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Laundry service - Jesse et Carter
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Laundry service - Jesse et Carter EmptyJeu 16 Juil - 21:21


Jesse et Carter // Laundry Service


A genoux sur le sol, je fourre les fringues qui y traînent dans le sac en toile et m'étonne une fois encore de la différence flagrante entre avant le ramassage et après. J'en aurais presque oublié à quoi ressemblait le plancher, masqué sous tant de tissu. J'attrape le fuyard, celui qui pensait que je ne le trouverais pas sous le lit et me relève, fière.  Duchesse m'observe, les yeux mi-clos, installée à même le tas de paperasse sur mon bureau. « Oui, c'est ça, surtout ne m'aide pas... » Ses paupières se referment pour de bon sur ses prunelles tandis que je glisse mon rouleau de pièces dans ma poche de jeans et passe la porte.  Je me faufile dans le couloir, le sac jeté sur l'épaule. Ma colocataire est cloîtrée dans sa chambre, je le sais simplement par le son de sa télé. On se croise rarement, je ne comprends rien à ses horaires, à ses journées. En débarquant à Los Angeles, je m'étais basée sur ce qu'on voyait à la télévision ou encore sur mon expérience de l'université. La colocation semblait être quelque chose de si cool, surtout dans Friends. J'avais pensé me trouver une nouvelle amie, sauf qu'on ne partageait aucun moment de vie ou presque. J'en étais réduite à parler avec Duchesse. Perdue dans mes pensées, je rentre dans un meuble et un glapissement m'échappe. Oups. La réaction ne tarde pas, sa porte s'ouvre et elle me fusille de son regard charbonneux. « Il y en a qui dorment ici, merde ! » Je me retiens de lui faire une remarque, d'avoir la moindre répartie. Elle ne dort jamais, du moins c'est la conclusion à laquelle je suis arrivée depuis le temps, mais elle me fait peur. Donc je balbutie des excuses et fuis l'appartement.

Perchée sur mes baskets compensées, je traverse la route, les yeux fixés sur la devanture de la laverie, un sourire enfantin aux lèvres. Non, je ne suis pas folle, je n'ai pas une obsession de la propreté, ne suis pas une maniaque de la lessive – bien que celle que j'utilise sente particulièrement bon. Simplement, Jesse est parvenu à rendre cette corvée agréable, rien que par sa présence.  Ce qui n'était que rencontres fortuites devant les machines était devenu un rituel, du moment que nos emplois du temps nous le permettaient, comme ce soir. Là, mon sourire devient complètement idiot, je le sens, je le sais. Comme à chaque fois que je pense à lui depuis un bon moment. C'est con, je suis con, car cette situation est de ma faute. J'en suis réduite à attendre le jour de lessive avec impatience, à rêver de plus comme une adolescente, pour rien. Je prends une longue inspiration devant la porte, replace quelques mèches rebelles, et entre. Pour perdre aussitôt mon sourire car il n'est pas là. Je masque comme je peux la déception qui doit se lire sur mon visage, jette mon sac sur la rangée centrale de machines et me hisse sur l'une d'elles. « T'es en retard. » Que je lui envoie en texto avec culot, l'étant moi-même de cinq bonnes minutes. Mais c'est ce que font les amis, pas vrai ? Ils se vannent, ils se taquinent. Qu'il en soit ainsi. Les jambes dans le vide, mes yeux dérivent sur les murs, sur les affichettes collées ici et là. Le silence se fait pesant, la solitude aussi. C'est ça de vivre avec des horaires décalées. La nuit est tombée depuis plusieurs heures, bien implantée sur la ville, les gens dorment à poings fermés et attendent le soleil pour quitter Morphée. Je mâchouille un chewing-gum, chantonne le jingle que j'ai tant pratiqué, que je vais devoir lâcher dans deux jours et enfin la porte s'ouvre sur lui. Mon chewing-gum éclate et je saute de mon siège improvisé. « Ah bah quand même. » Je roule des yeux, joue la fille agacée à défaut d'oser lui sauter dans les bras pour le saluer.  « Un top model est arrivé aux urgences avec une entorse ? Elle ne voulait plus lâcher ta blouse blanche ? » Ma voix est trop aiguë sur la fin et je me racle la gorge. Au fond, je ne veux pas savoir, non, car ma propre plaisanterie m'énerve. Imaginer un canon de beauté avec de longues jambes, ouch. Je me venge sur mon sac, le vide sur la surface.




