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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present.
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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyDim 14 Déc - 23:40
Ghosts of Christmas Past & Present

Que se passerait-il si l'ancien amour d'une histoire achevée en amitié, rencontrait le présent amour, franche comédie d'une histoire inventée... ?
Le gèle du réservoir avait toujours été mon moment préféré de l'année. Dès que nous avions su marcher, nos parents nous avaient mis sur des patins à chaque période de Noël, pour vivre de grands moments - de glisses et de chutes - tous en famille. Peu à peu, la patinoire de Silverlake s'était remplie de Penrose à l'approche de Noël et avec les concubinages successifs et l'arrivée des petits-enfants, l'endroit était encore plus devenu un domaine familial. Alors, ce soir, comme chaque année, nous avions tous rendez-vous sur la glace, pour de grandes parties de rigolades. Et comme cette année, Owen était venue avec moi, alors lui aussi allait devoir mettre des patins et monter sur la glace. Je devais avouer que j'avais hâte de savoir s'il était plutôt bon dans le domaine ou s'il allait passer la soirée accroché à mon bras à nous amener au sol en grommelant. Il pourrait râler autant qu'il voulait que l'activité ne lui plaisait pas, il n'arriverait jamais à ôter ma bonne humeur. Même les quatre fers en l'air, j'étais toujours hilare et heureuse comme jamais sur la patinoire de Silverlake.

Dans la famille, je faisais partie de ceux qui savaient le mieux patiner et tombait le moins souvent. La glace avait ce don sur moi. Elle m'excitait comme une enfant le matin de Noël et m'apaisait comme rien d'autre au monde. C'est donc avec un peu d'avance - plus encore que j'avais décidé que nous en aurions avec Owen - que j'avais décidé de venir au réservoir, après être passé chez mes parents pour dénicher ma paire de patins à glace dans le bric à brac du grenier. C'était le même cirque tous les ans, à fouiller carton après carton pour retrouver ma paire de couleur beige, acquise durement l'année de mes seize ans après toutes les vacances d'hivers à travailler dans un champ de vente de sapins de Noël. J'étais heureuse de les avoir trouvé plus vite que les années précédentes, me permettant de pouvoir prendre un peu de temps seule sur la glace, avant l'arrivée de mon patron de mari. Chaussant les précieux, je me précipitais sur la glace et retrouvais avec plaisir le crissement de la glace sous mes lames, manquant une ou deux fois de tomber, avant de retrouver le bon équilibre pour glisser sans peine.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je filais sur la glace comme une experte, passant mon poids d'une jambe sur l'autre, analysant mes points d'équilibre, retrouvant le chemin de la maîtrise. Et puis je me retournais, glissant en marche arrière, l'air fouettant mes oreilles et mon visage avec délice. Je virevoltais ainsi sur la glace pendant plusieurs minutes, m'en imprégnant. Puis, retrouvant mon audace, je tentais un petit saut de valse, souriant de plus belle en réalisant que je retombais correctement sur la glace. Prenant, alors, un peu de confiance et de vitesse, j'enchaînais une pirouette et un salchow, avant que mon regard ne se pose sur la silhouette d'Owen sur le bord de la patinoire.

Je glissais vers lui, un immense sourire toujours affiché sur mes lèvres, les joues rouges et mes cheveux probablement dans tous les sens sous mon bonnet. Je réajustais un peu mon écharpe pour la maintenir en place, alors que j'arrivais au bord de la patinoire, posant mes doigts gantés sur le rebords. « Hey ! Tu as trouvé facilement, ça va ? », demandais-je avec une voix enjouée. « J'imagine qu'il va falloir aller te louer des patins ! »


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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyDim 21 Déc - 21:00
Ghosts of Christmas Past & Present

Ce fameux jour taaaaant attendu était enfin arrivé. Aujourd’hui, j’avais l’immense plaisir d’aller à la patinoire avec toute la tribu Penrose. Ô joie. Moi qui déteste toutes ces activités où il faut avoir un minimum d’équilibre, j’étais comblé… J’avais pourtant tenté d’esquiver cette sortie débile. Prétextant tout et n’importe quoi. Mais non. Rien n’avait fonctionné… Et voilà que je me retrouvais là, sur le parking de cette foutue patinoire à attendre dans ma voiture que la motivation à sortir se fasse sentir. J’avais tellement d’autres choses à faire que de perdre mon temps avec sa famille… Comme faire un tour en moto. Oui ! C’est beaucoup plus intéressant que ça ! Et pourtant, je restais là, assis confortablement derrière le volant, avec le chauffage, à envoyer quelques messages à mes contacts. Non, ce n’était pas pour prendre des nouvelles. J’essayais juste de me trouver une échappatoire qui me ferait partir en urgence de cet endroit misérable.

