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like spinning plates - Birdie EmptyMer 26 Nov - 19:14
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Birdie & Isaac

« C'est une belle manière de se perdre, que se perdre dans les bras l'un de l'autre.  »



Mes paupières endormies s'ouvrirent douloureusement sous l'assaut d'un matin radieux ; je maudissais pourtant les premiers rayons du soleil venant caresser ma peau blafarde, aussi, j'accueillis l'astre solaire intrusif en plaquant mon coussin sur ma tête brune. Un bref gémissement rauque s'échappa soudain de mes lèvres lorsque la main d'Alan vint vivement secouer mon épaule, son geste taquin fut accompagné d'un rire espiègle qui s'éloignait au gré des pas de mon colocataire sortant des lieux. Je me relevai avec difficulté, encore somnolent et un mal de tête ronronnant en écho dans ma boîte crânienne, une main leste passant dans mes cheveux en bataille en cette rude mais dernière matinée de cours. Mes yeux bleus, striés d'éclats d'ambre chatoyants, se posèrent distraitement sur ma table de chevet ; et quelle ne fut pas ma surprise d'y découvrir des vêtements qui n’étaient pas les miens. Arquant les sourcils d'étonnement, je vins défaire ces draps enveloppant mon corps chaud, que mon cerveau enfin éveillé vint se reconnecter aux souvenirs de la veille : quelque part dans les brumes alcoolisées, se logeaient les réminiscences d'un lieu clos et d'une jeune femme aux cheveux bruns. Mes sourcils dessinèrent deux traits songeurs et dubitatifs comme je plongeais dans ma léthargie active : ce qui me travaillait n'était pas tant l'élan impulsif et passablement inquiétant que j'avais eu envers la demoiselle en m'en prenant à elle, mais le fait de ne pas connaître son nom. Je l'avais pourtant sur le bout de la langue, sa saveur m'échappant dès lors que je pensais mettre le doigt dessus : Léa, Louise, Lucy...? Ma langue claqua de frustration contre mon palais alors que je me relevais impatiemment : au final, quelle importance que je connaisse son prénom. Ce qui demeurait intéressant n'était pas tant de donner une appellation à la rose, mais bien d'en taillader les épines afin qu'elle ne m'écorche plus. D'aucuns appelaient cela agir comme un salaud immature. Je me considérais plutôt comme arriviste vicieux. Chacun sa manière de voir les choses.

