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You're no longer the hero I counted on. ✖ Volty ♥
Ada Chouchkievitch
Ada Chouchkievitch
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Emploi : Je fais partie de la brigade des stups. La classe, hein ? Enfin officiellement, je suis prof de danse classique.
love out loud : Love is for children.

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You're no longer the hero I counted on.  ✖ Volty ♥ EmptyDim 13 Sep - 16:49
Voltaire ∞ Ada ♥


Distraite. Voilà l’adjectif qui me correspond le plus à ce moment précis. Tellement distraite que j’ai versé l’eau chaude pour mon thé à côté de ma tasse. L’eau se répand sur le comptoir de la cuisine mais il faut qu’elle vienne tomber sur mes pieds pour que je m’en rende enfin compte. Je sursaute, repose brusquement la bouilloire en lâchant un juron dans ma langue maternelle puis attrape un torchon afin de nettoyer le bazar. Bidule, le chat, nonchalamment assis sur une chaise, lève une oreille dans ma direction et me regarde avec un air légèrement perplexe. Lui non plus, n’est pas habitué à ce que je sois ainsi maladroite. J’éponge l’eau, verse cette fois dans ma tasse et… Me rends compte que j’en ai même oublié de mettre le thé.

« C’est pas vrai. » Je marmonne entre mes dents serrés.

Tout recommencer : vider l’eau de la tasse, mettre un sachet de thé puis enfin, l’eau chaude sans en mettre partout. Oui, je crois que là, je suis sur la bonne voie. Mon breuvage brûlant dans la main, je me dirige vers le canapé. Je me suis bien arrêtée devant la part de tarte offerte par Isla la veille mais… Non, je crois que je serais bien incapable de manger quoi que ce soit. Déjà, si je parviens à boire mon thé, ce sera une bonne chose. Mon estomac est extrêmement noué, je me retiens de me mettre à ronger mes ongles, mauvaises habitudes que j’ai réussi à perdre quelques mois plus tôt. Je m’installe sur le sofa bleu ciel, le regarde rivé vers l’une des fenêtres. Il fait beau. Comme toujours, j’aurais envie de dire. C’en est presque lassant, de ne voir que du ciel bleu et un soleil éclatant, parfois écrasant. L’instabilité de la météo me manquerait presque ; la neige en hiver me manquerait presque ! J’ai bien dit presque. Je récupère mon téléphone portable, abandonné sur la table basse en verre : pas de messages. Petite vérification de l’heure qu’il est en Russie, huit heures du soir. J’hésite durant quelques instants à appeler ma mère puis me ravise, je sais d’avance qu’elle parviendra à déceler l’angoisse dans ma voix et me fera subir un interrogatoire. Alors je repose le portable sur l’accoudoir du canapé, reprends ma contemplation du ciel américain avec un petit soupir. Je n’ai pas envie. J’ignore comment tout va se passer. Pourquoi moi ? Je trempe mes lèvres dans mon thé, me brûle la langue mais cela m’est égal, j’avale la boisson le plus vite possible et, après ma tasse lavée, monte sur la mezzanine. Je me laisse tomber sur mon lit, enfouie mon visage dans l’oreiller et ne bouge plus. Je crois que je vais rester ici jusqu’à la fin de temps, ne plus jamais sortir de ce lit. Ce serait plutôt bien, quand on y pense. Quelque chose de chaud dans mon dos ; le chat. Il ronronne, vibre presque autant que mon Iphone et je soupire.

« Eh Bidule, je ne crois pas t’avoir autorisé à m’utiliser comme panier. »

Il n’en a cure et s’étire avant de griffer un peu mon dos. Aie ! D’un mouvement brusque, je me retourne et le chat vole à l’autre bout du lit. Il est vraiment con. Mon regard se pose sur le cadre posé sur ma table de nuit. Okay. Et si je faisais tout ça très vite ? A la manière dont on arrache un sparadrap ; rapidement afin de ne pas souffrir. Bonne idée. J’abandonne la chaleur et la douceur de mon lit pour prendre une douche. Vite. Ou pas. Au final, je passe un temps fou sous l’eau, à ne rien faire, juste attendre. Je m’habille, après avoir viré le chat de sur ma robe. Dieu merci, il n’a pas laissé de poils dessus. Je vous jure que je vais finir par le mettre dans ma machine à laver, s’il continue. J’ajuste mes mèches brunes, me regarde dans le miroir. Il ne me reconnaîtra pas. Lorsqu’il est parti, je n’étais qu’une ado de même pas quatorze ans, les traits de mon visage étaient encore brouillon, ceux que l’on a lorsque l’on est plus un enfant mais pas encore un adolescent. Mes cheveux bruns étaient deux fois plus longs, toujours attachés. La seule chose qui n’a pas changé, c’est ma taille, ridicule. Je lisse la jupe de ma robe verte. Il est temps. Je descends les escaliers, enfile mes chaussures, attrape mon sac dans la volée puis sors. Les couloirs de l’immeuble sont vides, tant mieux, je ne tiens pas à croiser quelqu’un, pas maintenant que je suis décidée.

