Si t’as réussi à passer la sécurité et à éviter la fouille si joliment décrite une page plus tôt, c’est que tu as maintenant le droit de t’envoler vers la destination de ton choix. Ok, garde quand même en tête le solde bancaire de ton perso et soit le moindrement réaliste compte tenu du coût astronomique des voyages de nos jours – dans notre temps, ils nous faisaient pas payer pour les bagages, les salauds, blablabla…

Ok, donc. T’as ton passeport, ta valise. Ton amant? Ta BFF prête à conquérir le monde avec toi? Ou au contraire, tu te traînes les pieds, mais même les mariachis n’ont pas réussi à te faire manquer ton vol en improvisant les dernières notes de la Bamba? Well, voilà, t’es fin prêt(e) à partir.

Les Europes? L’Asie? L’Australie? Le Canada – ouais, paraît que vivre en forêt et chasser le castor ça peut faire du bien fou à l’esprit –? Ou le fin fond de l’Amérique du Sud là où les insectes dég se multiplient à la vitesse de la lumière, juste parce que t’as envie d’ajouter une ligne maladie trop rare pour être comptée comme telle à ta chronologie? Calme tes ardeurs et prend place à ton siège, côté allée, parce que côté hublot ça augmentait considérablement les dépenses. Profite. Les voyages forment la jeunesse qu’ils disent. Et faut pas se mentir, tu vieillis à vue d’œil. Yolo.