▶▶▶▶▶

la veille.
J'avais chaud, j'avais soif, j'avais froid, j'avais ce désir virulent de tout oublier, de narguer mon cerveau par quelques tours de passe-passe et de ne plus faire qu'un avec moi-même. Loin des couleurs délavées de la réalité, je ne souhaitais plus qu'habiller mon monde de teintes factices mais sublimes, sous le joug d'un endormissement des sens et de l'être. Mieux que la baise, les clopes, le rock, la vodka, Shakespeare, les filles, les voitures, la vitesse... : l'extase. L'extase promulguée entre deux cachets et rails de poudre blanche, fidèles alliés que j'avais pourtant délaissés. Et pour qui. Pour elles. Cette réflexion m'arracha un rire jaune et railleur, tandis que ma paume fraîche se porta à mes lèvres afin d'y glisser ce cachet coloré qui me rendrait mon nirvana. Las d'avoir souffert, tenté, essayé, échoué, ces derniers mois, j'avais fini par comprendre que je demeurerais un junkie toute ma vie. Et pas seulement pour l'attrait, mais parce que la drogue était mon entité, celle qui ne m'avait jamais fait de faux espoirs, hormis les quelques retombées dépressives que vous promulguent de temps à autre la douce ecstasy. Je n'en pouvais plus, je voulais vivre et non mourir, aussi avais-je décidé de regagner les affres de l'enfer et de m'en damner les sens ; ainsi, je pouvais me sentir vivant, par l'exaltation d'une transe retrouvée par la grâce de la joie chimique. J'errais à cette soirée telle une âme maudite qui cherchait ici et là les délices d'une vie précaire : avec passion, avec fureur, avec rage, j'accumulais ce soir les excès et sentais mes veines bleues se charger de mille et uns délices. Ecsta, poppers, ether, poudre étoilée... Je revivais dans ma déchéance retrouvée, et diable qu'il était bon de sentir ce palpitant vivre de nouveau : il s'agitait contre ma poitrine, prête à imploser d'une frénésie morbide que je trouvais pourtant sublime. Et bientôt mon cerveau vint rejoindre la chamade d'un myocarde qui suffoquait de trop de venin chimique ; sous le joug d'une musique sourde, je sortais péniblement de la chambre de mon camarade où s'était improvisée une petite fête entre junkies, et déambula dans les couloirs frais à la recherche d'un peu d'eau... Je crois. Ou d'air salvateur. Peu m'importait, je ne désirais plus que stopper ces élans d'un cœur affolé, rompu par mes excès de ce soir et s'asphyxiant dans ses propres tumultes. Je ne voyais plus clair, car un voile trouble s'empara de mes prunelles fauves tandis que le sol se dérobait sous mes pieds. J'eus pourtant un sourire goguenard au coin de mes lèvres blêmes : enfin, j'atteignais le nirvana, et mon esprit vagabondait dans une transe sereine et calme. Cette petite mort enivrante me berçait la chair et l'âme, quand persuadé que j'avais gagné l'extase apaisante, j'étais en réalité en train de me débattre contre une mort subite. La Faucheuse en cet instant, n'attendait plus que je ne détourne un couloir avant de me tendre la main, et de me susurrer avec délice que les trop nombreux cachets ingurgités n'étaient plus tant mes alliés, mais une pure vicissitude qui me figea le cœur. Overdose : intoxication aiguë résultant de la prise d'une quantité excessive de drogue par un toxicomane. Mais que nomme-t-on drogue, lorsqu'on se rapporte à la pathétique vie humaine ? L'amour, la douleur, la joie... Autant de substances qui, une fois injectées trop violemment dans le sang, annihilaient votre cœur et endormaient votre cerveau par la grâce de leur opium. J'aimais cet état pseudo-latent d'intoxication de mon être, car il me semblait être contaminé par mon propre venin. Que mon égocentrisme fut sublimé par ces pensées, et qu'elles étaient troubles pour ainsi divaguer sur des monceaux de rêves lointains. J'ignorais qui j'étais, et où je déambulais exactement, mais il me semblait flotter dans quelques songes d'insomniaque, quand enfin, je me laissai glisser contre le mur froid. Un soupir las s'échappa de mes lèvres blêmes comme je posais ma tête brune contre les pierres revêches, et je vins me perdre dans mes délires psychotiques de drogué quand alors je fermai les yeux. La froideur des murs mordait ma peau avec virulence, et jamais je n'avais tant apprécié ce froid polaire s'attardant sur mon épiderme frissonnant. Plus cette bise glacée me gagnait, remontant telle une gangrène de mes doigts fins à mon cœur, plus il me semblait que mon oxygène se faisait rare. Et quelle délectation sublime de ne plus respirer : on oublie, on voyage, on surplombe, on décolle... C'est alors qu'un toucher gracile vint frôler ma joue râpeuse qui ne sentit qu'à peine cette caresse attendrie ; je ne daignais guère ouvrir les yeux, avides seulement de m'endormir et de me laisser porter, de sentir ma chair s'enfoncer contre ce mur hostile, de ne plus jamais m'éveiller de cette transe extatique. Ma main voulut alors chasser l'intruse, mais mon cerveau récalcitrant n'en eut cure ; seules mes lèvres carmins parvinrent à bouger quelque peu, maugréant quelques mots à peine compréhensibles. « Laisse-moi tranquille ou apporte-moi à boire. »





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like spinning plates - Birdie EmptyVen 28 Nov - 17:38
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Birdie & Isaac

« C'est une belle manière de se perdre, que se perdre dans les bras l'un de l'autre.  »



