l’enseignante leva les yeux au ciel et lui tourna le dos en laissant échapper un soupire qui traduisait sa lassitude. Le directeur de l’école avait encore refusé de l’augmenter malgré ses heures supplémentaires, du coup elle n’en avait que faire de l’énième insolence de l’élève Appleby. Heureusement que ses notes ne pâtissait pas trop de son attitude quelque peu désinvolte, sinon il aurait passé un sale quart d’heure à la maison. La vérité c’est que de toutes les matières qu’offrait la formation lycéenne, Maé ne s’intéressait réellement qu’à l’économie et à la littérature. Des sujets qui n’ont rien en commun au premier abord, mais l’adolescent qu’il était avait rapidement comprit comment allier les deux. Il voulait faire de l’argent en vendant du rêve, en racontant des histoires. Il avait plus la fibre commerciale que la fibre artistique, il n’avait pas vraiment sa place derrière une caméra mais plutôt derrière un bureau. Du coup ils se concentraient essentiellement sur ça, le reste l’indifférait royalement.
Maé il était tout de suite tombé fou amoureux de Sophie, dès le moment où il avait croisé son regard de pimbêche au self de l’université. Il aimait bien son côté peste, il trouvait ca touchant qu’elle cherche à protéger sa nature plus fragile de cette manière. Elle se prenait pour la reine du campus mais il savait qu’au fond c’était juste une gamine paumée qui savait bien trop où aller. C’était pas trop la joie chez Sophie, tout le monde le savait. Le père avait pris ses cliques et ses claques à la naissance et sa mère c’était une ancienne Miss America qui avait jamais su se réadapter à la vie des gens moches. Mais qu’est-ce qu’elle était belle Sophie, Maé il aurait donné n’importe quoi pour que ses sourires lui soient adressés. Elle lui faisait penser à un petit moineau, un petit moineau qui avait sauté du nid trop tôt et qui n’arrivait pas à déployer ses ailes. Il savait pertinemment qu’il avait pas le droit de fréquenter ce genre de fille, il savait qu’il pourrait jamais la conduire jusqu’à l’autel avec la bénédiction de son père, mais il voulait quand même faire un petit bout de chemin avec elle. C’était plus qu’un sentiment amoureux qui avait éclos en lui, il avait 23 piges et il était certain d’avoir trouvé son âme sœur. Du coup il s’était débrouillé pour l’approcher petit à petit, c’était un petit moineau mais c’était quand même un moineau sauvage du coup il avait fallu l’apprivoiser. D’abord il s’était arrangé pour se retrouver dans le même groupe d’étude qu’elle, ils étaient tous les deux nuls en espagnol du coup ça tombait bien. Puis il avait eu un petit coup de pouce du destin puisqu’ils avaient un ami en commun et qu’ils se sont retrouvés à plusieurs soirées étudiantes ensembles. Il avait fini par engager la conversation et l’alchimie avait fait le reste. Ils s’étaient vite enfermé dans une bulle tous les deux, la vérité c’est qu’ils estimaient n’avoir besoin de personne tant qu’ils étaient là l’un pour l’autre. Maé l’aidait à garder la tête sur les épaules, à ne pas céder à ses démons et Sophie l’encourageait à réaliser ses rêves. Ils se tiraient vers le haut. C’est grâce à elle qu’il a obtenu son premier stage dans une boîte de production, c’est elle qui a trouvé l’offre et qui l’a aidé à se préparer à l’entretien. Elle était beaucoup plus maligne que ce qu’elle s’imaginait. Encore aujourd’hui, il estime qu’il lui doit beaucoup.