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Laundry service - Jesse et Carter EmptyVen 17 Juil - 19:32


Jesse et Carter // Laundry Service


"T'es en retard" avait elle osé m'envoyer. Comme si je ne le savais pas, comme si j'ignorais que je n'allais pas être a l'heure à notre rendez-vous. Si l'on pouvait appeler ça un rendez vous. De peur d'ailleurs d'avoir trop de retard, je m'étais trimbalé toute la journée avec un sac de sport rempli de linge sale a l'hôpital. Trimbalé, grand mot pour dire que je l'avais fourré dans mon casier non sans grand mal au début de ma garde. "tais toi, femme. J'arrive Ma réponse à son texto était sèche mais efficace. J'aimais l'appeler comme ça, c'était un jeu entre nous. Moi Tarzan, toi Jane et toutes ces conneries. Pour être honnête, j'attendais nos petites retrouvailles nocturnes avec impatience et le fait de ne pas avoir pu voir - ou plutôt visiter - ma supérieure n'arrangeait rien à la chose.ais pas sauter sur le premier être humain dans mon champ de vision mais cela commençait à faire longtemps et Carter ... Il fallait vraiment que j'arrête de penser à et aux petites culottes qu'elle s'apprêtait à laver en ma compagnie ce soir. Il n'était pas loin de trois heures quand je passais enfin la porte de la laverie, un grand sourire aux lèvres. Elle était assise sur une des machines et je ne pu m'empêcher de répondre a sa remarque assassine sur mon emploi du temps par une autre toute aussi cinglante. désolé j'ai pas voulu déranger ta séance de plaisir vibratoire avec monsieur machine à laver...ou madame peut-être ? Je lui sourit encore avant de m'approcher pour embrasser sa joue. Un peu trop longtemps d'ailleurs pour n'être qu'un geste amical. et pour ma défense, mademoiselle, on aurait pas de quoi manger et boire si j'étais arrivé à l'heure et de mon sac de sport je sorti une bouteille de vodka aromatisée et un sacs de gras et délicieux cronuts. Tous chauds, j'avais mes adresses. Elle ne pouvait pas m'en vouloir longtemps.

Le festin posé sur une des tables destinée logiquement a plier son linge, je pu enfin faire l'inventaire rapide de mes habits avant de les mettre dans la machine vide à côté de Carter. Elle était composée essentiellement de blouses dégueulasses, de jeans et de t-shirt en plus des boxer super-héros que j'avais l'habitude de porter depuis l'adolescence. Certaines choses ne changent jamais. et pour répondre à ta question....la patiente sexy s'appelait George, 45 ans, 120 kg et une saucisse knacky coincée dans l'anus ... Par accident bien sur ... Tout le monde sait qu'il faut se méfier des knacky...surtout les knacky balles Malgré tout, rien ne pouvait me couper l'appétit et j'avais déjà attaqué ma pâtisserie...si bien qu'une coulée de confiture de fraise jicla sur mon t-shirt blanc... Y laissant une trace rouge dégueulasse. Sans vraiment réfléchir, je l'avais direct enlevé et l'avais jeté avec le reste du linge qui heureusement ne tournait pas encore. c'est dans des moments pareils que je suis content de faire la lessive au milieu de la nuit... Aucuns regards indiscrets A part peut-être celui de la brunette ... Mais, non. Je n'y croyais pas. Elle m'avait déjà vu dans cette tenue et je doutais fortement que cela lui fasse le moindre effet ...