Depuis Birdie expérimentait la vie de jeune maman célibataire elle ne s’étonnait pas tant que ça que Billie est littéralement péter un cable. D’un côté c’était légèrement rassurant, si l’arrivée de River avait fragilisé Billie ce n’était donc pas entièrement de sa faute. Bien sûr, là, elle tapait exclusivement dans des suppositions foireuses  et essayait simplement de trouver par tous les moyens de trouver quelque chose pour décharger sa culpabilité. Et au fond, le moyen principale, elle l’avait trouvé; s’occuper de River… Mais diable, elle n’avait absolument pas l’instinct maternelle. Et si River lui ressemblait pour deux gouttes d’eau, c’était seulement la faute de Billie et de leurs génétiques si semblable. Même River était capable de reconnaître que ce n’était pas sa mère. Il fallait dire que moins à l’aise avec la petite on ne faisait pas. Pourtant, il fallait avouer, River était une gamine sage. La plus part du temps il suffisait de lui jouer de la musique pour la maintenir calme ou l’endormir. Et si la maternité n’était vraiment pas dans les cordes de Birdie, la musique l’était. Mais la musique ne faisait pas tout, il fallait cuisiner, la nourrir, la coucher, la laver, et j’en passe des vertes et des pas mûres. Lorsqu’il s’agissait de la faire jouer, Birdie pouvait être relativement présente, et il existait des moments de complicité entre les deux ou Birdie n’avait pas envie de se frapper la tête contre les murs. Non, vraiment, souvent ça allait plutôt bien. Cela aurait pu être pire, bien pire. Le problème résidait principalement dans les horaires de vie que cela lui donnait. Birdie ne s’était pas réveillée à 6 heures du matin depuis le lycée, et encore, c’était plutôt 6h30. Ne plaisantez pas, une demi heure, à ce niveau là, c’est quelque chose de non négligeable. Le problème était que Birdie était un oiseau de nuit, et que cela faisait trop longtemps qu’elle n’était plus habitué à vivre le jour. Birdie était habituée au longue soirée sans fin, et la seule raison qui la poussait à être debout aux heures de l’aube, était qu’elle ne s’était toujours pas couchée de la vieille. Bien loin était le temps des soirées sans lendemain, et des soignons le mal par le mal. Parfois les plus proches de Birdie pourraient dire qu’elle était à l’agonie. Mais peut être que c’était exactement le but recherché. On ne mettait pas un oiseau en cage. Et Birdie avait dans sa manche un paquet de gens qui seraient près à beaucoup pour la voir sourire. A beaucoup, dont garder River le temps d’une nuit. Birdie avouait, pour réussir ce coup là, elle était aller draguer la voisine d’en face. Sur de nombreux points de vue, c’était pas correct. Déjà la voisine était en couple, avec un mec, et cela depuis de nombreuse année. Ensuite, en faite c’était à peu près tout, mais ça expliquait bien en quoi c’était moralement peu cool, tout en étant difficile à réaliser. Mais laissez un peu de temps à Birdie et donnez lui la bonne motivation et elle fera des miracles. Avec une voisine charmante chargée de la petite, Birdie pouvait aller profiter de sa soirée, de sa nuit, peut être même de son petit matin. Elle aviserait. Elle pensa doucement qu’elle aurait du passer River pour un week end tout entier pour être sûr de pouvoir faire comme elle voulait. Mais peut être ne fallait-il pas trop pousser le bouchon.