Je sortis finalement de ma voiture, mains dans les poches et trainant les pieds. Lorsque j’atteignis le bord de la patinoire, je constatais qu’il y avait déjà pas mal de monde, et Olivia qui patinait telle une championne artistique, à sauter dans tous les coins, un sourire sur le visage. Et moi qui suis nul et qui tire la tronche. Joli couple. Mais alors que j’observais tous les gens autour de moi, mon téléphone se mit à sonner. Oh oui un miracle ! Quelqu’un qui me sauve ma mise ! J’attrapais mon téléphone dans ma poche pour décrocher. C’était une femme. Un agent littéraire que j’avais rencontré il y a peu et qui voulait absolument que je publie l’un de ses auteurs. Elle utilisait tous les moyens dont elle disposait pour arriver à ses fins d’ailleurs, même ce que la nature lui avait donné. Je savais pertinemment qu’elle me faisait du rentre dedans depuis notre première rencontre, mais je n’avais pas encore cédé. Ce serait peut-être l’occasion pour me tirer de là tiens.

J’étais en pleine conversation téléphonique, bourrée de sous-entendus,  avec cette charmante femme lorsque Livia vint me rejoindre, tout sourire. Génial.

« Je te rappelle. »

Je raccrochais avant de ranger mon portable dans ma poche, attendant qu’elle reparte pour la rappeler. Si j’ai trouvé facilement ? Moui. Mais elle était tellement enthousiaste qu’elle ne me laissa pas le temps de répondre et commençait à s’emballer à parler de patin.

« Oui. Mais je ne veux pas de patins. »

Je ne suis pas là pour ça. Il est hors de question que j’enfile des patins. Je n’ai aucun équilibre et j’aurai l’air parfaitement ridicule.

« Je vais te regarder ça me suffira, et j’ai un coup de fil important à passer. Tu peux retourner t’amuser comme une petite fille, ça en fera au moins une sur les deux. »

Moi de mauvaise humeur ? Oh, mais qu’est-ce qui vous fait dire ça voyons ? Mon air blasé ? Le ton de ma voix tout sauf sympathique ? Un peu des deux ? Oui, sûrement. Mais me trainer là alors que j’ai un millier de choses à faire, ça plombe le moral n’est-ce pas ? Pour moi oui.


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyLun 22 Déc - 0:16
Ghosts of Christmas Past & Present

Que se passerait-il si l'ancien amour d'une histoire achevée en amitié, rencontrait le présent amour, franche comédie d'une histoire inventée... ?
Je ne pouvais nier que mon cher petit mari avait fait jouer toute son imagination pour s'éviter la « corvée » patinoire, mais cela avait été peine perdue dès l'instant où la date de l'évènement avait été votée et entérinée. J'aimais bien trop ce rituel annuel et tout le monde dans la famille le savait. Même en étant une vraie bille sur des patins, mon époux ne pouvait se défiler et rester sur le bord... ou pire, ne pas venir. Mais il avait tenté et je ne pouvais lui retirer le droit d'essayer. Tout comme je ne pouvais lui retirer de tenter, présentement, d'échapper au fait de devoir monter sur la glace. Je fis cependant une petite moue boudeuse lorsqu'il argua le fait qu'il allait me regarder et qu'il avait, de toute façon, des coups de fils importants à passer. « Et prendre le risque que ma famille t'entende dire des choses salaces à ta prochaine conquête ? Hors de question O'Ceallaigh. Et pour ce soir, le boulot reste au placard. Je t'ai dis que je rattraperais le temps perdu sur mon temps de sommeil. Ta conquête professionnelle du jour sera toujours là demain et sans doute encore plus mouillée de t'avoir attendu en vain toute la nuit », assurais-je en sortant de la glace pour me retrouver sur l'horrible moquette verte qui entourait la patinoire.