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Laundry service - Jesse et Carter EmptySam 18 Juil - 2:20


Jesse et Carter // Laundry Service


Mon sms fait mouche et il ne tarde pas à répondre, en mode macho man. Je pouffe de rire en reposant mon téléphone car il n'y a pas moins macho que lui à mes yeux, au fond. Non pas que c'est un agneau, ni de la pâte à modeler, il a son caractère et je ne m'amuserais pas à lui marcher sur les pieds, mais quand même. Si ce n'avait pas été à la plaisanterie, les rencontres seraient restées hasardeuses, je ne suis pas de celles qui rêvent des bad boys, de se faire malmener un peu pour pimenter leur vie. Ce serait trop usant pour moi, ça briserait le peu de confiance que j'ai. Je suis si petite que m'affirmer n'a pas été chose aisée, ma voix n'est pas non plus grave ni tonitruante, je n'impose pas ma présence. Alors une remarque rabaissante du genre, vraiment pensée, ne passerait pas d'ordinaire. J'ai d'ailleurs dû lui en faire la remarque la première fois qu'il avait osé, lui prendre le chou pour m'assurer que ce n'était pas à prendre au premier degré, mettre les choses au clair. Depuis, ça fait partie de ces habitudes entre potes qui se sont installées, je pense, ça lui donne des passe-droits. Il faut dire qu'il avait fallu s'adapter lorsque j'avais tout bouleversé en mettant un terme à notre précédente relation. J'avais eu peur de l'avoir perdu pour de bon, totalement, si je n'étais alors pas prête à ce que ce soit vraiment sérieux, je ne l'avais pas non plus été pour le laisser partir, sortir de ma vie. Le ''et si on restait amis ?'' était simple à sortir, à offrir, mais le mettre en pratique était une toute autre histoire. Ça demande des arrangements, des concessions. Et le sourire qu'il me sert en entrant me rappelle que cette torture en vaut le coup. « Oh... Tu parles de John ? » Je pose mes mains à plat sur la machine, m'étire tel un chat avant de m'y appuyer amoureusement. « Rien ne vaut le cycle essorage. » Je me redresse à son approche et ne sais que faire lorsqu'il embrasse ma joue. Je me sens rougir, rougie d'autant plus en le réalisant, mais ne bouge pas d'un pouce. Je cligne des yeux quand il s'écarte, reprends mes esprits lentement. A manger ? A boire ? Hein ? Mon estomac percute avant mon cerveau et gronde d'approbation. Je ne suis pas du genre organisée dans mes journées, je zappe souvent des étapes comme celles des repas, comme aujourd'hui. « T'es mon héros ! » Jusqu'à ce que je vois la vodka. Je tique, je fronce les sourcils. C'est étrangement attentionné, tout ça. Et c'est qu'il parvient à me faire me sentir mal du coup, car je ne suis venue qu'avec des fringues à laver. « Ok. C'est quoi le deal ? T'as besoin d'un rein pour un patient ? »

Je lorgne sur les pâtisseries pendant qu'il s'affaire à mes côtés mais son explication calme mon estomac. « Une... knacky, uh. » Oui, non, là de suite c'est plutôt la vodka qui me fait de l’œil. D'autant plus quand je remarque ce qu'il met dans sa machine. Batman, damn. Je m'en souviens très bien de celui-là, de la surprise que j'avais eu en découvrant le motif. Les mecs sont parfois de grands enfants. « Je ne comprends vraiment pas ce qui peut passer par la tête de certaines personnes. Sexe et nourriture, ok, mais il y a des limites. » Ce George n'a clairement pas la même idée que moi d'un hot-dog. Jesse, en revanche, n'est pas le moins du monde perturbé par cette histoire et je l'observe un brin choquée mordre dans son cronut. Encore plus par la scène qui suit. Vous savez, ces moments hors de contrôle où on se surprend à vouloir être cette nourriture, où on ouvre la bouche pour imiter l'autre, que notre souffle s'arrête et qu'on se reprend juste à temps ? Eh bien, je suis en plein dedans. D'autant plus que la situation ne va pas pour s'arranger – du moins, ça dépend du point de vue. Interdite, incrédule, je le regarde faire, mes sourcils se haussent alors qu'il jette son vêtement. O. K. Je ris nerveusement à sa réflexion, détourne rapidement le regard et me focalise sur mon propre linge sale, que je fourre sans trop y prêter de l'attention. Là, je suis plutôt focalisée sur des pensées moins sympas, moins alléchantes. Du chou-fleur. La litière de Duchesse. Oui, je tiens le bon bout, là. « Qui sait ? Il y a peut-être une caméra de sécurité et un mec se rince l’œil. » Oh damn, oh damn. Évidemment il n'a pas de t-shirt de secours pour se couvrir. Le père Noël en sous-vêtements. J'évite autant que possible de poser les yeux sur ce torse dénudé que j'ai si bien connu à une époque, que j'ai parcouru de mes mains... The Human Centipede ! Déjà qu'une amitié homme-femme n'est pas facile tous les jours, mais là, là, il complique vraiment la chose. Je ferme le hublot, glisse des pièces et lance ma propre machine, puis file vers le cronut qui m'attend, y mord à pleine dents de frustration. Je mâche avec conviction, longuement et déglutis péniblement. « Tu réalises que, désormais, faudra en ramener à chaque fois, pas vrai ? » Je reprends une bouchée, guigne rapidement son buste, rougis pour changer puis jette mon dévolu sur la bouteille, que je dévisse rapidement. Je hume le parfum qui s'en échappe et siffle. « C'est là que je suis contente de ne pas avoir à prendre la voiture. » Vive les commerces de proximité. Même si le retour risque d'être quand même compliqué. Je me connais, se limiter à une gorgée ce n'est pas mon truc, du tout. Surtout pas dans de telles conditions. J'ai soif. Il me donne soif. J'avale de ce liquide salvateur.