La boite était bondé, et Birdie était dans son élément. Elle avait le sentiment de maîtriser le rythme de maîtriser le flot de personne autour d’elle. Elle était une magicienne qui maîtrisait les sourires, qui accrochait les regards. Elle maîtrisait tout, sauf sa consommation d’alcool. Elle avait le verre facile, d’autant plus que généralement on les lui offrait. Elle ne comptait pas. Elle aimait le goût âpre des alcools forts glissant dans sa trachée. Elle aimait le sucre qui venait se déposer sur ses lèvres et qui accrochait le regard des plus faciles. Et lorsque l’alcool lui montait à la tête, lorsque ses sens s’atténuait les uns après les autres, lorsque le vertige suivait le rythme de ses mouvements, elle le trouvait, l’extase, l’oubli. Elle oubliait qu’elle avait une gamine à gérer, une jumelle en asile. Elle oubliait, que tout, absolument tout, était de sa faute. Elle dansait, inconsciemment, et accrochait le premier regard qui lui plaisait. Elle n’avait rien à faire, juste à sourire, à accrocher maladroitement la manche de son haut, à le regarder dans les yeux, aguicheuse et innocente. Mais Birdie n’était jamais innocente. Elle se laissa aborder, se laissa séduire, lui donna un instant l’impression que c’était lui qui maîtrisait la situation. Et elle croisa un autre regard et lui fila entre les mains. Elle était fumée, oiseau chantant que l’on ne peut plus attraper. Elle navigua vacillante aussi bien que dansante pendant un moment incertain, passant de regard en regard, d’amusement en amusement sans se poser vraiment, sans accorder à l’un ou à l’autre la satisfaction d’obtenir quoique ce soit de tangible. Elle finit par tomber sur celui que personne ne veut énervé, celui qui attendrait presque que les autres lui apportent sur un plateau d’argent la fille à séduire. Et elle était là, pas vraiment sur un plateau d’argent, mais souriante, vacillante, sur d’elle, mais faussement fragile, et si fraiche et innocente. Elle se laisse faire, la méfiance endormie par l’alcool. Il est désirable, il sait s’y prendre, mieux que les autres. Jusqu’à ce que malgré la tête embrumé quelques choses cloches, jusqu’à ce qu’elle ne se sente plus en contrôle, jusqu’à ce qu’elle ne maîtrise plus son regard, son sourire, jusqu’à ce qu’un fin sentiment de panique l’étreigne au fond d’elle. Son coeur court dans sa poitrine à perdre haleine. Sans prévenir elle mort, avec véhémence, et cogne, là ou sa fait mal. Elle disparaît dans la foule, en un instant. Elle lâche ses cheveux, elle les décoiffe, les éparpilles. Son coeur bat dans sa tête à lui donner la nausée. Elle attrape une fille au hasard « Ton T-shirt ! » Elle dit fortement retirant le sien. La fille ne comprend pas bien, mais s’exécute, ça sonne comme un jeu. Elle a la même musique qui résonne dans sa tête, celle qui dit que cela ne finit jamais bien, qu’elle en veut toujours trop, et finit toujours par tomber sur un os. L’alcool redescend avec l’adrénaline et c’est la nausée violente et mauvaise qui la prend. Elle sort en se cognant sur les murs, elle ajuste ses mèches de cheveux sur son visage. Arrivée dehors elle est frappée par le froid, mais elle sourit. Elle a envie de rire violemment, irrépressiblement. Le rire sort et l’apaise. Elle vise un mur sur lequel allez s’adosser un moment quand elle le voit. Enfin quand elle voit quelqu’un. Quelqu’un qu’elle est sûr d’avoir déjà croisé, mais elle ne remet pas de nom, elle ne remet pas de lieu. Pas encore. Elle ne sait pas pourquoi elle s’approche. Parce qu’elle avait décider d’aller se cogner à ce mur là. Parce que dans son état elle ne veut pas contrarier son instinct. Quoique ses instincts ne soient jamais bon. Elle s’accroupi devant lui, et elle passe une main sur son visage, doucement, comme une caresse pour essayer de tourner le visage vers lui, pour le reconnaître. Il à l’air mal, bien plus mal qu’elle quand on y pense. C’est mal, mais ça la rassure. Elle se sent un peu mieux. Il grogne à son intention. « Laisse-moi tranquille ou apporte-moi à boire. ». A boire, c’est pas une si mauvaise idée. « deal » murmure-t-elle ne lâchant pas son visage. « Mais je serais toi j’éviterais de m’endormir, oh et puis je vomirais. » Elle lui donne une petite tape sur la joue pour s’assurer qu’il soit entrain de réagir, et elle se relève plus ou moins souplement. A quelques pas de lui elle arrête un mec avec un verre à la main. Elle l’attrape doucement par le bras, plante son regard dans le sien. « Tu bois quoi ? » Le mec n’est pas frai, il bafouille quelque chose qui ressemble à Vodka, il lui tend son verre. Elle se rapproche de lui et se hisse de manière à lui murmurer dans l’oreille. « T’irais me chercher un verre d’eau ? » Elle vivante, elle ne rentrait pas à nouveau la dedans. Pas ce soir en tout cas. Elle avala le reste de la soit-disante vodka et se retourna vers… vers… Le déchet qu’elle devait connaître. Oh. Got it. Elle retourna s’assoir devant lui et passa une nouvelle fois sa main sur son visage. « Debout sleeping beauty, ton verre arrive, et ce soir je sauve la troisième partie du loyer d’Alan. » Sainte Birdie. Elle n’avait aucune idée de pourquoi elle faisait ça. Peut être parce qu’elle s’était fait peur. Parce qu’elle avait vu les mêmes conneries défiler sous ces yeux. Parce qu’elle avait cru qu’elle ne changerait jamais. Alors oui, ça devait être ça. Un coup de pousse au changement, essayer de faire ce que Billie aurait fait si elle avait été à sa place. Le gars finit par revenir et fut surpris de la trouver avec un autre mec. « Oui c’est mon copain, file maintenant, merci ! » Ce que les hommes pouvaient être naïf… Copain, c’était une notion si abstraite et si irréelle aujourd’hui. Fallait pas déconner.





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