Je sortis de ma poche les protèges lames que je m'empressais de mettre au bout de mes pieds, avant de me saisir de la main de mon époux pour le traîner de force jusqu'au stand de location. « Il faut absolument que tu mettes des patins ! C'est la tradition Owen. Je te promets que je vais t'aider à tenir debout si c'est ça qui t'inquiètes, mais... » Je me tournais vers lui, lui faisant un vrai regard de chat potté pour le convaincre. Je doutais fortement que ce genre d'argument puisse fonctionner avec Owen O'Ceallaigh, mais peu importait. Mon humeur était digne de celle d'une enfant prête à tout pour obtenir son cadeau en avance et je n'allais pas laisser monsieur bougon ici présent tout ficher en l'air. Qu'il fasse la tête tant qu'il veut, tant qu'il la faisait sur ses patins et en se laissant pousser sur la glace. Je pouvais m'accommoder de son humeur, prétendre que l'activité familiale n'était vraiment pas sa tasse de thé et que lorsque monsieur était nerveux, il était d'une sale humeur - ce qui aurait sans doute pu expliquer son côté tyran avec moi au travail, auprès de ma famille, d'ailleurs, moi la petite secrétaire qui lui faisait secrètement tournée la tête - et que grogner sur tout et n'importe quoi était sa manière de dé-stresser. « Tu peux pas couper à la tradition familiale. » Je m'approchais de lui encore plus, posant mes mains sur ses bras, la hauteur des lames me permettant d'être quasiment au niveau de son visage sans avoir à me mettre sur la pointe des pieds et approchais ma bouche de la sienne jusqu'à sentir son souffle contre mes lèvres. « Tout mari digne de ce nom ferait cet effort pour sa petite femme qu'il aime tant ! », ajoutais-je, comme pour lui rappeler le deal.

Et je m'écartais, me détournant de lui pour faire face au loueur qui n'était pas encore dans le rush du soir, lui souriant en demandant une pointure 45.


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyDim 4 Jan - 16:36
Ghosts of Christmas Past & Present

Etant plutôt du genre obstiné et persévérant, j’avais tout tenté pour éviter de devoir aller sur la glace. J’avais même prétexté un coup de fil urgent à passer. Ce qui, soi dit en passant n’était absolument pas le cas. Cette charmante demoiselle pouvait attendre. De toute manière, je sais qu’elle me rappellerait. Enfin qui ne tente rien n’a rien. Il semblerait d’ailleurs que cette chère Olivia me connaisse bien… Trop bien même. Elle avait beau arborer un air de gamine boudeuse, je constatais qu’elle m’avait grillé. Mon air se fit blasé et je me mordais l’intérieur de la joue pour faire passer mon envie de répliquer. Evidemment que tu passeras la nuit à bosser. Ça t’apprendra à te foutre de moi et à me trainer dans ta famille pour des sorties stupides. Je vais la charger de boulot, elle peut compter sur moi. Je lui adressais un sourire forcé et dégouté à sa dernière réflexion et la regardai sortir de la patinoire pour venir me rejoindre tout en prononçant entre mes dents.

« Toi aussi tu risques de dormir très peu les nuits à venir, mais pas pour les mêmes raisons qu’elle… »

Arrivée près de moi, elle m’attrapa la main pour me trainer littéralement jusqu’au stand de location de patins… Attends, c’est une blague ? Je fronçais les sourcils. Je ne veux pas mettre de patins et encore moins des patins que d’autres ont porté avant moi… C’est dégueulasse ! Je m’en fous de la tradition… M’aider à tenir debout… La honte. Si je refuse catégoriquement de mettre des patins et d’aller valser sur la glace c’est pour une raison bien précise. Je suis nul. Je n’ai aucun équilibre. Je vais passer plus de temps le cul sur la glace que debout… C’est la loose. Je refuse de me faire remarquer de cette façon. J’allais répliquer. Lui dire que je refusais de monter sur la glace et de mettre des patins déjà usagers. Mais elle avait agi avant moi en se retournant dans mon sens. Je levais un sourcil en voyant son air de chien battu. Inutile. Je ne suis pas sensible à ce genre de supplication. Je me fiche de sa tradition familiale… Mais pour me convaincre, elle accompagna le geste à la parole en s’approchant de mon visage. Mari digne de ce nom… Le deal de jouer le mari cucul devant sa famille est une véritable connerie… Si j’avais su, j’aurais mieux arrangé les choses… Voilà ce que ça me fait faire maintenant… Bon sang, qu’est-ce que je ne ferais pas pour mes papiers… Jusqu’à aller me ridiculiser en public… Je fermai les yeux et soupirai fort pour exprimer mon mécontentement. Ça se payera.