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Laundry service - Jesse et Carter EmptySam 25 Juil - 18:04


Jesse et Carter // Laundry Service


Bizarrement, je n'étais pas plus choqué que ça qu'elle ait donné un petit nom à la machine à laver sur laquelle elle était assise. C'était Carter. Elle a toujours eu ce petit truc en plus, ce petit grain de folie qui m'avait fait tourné la tête. Elle m'avait rendu dingue et maintenant j'essayais de me soigner... à son contact. Je soignais le mal par le mal. À force de passer du temps avec elle, je me rendais bien compte que c'était une voie à sens unique. C'était comme sur l'autoroute, les voitures n'étaient pas censées se rencontrer, se percuter... Carter et moi on ne s'était pas  percuté depuis longtemps. Je pourrai avoir besoin d'un rein dans les prochains mois, tu sais, ça gagne bien. Et puis on sait jamais, si Peter Dinklage a besoin d'un rein, il m'en faudrait bien un  à sa taille. Ok , c'était un peu ironique que moi, écossais frisé d'à peine 1m80, je me foute de sa taille ... mais honnêtement, elle était la seule personne avec qui je pouvais me le permettre. Je profitais de notre différence de taille pour la charrier... elle ne m'en voulait pas trop, je savais qu'elle pouvait me renvoyer la pareille. Ma petite histoire avait fait mouche, elle avait l'air tellement dégoûtée ... je ne pouvais m'empêcher de rire et de sourire en voyant sa tronche, alors que je m'envoyais des pâtisseries. Pour tout avouer, j'aurai bien mangé un sausage roll. Il aurait au moins pu prendre un concombre .... ou pour les moins courageux, un cornichon? Cette idée me faisait rire aussi plus que me dégoûter. Je n'étais pas dégoûté des pratiques sexuelles des autres. Surtout si cela ne reflétait, au fond, que leur homosexualité. Tant que cela restait moral, c'était un bon sujet de rigolade.

Mon petit strip-tease entamé, je regardais Carter, je sentais quelque peu son regard sur mon corps et ... oui, cela faisait plaisir malgré tout. Peut-être, mais dans ce cas là on devrait peut-être s'envoyer en l'air et lui donner de l'action tu vois. Et puis ... si il filme on pourrait ensuite envoyé ça sur internet et devenir célèbres... Kim Kardashian 2,0 .. le cerveau en plus Je riais encore plus. Je n'étais pas sérieux ... enfin à moitié. D'accord j'étais complètement sérieux mais je préférais passer par la blague, la rigolade, comme ça si elle n'était pas sur la même longueur d'onde que moi, ça se finirait uniquement en beuverie. J'avais attaqué d'ailleurs mon deuxième cronut, chocolat et noix de coco. Un bounty en plus gras. J'en apporterai à chaque fois.. parce que c'est le truc le meilleur que j'ai jamais mangé ... à trois heures du matin ... un jeudi soir ... J'avais posé mes fesses sur la machine à  laver à côté de Carter. Je balançais un peu mes pieds comme un gamin, tout en descendant la bouteille de vodka à grandes gorgées. Le liquide alcoolisé me brûlait un peu l’œsophage. J'aurai du manger quelque chose avant de venir, un petit quelque chose de plus que les pâtisseries. On est bloqués ensemble pour un cycle complet... 45 minutes et une demi heure de séchage ... c'est long, t'as réfléchis à ce que tu voulais faire de moi? Sachant qu'on sera certainement bourré avant la fin de l'essorage. J'avais sauté de la machine à laver et avais commencé à m'étirer, je sautais limite sur place en la regardant. viens te battre allez ... et peut-être que j'étais déjà attaqué par l'alcool en fait ...