C’était cette même Sophie qui se tenait devant lui pour lui annoncer que c’était terminé entre eux. Elle parait pour New-York parce que sa mère avait rencontré un producteur de musique qui lui avait promis qu’il ferait de sa fille une star. "Sophie tu sais bien que c’est des conneries tout ça, c’est encore un bouffon qui va abuser de ta mère…" Elle lui adressa un regard noir, il l’avait blessé. C’était trop tard, sa mère lui avait déjà lavé le cerveau et quand Sophie elle avait décidé de faire quelque chose, elle s’arrêtait jamais en chemin. Finalement on peut jamais vraiment apprivoiser un animal sauvage. Ils avaient des projets, ils voulaient s’installer ensemble après la fac et évidement les sentiments amoureux lui étaient monté à la tête, Maé se voyait déjà bataillant avec ses parents pour la faire entrer dans la famille. "Je savais même pas que tu voulais devenir chanteuse." Il essayait à tout prix de ne pas se laisser dominer par ses émotions, il voulait juste raisonner pour lui démontrer par a plus b que c’était une idée stupide. "Il y a plein de choses que tu sais pas sur moi !" Ouch, c’était son orgueil qui parlait et elle lançait les piques là où ça faisait mal. Il valait mieux arrêter la conversation là avant qu’ils se quittent en mauvais terme, il ne voulait surtout pas que ce fâcheux imprévu vienne entacher l’année incroyable qu’ils avaient passé ensemble. Il était prêt à tout pour elle, même à la laisser partir. L’adaptation à son absence avait été très difficile, du jour au lendemain il s’était retrouvé seul et la dernière année de ses études s’était faite dans la douleur. Il avait failli tout foutre en l’air mais il s’était accroché, pour Sophie. Maé n’avait plus jamais eu de nouvelle mais juste un gros pincement au cœur à chaque fois qu’il voyait un petit moineau.
"Bonsoir, ce soir vous allez assister à la naissance d’un conte de fée. Sous vos yeux vont se jouer les prémices d’une future grande histoire d’amour. Quinze petits cœurs impatients battent la chamade alors que nos quinze prétendantes s’apprêtent à rencontrer pour la première fois notre gentleman célibataire. Maé Appleby, célèbre producteur de films et digne héritier du patrimoine Appleby, est prêt à rencontrer la femme de sa vie et il a accepté de partager ce voyage avec nous. Pendant les six semaines d’aventures, Maé va découvrir ses prétendantes au cours de rendez-vous amoureux et parfois dans des cadres extraordinaires mais avec pour seule destination : l’amour. Jalousies, manigances, rivalités, désillusions, le chemin sera semé d’embuches. La quelle sera prête à tout pour permettre à l’amour de triompher ? La quelle repartira avec la dernière rose, au bras de son prince charmant ? L’aventure ne fait que commencer, bienvenue dans Everlasting."
Plongée dans le noir, la salle de conférence de la Appleby Film Company s’éclaira brusquement. Maé, qui présidait la table, resta longuement silencieux. Interdit face aux ramassis de conneries qu’il venait d’entendre. Il chercha des explications dans les yeux de son équipe mais ils fuyaient son regard, signe qu’ils n’avaient absolument pas de réponse à lui apporter. Le menton posé dans le creux de sa paume, il scruta quelques instants l’équipe de bras cassés qui était venue avec cette offre. "Vous êtes en train de vous foutre de ma gueule ou quoi là ?" Les bras croisés contre son torse, il avait maintenu un ton très calme mais qui ne présageait rien de bon. "Non pas du tout Monsieur Appleby, jamais…" Refusant de l’écouter se confondre en excuses, Maé coupa celui qui semblait diriger les opérations. "Je croyais que vous étiez venus me pitcher un concept de série à produire ? C’est quoi ce bordel ?" Les visages des concepteurs en herbe commençaient doucement mais sûrement à se décomposer, eux qui croyaient pourtant tenir le concept du siècle. "C’est bien le cas, le pilot que vous venez de voir correspond exactement à l’émission que nous voudrions réaliser. Puis on a lu dans un magazine que vous étiez encore célibataire du coup…on s’est dit qu’on ferait d’une pierre deux coups. C’est du jamais vu à la télé, un producteur candidat de sa propre émission !" Ahurie par le flot de bêtises qui se déversait de la bouche de l’instigateur, Maé ne trouva pas ses mots une nouvelle fois. Alors maintenant en plus de ses parents, toute la ville s’était passée le mot pour venir le faire chier avec sa vie amoureuse ?! Terriblement gêné par la tournure personnelle que prenait ce rendez-vous pourtant professionnel, il incombait au producteur de sauver la face