« Super. Je me réjouis d’avance de mettre mes pieds dans des patins plein de champignons. »

J’allais m’asseoir sur un banc en attendant qu’elle me ramène les deux horreurs. Je soupirai, encore et toujours lorsqu’elle me les donna. Bonne pointure. Encore une fois, je constate qu’elle me connait mieux que je ne la connais. J’attrapai les patins, les inspectant sous tous les angles, tout en grimaçant. Mettre les affaires que d’autres ont déjà porté avant moi me dégoute. J’enlevais mes chaussures, lentement, pour retarder l’inévitable. Puis, doucement, grimaçant, j’enfilais ces patins de malheur avant de les attacher. Quelle horreur. Je récupérais mes chaussures pour les laisser au type du stand. Une fois debout, je tenais encore sur mes pieds. L’équilibre était toujours bon… pour le moment. Bordel qu’est-ce qu’il ne faut pas faire. Je me tournais vers Olivia, Madame avait gagné. Mais je ne m’avoue pas vaincu. Je me vengerai.

« Tu vas très vite te rendre compte que je ne suis pas un as du patin. Alors, tu n’as pas intérêt à me lâcher ou à m’abandonner dans un coin… »

Sinon ça va chier… Je ne suis déjà pas de bonne humeur là présentement, alors évitons d’aggraver les choses… Ce serait dommage. Et je n’hésiterai pas à partir si je me sens trop ridicule ou si Madame part s’entrainer pour les championnats du monde. Elle m’a entrainé dans cette galère, alors elle ne me quitte pas.


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyDim 4 Jan - 22:57
Ghosts of Christmas Past & Present

Que se passerait-il si l'ancien amour d'une histoire achevée en amitié, rencontrait le présent amour, franche comédie d'une histoire inventée... ?
Il m'annonça ses intentions de se venger en m'empêchant de dormir. La seule différence étant que mon sommeil troublé n'aurait pas les mêmes causes que celui de sa fameuse « conquête ». Mes nerfs s'enflammèrent à cette déclaration. Je détestais cela. Je détestais l'image qu'il m'imposait de lui et d'une quelconque peroxydée sans cervelle. Je détestais détester autant cette image que je n'arrivais pas à effacer de devant mes yeux, pour la vivre trop souvent à la maison. Décidée à ne pas réagir, cependant, je me mordis la langue et me concentrais sur ce qui était important. Je voulais qu'il patine. Je voulais qu'il participe à la tradition familiale, qu'il joue le jeu du parfait petit mari, comme il me l'avait promis lorsque tout ceci avait commencé. Je n'oubliais pas que non seulement nous jouions l'image que ma famille avait de moi, mais en plus, nous jouions notre sécurité. Si qui que ce soit voulait nuire à l'un ou à l'autre d'entre nous, il lui suffirait de faire part de ses doutes au service d'immigration et je pouvais me retrouver en prison. Il devait jouer le jeu, que tout le monde y croit. Point.

Je souris lorsqu'il décida de se rendre, se plaignant de champignons dans les patins que j'allais lui ramener. Levant les yeux au ciel, rien ne m'empêcha d'aller au bout et de lui ramener une paire de patin qu'il prit tout son temps d'enfiler, alors qu'il ne me fallut que quelques secondes pour retirer mes protèges lames et d'être à nouveau prête. J'eus alors tout le temps de l'observer. De voir la contraction de sa mâchoire, l'impulsivité dans ses gestes, le léger tremblement de ses doigts sur les lacets. Oh mon dieu !, hurlais-je dans ma tête alors que je réalisais la présence d'un éclat dans le regard d'Owen que je n'avais pas vu jusque là. L'inquiétude. Il était réellement inquiet et ses gestes trahissaient tout son énervement, chaque fois qu'un geste précédent se faisait sous l'action de la peur. Ses doigts tremblaient et il tirait plus agressivement sur le nœud du lacet. Son regard se posait sur la glace, il déglutissait malgré lui et il se renfrognait en grommelant dans sa barbe. Oh mon dieu, Owen O'Ceallaigh est tout simplement inquiet de devoir monter sur la glace. J'aurais pu rire... J'aurais sans doute dû rire et profiter de cet avantage certain pour me moquer de lui, pourtant, je ne le fis pas. J'étais trop étonné.

Owen n'était pas du genre à montrer ses faiblesses. Cette fois encore, il ne le faisait pas... ou tout du moins, il tentait de cacher son appréhension de la glace derrière son insupportable comportement habituel et alors que ça avait tendance à me mettre hors de moi en temps normal, ce soir je trouvais son attitude... Quoi ? Attendrissante ? Non, surement pas. Mais touchante... un peu. Il parla de nouveau une fois debout, en équilibre sur les lames et je souris de plus belle quand il m'avoua ne pas être très doué sur la glace, me prévenant que je n'avais pas intérêt à le lâcher. Je lui pris les mains en hochant la tête. « Tu vas te débrouiller comme un as », promis-je en caressant l'une de ses paumes de mon pouce. « Tout est une question d'équilibre. Il suffit de trouver le sien. Ça n'est pas plus difficile que des rollers quand on ne fait que glisser. Allez viens ! »