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Laundry service - Jesse et Carter EmptyJeu 30 Juil - 21:46


Jesse et Carter // Laundry Service


« Dinklage, hein. Hmmm il gagne bien sa vie... On fera 50-50. Au moins. » Je ne grogne même pas à sa vanne, j'encaisse, il est trop tard pour que ça me blesse, que je m'emporte. Et puis, venant d'un ami ça reste toujours moins agaçant que de la part d'un gamin de 12 ans qui me dépasse déjà d'une tête, ou encore d'un barman qui me demande à la blague ma carte d'identité avant de me servir mon verre d'alcool – et là ce n'est pas d'une façon flatteuse comme quoi je ne ferais pas mon âge, non !  Donc autant jouer le jeu, plonger dans la plaisanterie. « Peut-être même que je lui passerais un bout de foie, j'suis un peu à sec, là. » Que j'ajoute après avoir pris la mine la plus sérieuse qui soit avant de me remémorer mes débuts à Los Angeles, un brin difficiles, casse-têtes, où j'étais allée jusqu'à donner du sang un matin pour avoir un repas gratuit. Eh oui, couper les ponts avec la famille, rejeté le boulot offert sur un plateau par mon père, n'avait pas été sans conséquences. Il avait tenté de briser mon envol, de casser mes envies de liberté à leur début. Sauf que je suis bien plus coriace que ça, surtout si ça me permet de vivre ma vie comme je l'entends. Plus coriace et plus forte que ce que tous semblent penser. La preuve, j'arrive à jouer les amies alors que je ne rêve que d'une chose, qu'on ajoute « petites » devant – eh oui, pour une fois cet adjectif ne me gênerait pas, du tout. « Il paraît que ce n'est pas la taille qui compte. » Que j'ajoute alors qu'il trouve des alternatives plus correctes, selon lui, aux knackis. N'est-ce pas ce qu'il faut toujours dire aux garçons ? Puis il se déshabille et me coupe la chique. Je croise son regard alors que je laissais traîner le mien sur son corps, tourne aussitôt la tête, toussote, gênée. Penser à des choses désagréables n'aide pas tant que ça, elles sont vites évincées par les souvenirs que j'ai de nos anciens corps à corps. Le fait qu'il laisse entendre qu'on devrait remettre ça, ce soir, pour que l'agent – réel ou non – de sécurité en ait plein les yeux... Une partie de moi trépigne à cette idée tandis que l'autre lui tape dessus avec un journal roulé. « Si je deviens célèbre comme ça, je peux dire adieu aux doublages de Disney. » Qui sait ? Peut-être qu'un jour je serais la voix d'une princesse, JE serais une princesse, comme dans mes rêves d'enfant.