L’immeuble de mon frère n’est pas loin, à une centaine de mètres, proche mais pas trop. Je connais le digicode de l’entrée. L’étage et le numéro de l’appartement de mon frère et de sa fiancée. Dieu que ce mot me fait drôle, quand j’y pense. Je pousse la porte, escaliers ou ascenseur ? Escaliers. Pour retarder un peu plus ce moment que je redoute depuis des mois. Cette porte… Je suis tellement angoissée que mon ventre en est douloureux. Il est seul, je le sais, je connais ses habitudes depuis le temps. Il se fait passer pour un français ; Voltaire. Il me sera impossible de l’appeler ainsi, d’utiliser ce prénom qui n’est pas le sien. Je lève le bras, hésite une seconde avant de presser le bouton de la sonnette. J’attends. J’entends des pas qui résonnent de l’autre côté. Un mur seulement me sépare de mon frère que je n’ai pas vu depuis dix ans. La porte s’ouvre et même si je l’ai vu, de loin, l’ai observé, j’ai le souffle coupé. Je le reconnais sans vraiment le reconnaître. Il est à la fois le même et complètement différent. Mon esprit est confus. Il ne me reconnait pas, je le sais.

« Metchislav ? J’articule, timidement. C’est moi… Ada. »

J’ai tout répété dans ma tête, y ai pensé des centaines et des centaines de fois. Mais dans le fond, je crois qu’il était tout simplement impossible de prévoir ce que je ressentirais, une fois devant lui. Devant celui que j’aimais le plus au monde et qui m’a laissée tomber du jour au lendemain.
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Voltaire De La Fresnay
Voltaire De La Fresnay
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Emploi : il a longtemps été à la tête d'un réseau de trafic de stupéfiants/ réalisateur de films d'auteur
love out loud : une belle blonde qui lui trotte dans la tête, il est toutefois fiancé à une jolie serbe par intérêt

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You're no longer the hero I counted on.  ✖ Volty ♥ EmptyVen 18 Sep - 14:01


Ada & Voltaire // Dear sister can you help me lie ?.


La vie de Voltaire n'était que chaos et malgré tous les efforts qu'il faisait pour ne pas replonger dans le trafic  de stupéfiants, il avait bien du mal à ne pas le faire. Il le savait, il lui suffisait d'un coup de fil pour retrouver sa vie d'antan avec le confort qui allait avec. Mais il était décidé, il devait au moins ça à sa défunte épouse. De plus, il se savait surveillé et il savait qu'au moindre faux pas, il retournerait à la case prison sans plus de cérémonie. Alors Voltaire faisait semblant. Semblant d'être heureux et de mener la parfaite petite vie dans son parfait appartement, avec sa parfaite fiancée. D'un point de vue extérieur, sa vie était on ne peut plus parfaite et l'homme attisait la jalousie de certains. Mais l'envers du décor était tout autre. Sa fiancée le voyait que pour son argent et même s'il était avec elle par intérêt lui aussi au début, il s'était prit d'affection pour la jeune fille. Pas amoureusement, non. Mais il l'appréciait et voir qu'elle se fichait bien de lui commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Il allait devenir fou. A croire qu'il s'était trop précipité et, dans sa hâte, avait choisi Ariadna sans trop de réflexion. Il s'était arrêté sur son physique et sur sa carrière, voilà tout. Et maintenant il se retrouvait avec une gamine qu'il devrait tôt ou tard engrosser pour ne pas perdre le reste de crédibilité qu'il avait aux yeux du reste du monde. Il allait gâcher la vie d'une autre personne, encore une fois.
Il commençait a avoir des remords, quelque chose qu'il n'avait jamais connu auparavant. Jamais Metchislav n'avait connu cela. Enfin jamais... Il y avait juste la fois où il avait abandonné sa mère et sa soeur. A présent, il se demandait bien à quoi Ada ressemblait. Elle était sans doute devenu une jolie jeune femme. Voltaire se l'imaginait adulte tandis qu'il observait une vieille photo d'elle et lui, accompagné du reste de la famille. Ils semblaient heureux mais la photographie était loin de refléter la réalité de l'époque. Le brun avait toujours fait semblant, à croire que sa vie se résumerait à cela. Durant de longues minutes, il observait la petite Ada qu'il tenait par les épaules, comme s'il la protégeait de quelque chose ou de quelqu'un. Et s'il avait était émotif, Voltaire aurait sans doute versé quelques larmes mais il était bien connu qu'il ne pleurait pas. Jamais. Cependant, voir sa soeur lui brisait le coeur. Elle devait le détester. Ou pire encore, le haïr. Voltaire reposa alors la photo et se leva de son lit et tira les rideaux. La lumière du soleil manqua de le rendre aveugle et lui arracha un grognement. Il n'aimait pas cet endroit. Son pays et sa neige lui manquait toujours autant. Il ne se faisait pas au climat de Los Angeles ni à ses habitants. Et son accent avait disparu, laissant place à un anglais presque parfait et une maitrise de la langue française impeccable. Il jouait son rôle depuis longtemps maintenant et personne n'avait jamais fait le moindre lien entre lui et la Russie.