devant ses employés. Cette fois il se leva pour s’adresser aux personnes qui venaient de lui faire perdre une demi-heure de sa vie. "Je vous saurais gré de garder vos sales pattes loin de ma vie privée et je vous conseille de détruite ce contenu si vous ne voulez pas recevoir un allé direct pour le tribunal à mes frais." D’un signe de la main, il signala à son équipe qu’ils avaient assez perdu de temps comme ça et qu’il était l’heure de se remettre au travail. "Je vous avais dit qu’il était gay." Ce qui devait sûrement rester un commentaire interne à l’équipe des concepteurs, arriva tout de même jusqu’aux oreilles de Maé. "Eh toi là, je t’ai entendu ! Je te signale que si j’avais été gay, je l’aurais très bien vécu et… Oh et puis je sais même pas pourquoi je me justifie, dégagez tous de ma salle de conférence !" La petite troupe rassembla rapidement ses affaires et sortit de la salle au trot. Le producteur resta quelques temps instants seul, histoire de reprendre ses esprits après la scène surréaliste qu’il venait de vivre.
Maé avait tenté de mener le reste de sa journée de travail au mieux, mais il avait été profondément affecté dans son égo. Le fait qu’ils se soient permis de fouiner dans sa vie privée était une chose mais il avait surtout le sentiment qu’ils avaient insulté son poste de producteur de film. Le fait qu’ils se soient imaginé ne serait-ce qu’une seconde que ce concept pourrait faire mouche auprès de lui, laissait supposer qu’ils ne le portaient pas bien haut dans leur estime. L’idée que son nom soit associé à ce genre d’inepties lui donnait la nausée. Lui qui avait tant lutté pour d’abord se faire un nom puis surtout un prénom dans ce milieu, il supportait assez mal la moindre remise en question de son statut. Calmé mais toujours vexé, il fit venir son assistant dans son bureau puisque c’était lui qui était en charge de ses rendez-vous. "Plus jamais un truc pareil t’as compris ? A partir de maintenant t’épluches mes rendez-vous au peigne fin." Le jeune assistant hocha vigoureusement la tête, il était parfaitement conscient que sa place serait en jeu s’il reproduisait ce type d’erreur. Maé le congédia et se laissa retomber dans son fauteuil. Il avait grandi dans des conditions plus que confortables, il n’avait jamais connu de sentiment d’urgence et pourtant il avait toujours l’impression d’être sur un siège éjectable, comme si tout pouvait disparaître du jour au lendemain. C’était peut-être ça qui lui avait permis de ne pas devenir une loque arrogante vivant aux dépends de l’argent de sa famille. En même temps, ses parents n’auraient jamais permis une telle chose. En tout cas, ce dont Maé ne se doutait pas c’est que son siège risquait de devenir encore plus inconfortable qu’avant.
Comme chaque dimanche soir, Maé était attablé chez les Appleby pour le repas familial et comme chaque dimanche soir, il avait le privilège d’assister à la Aidan party. C’était un flot presque nauséabond de compliments qui se déversait sur son frère alors que lui, il avait plutôt l’impression de subir un interrogatoire de police. Le pire c’était qu’il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, après tout le cadet de la famille avait tout fait selon les règles Appleby. Il avait étudié l’architecture pour reprendre l’entreprise à la retraire du patriarche, il avait une compagne idéale, il était un pilier de la ville, bref il ne manquait plus que les petits enfants pour compléter le tableau idéal. Maé lui…disons qu’il avait tracé sa route en dehors des sentiers. Il s’était engagé dans un business avec pour ambition affiché et affirmé de gagner de l’argent, c’était évidemment très mal vu, il ne faisait pas grand-chose pour sa ville et surtout, le plus grave de tous ses maux, il n’avait toujours pas de Mme Appleby à son bras. Du coup l’aîné de la famille n’était pas une honte pour la famille mais bon comme le cadet avait un palmarès plus complet, il passait à la trappe. Evidemment quand il s’agissait d’évoquer son statut de jeune entrepreneur à la tête d’une entreprise à succès, il n’y avait plus personne. Sauf sa mère qui une fois était venue lui rendre visite et qui n’avait pas était avare en compliments. Néanmoins tout ceci était vite éclipsé par une photo de Dawn et Aidan dans la rubrique des potins mondains. Dawn qu’il n’avait pas vu depuis un moment d’ailleurs, ce n’était pas la première fois qu’elle manquait à l’appel. Aidan quant à lui s’était montré assez évasif à son sujet, il y avait quelque chose de louche et Maé avait bien l’intention de le découvrir.