Je mâche de plus en plus consciencieusement, m'acharne sur ma bouchée de cronut, essaye de lire les petites lignes d'une annonce épinglée au mur. Surtout ne pas penser que son torse dénudé est juste là, à côté de moi, à portée de main. « Mon meilleur repas à une heure pareille, ça doit être un reste de pizza, froid. C'est comme si tu redécouvrais la pizza, pour vrai. » Bien que je ne sois pas difficile arrivé aussi tard. Tout passe, même les brocolis. « Ok, le fromage n'est plus fondant, mais ça reste un délice. » C'est un peu le contre-coup d'être aussi décalée, d'avoir des horaires aussi tordues. Le soir, je mange un coup sur deux et souvent n'importe quoi, ce qui me passe sous la main. Ce cronut ne rentre pas dans la case « menu équilibré », loin de là, mais ça fait tellement de bien de manger ! J'essuie mes mains grasses sur mon jean et récupère la bouteille des mains de Jesse. Je manque d'avaler de travers alors qu'il fait une nouvelle allusion. Pas besoin de réfléchir, mon corps entier me hurle ce qu'il désire, sauf que ce ne serait pas correct, pas vrai ? Je noie un début de chagrin dans l'alcool, le regarde sautiller sur place, amusée. « Ce combat ne serait tellement pas équitable que c'est tentant, j'suis bonne perdante après tout. » Je ris et me laisse glisser au sol, ne prends pas le temps de m'étirer – ce n'est pas non plus comme si je savais me battre, anyway – , attends qu'il me tourne le dos, fonce sur lui dans un cri de pseudo-guerrière et lui saute dessus. Il parvient, évidemment, sans difficultés à m'en faire descendre et je m'écarte rapidement. « Honnêtement, on dirait David contre Goliath. Sauf que j'ai même pas de fronde. » Je n'ai aucune chance, vraiment, mais je ris gaîment, bêtement. Après une si longue journée, ça fait du bien de se relâcher, de déconner. Je tente une prise de judos, apprise au lycée il y a tellement d'année, lui attrape les bras, passe une jambe derrière la sienne et tente de le faire basculer, sauf que j'ai autant de force que Duchesse. « Tombe. MAIS TOMBEUUUH ! »



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Laundry service - Jesse et Carter EmptyVen 14 Aoû - 20:18


Jesse et Carter // Laundry Service


50-50, un bon deal auquel Jesse ne pouvait vraiment pas dire non. En plus de la compensation financière, il aurait passé un bon moment en compagnie de la chanteuse en devenir. Pour le coup, elle serait devenue actrice... et il se demandait bien si des fois il lui arrivait d'utiliser ses capacités vocales dans ce genre de moments plus intimes. Bien sur ca serait perturbant que d'un coup sa partenaire change de voix, qu'elle ne soit plus sa petite amie mais un personnage obscur de jeu vidéo ou pire...un peu trop joyeux de dessin animé. Imaginez faire l'amour avec la voix de My Little Pony ou Minnie Mouse?? Flippant. Dinklage est plein de talent, c'est pas si mal... même si je vais pas vraiment chercher dans sa catégorie sur youporn. Non, le porno nain n'était définitivement pas le genre de Brannagh. Peut-être une fois par curiosité mais ...non ... il ne pouvait pas penser à ça alors qu'il était devant Carter. La taille ne compte pas, que le talent, mais quand t'as les bons outils ça se passe tout de suite mieux. Et Carter savait exactement de quoi il parlait,elle avait déjà taté la marchandise avant. Ils n'avaient pas vraiment de secrets l'un pour l'autre à ce niveau là. La pizza froide était un festin dont l'Ecossais se régalait souvent. Il n'y pouvait rien. Il avait souvent une flemme monumentale lorsqu'il s'agissait de nourriture. Il avait la flemme de cuisiner, la flemme de sortir pourmanger .... il commandait. Une petite app sur le téléphone faisait l'affaire. IL navait même pas besoin d'enfiler des vêtements, ses repas arrivaient vite.

Le combat engagé par le bouclé n'était certes pas équitable mais Brannagh était heureux qu'il arrive. Il pouvait se mesurer à elle. Il pouvait surtout la toucher, être proche d'elle, de ce corps qui était dans ses pensées depuis tellement de temps. Carter était parfaite dans ses défauts, il trouvait ses imperfections terriblement sexy. C'était sa faiblesse pour sur. Sa supérieure avec qui il passait des nuits de garde était bien trop parfaite parfois. Il avait besoin de cette petite touche de folie qui le rendait dingue – sans mauvais jeux de mots. Il l'attrapa lorsqu'elle sauta sur son dos. Il ne faisait même pas d'efforts, il ne luttait pas et la voir galérer le faisait rire. ok t'as gagné Il se la joua bon perdant et ... se laissa tomber sur le carrelage froid de la laverie automatique. Mais il ne tomba pas seul. Il entraina Carter dans sa chute ...et non, en fait il changea les rôles, il la fit basculer sur le dos au sol. Il en profita pour se mettre sur elle et attraper ses mains.Il lui leva au dessus de la tête et s'approcha de son oreille et murmura. J'ai gagné....supplie moi et je te lacherai peut-être... Comment dire que la position et la promiscuité l'excitait pas mal. Il ne pouvait pas aller contre les lois de la nature et de la biologie qui avaient tendus une partie de son anatomie que la jeune femme pouvait sentir contre sa cuisse sans trop de difficulté ... et puis ses lèvres étaient désormais presque contre celles de Carter. Il ne manquait que quelques millimètres pour transformer son petit sourire narquois en baiser passionné.