L'homme, toujours dans ses pensées, se dirigea vers la chambre d'Ariadna et ne fut même pas étonné de voir que la chambre était vide et que le lit n'était même pas défait. Elle avait sans doute dû dormir en bonne compagnie pensa Voltaire, refermant la porte un poil agacé. Certes elle était libre de faire ce qu'elle voulait avec qui elle voulait. Mais pendant ce temps, il restait seul à faire les cent pas entre la cuisine et sa chambre. Il attrapa son portable, espérant au moins un sms. C'était trop demandé. Une note sur le réfrigérateur peut-être ? Non plus... Très bien, lui aussi voguerait à ses occupations aujourd'hui. Il n'allait pas rester là à l'attendre comme un pauvre idiot. Il s'habilla d'un tee-shirt blanc et d'un jean brut, ses éternelles tennis aux pieds et son manteau noir puis se dirigea vers la porte sans même prendre la peine de se coiffer. A quoi bon, il se fichait bien de son apparence. D'un geste brusque, il ouvra la porte, découvrant une jeune femme brune qui lui arrivait à peine au milieu de son torse. Il arqua un sourcil à sa vue, se demandant bien qui cela pouvait être et ce qu'elle faisait devant chez lui. « Metchislav  C’est moi… Ada. » Son coeur manqua un battement et Voltaire cru défaillir. Instinctivement, il recula d'un pas, se prenant son passé en pleine face. Ce ne pouvait pas être Ada... Il l'observa, la bouche entrouverte, complétement abasourdi par ce qui venait de lui tomber dessus. Il la reconnaissait à peine, elle avait tellement changé en l'espace de dix ans. Sa soeur était encore plus belle qu'il ne l'avait imaginé et ressemblait comme deux gouttes d'eau à leur mère.
Il fallait rapidement qu'il trouve une solution. Il ne pouvait pas laisser Ada arriver et réduire à néant tous ses efforts. Il fit alors semblant de ne pas comprendre, de ne pas la connaitre. « Je vous demande pardon mais vous devez faire erreur sur la personne. » répondit l'homme, en prenant bien soin de paraitre aussi français qu'il ne pouvait l'être, parlant anglais comme seul les français le pouvaient. Le résultat était presque réaliste. « Il n'y a personne de ce nom là ici. Et visiblement vous n'êtes pas du coin non plus à en juger par votre accent Russe.  » Il accompagna ses mots d'un sourire, priant les ancêtres Chouchkievitch qu'elle lâche l'affaire et qu'elle s'en aille aussi rapidement qu'elle était arrivée. Ada ici et Ariadna qui pouvait arriver n'importe quand ne présageait rien de bon. Ses deux vies confrontées, il allait littéralement devenir cinglé et finirait tôt ou tard par se trahir. Ada le balancerait pour se venger de l'avoir lâchement abandonnée et il passerait le restant de ses jours derrière les barreaux. Voltaire était inquiet et ça, il ne pourrait pas le masquer bien longtemps si la conversation s'éternisait.


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