Alors qu’Aidan et Tom animaient la conversation du soir avec un de leur nouveau projet architectural, Maé adressa un sourire complice à son petit frère. Parfois il se disait qu’il aurait bien aimé avoir la place du petit dernier, c’était toujours plus facile pour le dernier. La reine mère ne manqua pas de remarquer qu’il avait décroché de la conversation et n’hésita pas à le lui faire payer. Alors mon chéri, quand est-ce que tu nous présentes la future Mme Appleby ? Echec et mat. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres, tandis qu’il observait sa mère se délecter de la situation embarrassante dans laquelle elle l’avait mis. Ce soir il n’avait vraiment pas la force, il n’avait pas la force de relancer ce débat sans fin qui l’opposait à ses parents. Surtout que leurs désaccords commençaient à avoir un impact sur leurs relations et ça l’inquiétait quelque peu. Jusqu’à présent il avait toujours eu beaucoup de respect pour ses parents, il avait appliqué leurs directives à la lettre mais dernièrement il se sentait quelque peu l’âme d’un contestataire. D’abord il en avait un peu assez qu’ils se mêlent constamment de ses affaires puis il estimait qu’avec ce qu’il avait accompli, il méritait bien qu’on lui lâche un peu la grappe. Parfois ses frères le sortaient du pétrin en détournant la conversation mais apparemment ce soir ils n’avaient pas de matière à offrir. Il fallait la jouer solo. "Figure toi que je fréquente quelqu’un depuis quelque temps et ça se passe très bien." Il regretta cette phrase à la seconde où il la prononça. Pourquoi est-ce qu’il était allé inventer un mensonge aussi gros qu’une maison ? Actuellement, la relation la plus fidèle qu’il entretenait c’était avec son postier qui lui apportait son courrier tous les jours. Il venait de lui tendre le bâton pour se faire battre, il s’était jeté dans la gueule du loup, il avait trop fais le malin donc il était tombé dans le ravin, bref il était dans la merde. "Tiens donc ! Nous serions ravis de la rencontrer ton père et moi." La reine mère n’était pas née de la dernière pluie, elle se doutait bien qu’il y avait peu de chance pour que ça soit vrai du coup elle n’hésitait pas à augmenter la mise pour voir sa main. "Avec plaisir ma chère maman, je lui en parle et je reviens vers toi." Maé lui quand il touchait le fond, il aimait bien creuser encore.