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Laundry service - Jesse et Carter EmptySam 29 Aoû - 18:24


Jesse et Carter // Laundry Service


Je plisse les yeux. « Qu'est-ce que ce site vient faire là-dedans ? » Comment la mention de Tyrion a pu le mener aussi loin ? Va-t-il encore me parler d'une parodie de mauvais genre ? Je ne comprendrai jamais ce besoin qu'a cette industrie de souiller les bonnes séries et les bons films. A trop vouloir creuser le bon filon, ça en devient ridicule, absurde et ça devient surtout très compliqué d'avoir une conversation sans qu'une allusion à ces films soit possible. « Ne me dis pas que tu veux te lancer dans le trafique d'organes pour actrice x ! Si c'est le cas, je garde les miens. Loin des MST. » Cela évitera tout gaspillage, m'enfin. Et il en rajoute sur l'histoire de la taille. Bon, le message est clair, comme les allusions. C'est le mauvais côté de ces rendez-vous laverie et de notre célibat prolongé, on perd notre sang-froid, on se cherche, trop. Plus les machines s'enchaînent et plus on manque de tact. Là, ça me met mal à l'aise, vraiment. Je le sens malgré l'alcool qui se répand dans mon organisme, qui noie mes neurones. Si j'ai la parole trop facile, ma conscience me frappe de plus en plus fort. Du ''vilaine fille'' au ''salope'', des noms plus sympas les uns que les autres se suivent, se bousculent et frappent dans mon crâne. Je le veux, pour sûr, aucune hésitation sur ce point. Mais pas comme ça, pas maintenant. Ça sonne faux, ça sonne mal. Je fais de mon mieux pour dévier la conversation, pour apporter une touche plus légère, sauf que ça ne prend pas, que les bas instincts prennent le dessus.

Le corps à corps qui suit empire les choses. On croirait deux ados qui cherchent un prétexte pour un contact physique. L'alcool rend con, il paraît, il fait régresser. C'était à prévoir, qu'il renverse la situation. J'aurais dû le prévoir. Maudite vodka ! Je cligne des yeux, mets du temps à réaliser que ce n'est pas le plafond qui flotte mais certainement ma cervelle. Je me débats mollement, me débat surtout contre moi-même. La reddition serait si simple, si agréable. Il est là, juste là, au-dessus de moi. On ne peut plus accessible. On ne peut plus à moi. Dans un lieu qui empeste la lessive et l'adoucissant. Son murmure me fait frissonner, tout comme le carrelage glacé. Je le fixe, mes prunelles plongées dans les siennes, son souffle sur mon visage. Je déglutis comme je peux alors que mon pouls s'emballe, à croire que je cours un marathon. Je me débats à nouveau, avec un peu plus de force. Sauf que, même en pleine possession de mes moyens, je ne fais pas le poids. « Tu as triché. » Que je grogne. D'ailleurs, la triche est bien la seule chose qui peut me sortir de cette position délicate. Il faut que j'ose, que je joue. Que je me brûle les ailes. Je relève la tête, colle mes lèvres aux siennes et l'embrasse. Je profite de l'effet de surprise pour dégager mes mains et le repousse suffisamment pour m’asseoir, pour me libérer de son emprise tandis que je prolonge le baiser. Pour maintenir le piège ou parce que je me piège moi-même, je ne sais pas trop. A bout de souffle, je m'arrête et me relève difficilement, m'éloigne, retourne vers les machines en route. « J'ai dit non à la sex tape, hé. Ma carrière, bordel. » L'allusion à la caméra n'est pas si innocemment lâchée. Je m'en veux, sans trop connaître la véritable raison. Nerveusement, je me ronge l'ongle du pouce tandis que j'évite son regard quand il se relève à son tour. Le carrelage attire mon regard alors que le feu embrase mes joues.



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