Une semaine plus tard, alors qu’il se croyait condamné au speed dating ou à un mariage arrangé, il avait croisé la route de la seule, l’unique, Victoria Doland. Cet ange tombé du ciel qui n’avait pas eu peur de signer un pacte avec le diable. Ils se rencontrèrent par le plus grand des hasards mais leurs destins étaient si liés qu’on aurait pu croire que c’était écrit. Ils recherchaient exactement la même chose, au même moment : un alibi parfait pour qu’on leur foute enfin la paix et qu’ils puissent se concentrer sur ce qu’ils aimaient vraiment, à savoir leurs travails. D’autant que Maé était persuadé que la rédactrice en chef allait conquérir le cœur de ses parents en battement de cils. C’était une femme de pouvoir, qui avait bâti sa carrière toute seule, elle était élégante et distinguée, puis elle avait un charme fou. Le jeune homme aurait presque pu succomber à son charme si cette dernière n’avait pas été aussi claire sur les termes de leur contrat. Ils étaient ensembles dans les soirées mondaines, les galas, les remises de prix, dès qu’il y avait un paparazzi mais au-delà de ça, chacun faisait sa vie. C’était un peu le rêve pour Maé, une relation sérieuse mais sans tous les compromis et les conditions. Qui dit sans conditions, dit aussi sans bonus mais de ce côté-là, le jeune homme n’avait aucun scrupule à aller assouvir ses besoins ailleurs. En tout cas il ne s’était pas trompé, Mlle Doland s’intégra très facilement dans le cercle familial Appleby et tout se présentait sous les meilleurs auspices. Une certaine frustration se faisait néanmoins ressentir depuis quelque temps, Victoria savait plus ou moins tout de la vie de Maé alors que ce dernier restait dans le flou. Il avait vaguement entendu parler d’une sœur et il savait qu’elle était originaire du Texas mais elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler un livre ouvert. Ils n’étaient pas en couple c’était clair comme de l’eau de roche mais alors que Maé avait le sentiment qu’il s’investissait de plus en plus dans ce partenariat, il avait l’impression que ce n’était pas le cas de Victoria.
Emploi : il a longtemps été à la tête d'un réseau de trafic de stupéfiants/ réalisateur de films d'auteur love out loud : une belle blonde qui lui trotte dans la tête, il est toutefois fiancé à une jolie serbe par intérêt
Lun 6 Juil - 12:51
GYLLENHAAAAAL (faut que je fasse la groupie avec le mauvais compte, évidemment...) Bienvenue et bon courage pour ta fiche
Invité
Lun 6 Juil - 13:41
Bienvenue
Dawn J. Baker
Messages : 599 Date d'inscription : 20/10/2014 Célébrité : Emma Stone Crédit : fassylover & tumblr
Emploi : peintre, co-propriétaire du MOCA love out loud : Won't you help me be on my way? So I can set me free.
Emploi : Producteur de films, dirige la Appleby Film Company love out loud : En carton
Lun 13 Juil - 17:15
Mais alors toi t'es carrément sublime, Kaaaaaat J'espère que je pourrais aussi avoir un lien avec elle
Dites moi les amis, est-ce que je peux faire appel à votre clémence pour obtenir un petit délai supplémentaire ? Il me reste plus que l'histoire à rédiger
Chloe H. Cooper
Messages : 186 Date d'inscription : 04/07/2015 Pseudo : betty Célébrité : Kaya Scodelario Crédit : Shiya & tumblr
Emploi : Producteur de films, dirige la Appleby Film Company love out loud : En carton
Sam 18 Juil - 15:22
Merciiii beauté
Dawn J. Baker
Messages : 599 Date d'inscription : 20/10/2014 Célébrité : Emma Stone Crédit : fassylover & tumblr
Emploi : peintre, co-propriétaire du MOCA love out loud : Won't you help me be on my way? So I can set me free.
Sam 18 Juil - 15:43
v. Validation
CONGRATULATIONS !
YOU'RE ONE OF US ! Cheers ! Tu as passé l'étape de la présentation, tu nous as annoncé la couleur avec ton personnage et le RP s'ouvre à toi. Cependant, il te reste quelques petites choses à faire, encore. ▲ RECENSER TON AVATAR est la première étape, car il y a une vieille dans le STAFF, sa mémoire lui joue des tours et elle serait capable de t'oublier, shame on her. Bref, mémé n'aura aucune excuse comme ça. ▲ Ensuite, il faut un entourage à ton personnage, à moins que tu aimes la solitude, mais hé, ça serait embêtant pour jouer. Aussi, il te faut faire une FICHE DE LIENS. Ou tu peux lui créer des amis aussi, en allant pondre un ou plusieurs SCÉNARIOS. Sans oublier que tu peux imaginer un LOGEMENT pour que ton personnage ait un toit au-dessus de la tête. ▲ Ah, et tu peux enfin TE LÂCHER DANS LE FLOOD !