A son rythme, je le guidais jusqu'au bord de la glace, ne le lâchant pas du regard en y descendant moi-même. « Un pied après l'autre une fois que tu as trouvé l'équilibre, allez ! Appuie-toi sur moi. » Je ne lâchais pas ses mains dans la manœuvre, alors que je l'attirais sur la glace, riant sous cape chaque fois qu'il manquait de perdre l'équilibre, rééquilibrant son poids comme je le pouvais avec ses mains que je tenais fermement. « Pas de gestes brusques, sinon tu vas nous faire tomber tous les deux ! », le prévins-je avant de l'attirer vers moi, glissant ses mains sur mes hanches pour pouvoir poser mes mains sur ses flancs et mieux l'aider à trouver son équilibre, sans me retrouver à mon tour sur les fesses. « Pas si mal », souriais-je en glissant un peu plus vite. « Allez », soufflais-je en retirant mes mains, les levant. « Essaye de t'équilibrer sans prendre appuie sur moi, maintenant ! »


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyMer 14 Jan - 21:54
Ghosts of Christmas Past & Present

Dans ce genre de moment, je maudis le jour où je lui ai proposé ce mariage. Pour des activités pareilles, je regrette presque ma décision stupide de l’avoir choisie elle. Pourquoi est-ce que je n’ai pas choisi une fille toute simple qui en crevait d’envie ? Pourquoi c’est cette femme à la vie personnelle plus que complexe que j’ai décidé de faire plonger avec moi ? Sans doute parce que j’aime le challenge ? La difficulté ? Ouais enfin, pour un enjeu pareil, j’aurais pu faire plus simple… Et là présentement, je regrette amèrement mon choix. Je hais le patin. Je hais les rollers. Je hais les sports qui demandent un minimum d’équilibre. Déjà enfant sur des rollers j’étais nul, alors sans aucune pratique depuis des siècles, je n’ose même pas imaginer le carnage. Je ne contrôle pas la situation et lorsqu’une situation m’échappe j’ai tendance à cacher ma frustration et mon anxiété derrière un masque aigri et mal aimable. Elle n’est pas près de ne plus s’en prendre plein la tronche. Heureusement pour elle qu’il y a sa famille, ça me canalisera… Un peu. Il faut bien que je passe mes nerfs.

J’avais même osé avouer que j’étais lamentable sur des patins, l’avertissant au passage qu’elle n’avait pas intérêt à me quitter d’une semelle. Mais apparemment, ça la faisait rire… Ah ok. Il y en a au moins une sur les deux qui a le sourire. Je la laissais m’attraper les mains, l’air toujours aussi aimable et renfrogné. Me débrouiller comme un as ? La bonne blague. Elle affirma ensuite que tout est question d’équilibre… Je n’en ai pas justement… Je suis censé faire quoi dans ce cas-là ? Tout ce que je veux c’est disparaitre, là actuellement. Et je ne sais pas faire des rollers non plus… Vas-y enfonce moi.

« Pour ta gouverne, je n’ai aucun équilibre, alors je vais avoir du mal à le trouver. Et les rollers, je n’en parle même pas… »

Je la suivais malgré moi jusqu’à la piste. Si j’avais pu partir en courant à ce moment-là, je l’aurais fait. Sans la moindre hésitation. Elle descendit avant moi sans me quitter des yeux. Super, tu vas pouvoir m’admirer en pleine chute. Et je déteste cette situation ! J’ai l’impression qu’elle parle à un attardé ! Ou un gosse, c’est pareil ! Un pied après l’autre ! Ça va, je sais marcher ! Bordel… je soupirais fortement pour exprimer mon immense mécontentent et doucement je mettais un pied devant l’autre… Je sentais l’un de mes pieds glisser vers l’avant alors que l’autre arrivait sur la glace. Moi, ce sont mes pieds et la glace que je ne quittais pas des yeux pendant tout le temps de ma manœuvre. L’avantage c’est qu’elle me tenait, enfin, les mains. Il est certain que si je tombe, ce n’est pas elle qui va me rattraper. Elle m’accompagnera plutôt dans ma chute. D’ailleurs, je ne comptais même plus le nombre de fois, en si peu de temps, que j’avais failli me rétamer.

J’avançais doucement, tel un grand-père – seigneur achevez-moi – alors qu’elle m’attirait vers elle. Pas de gestes brusques, elle est marrante. Je ne contrôle pas mes gestes. Elle finit par poser mes mains sur ses hanches auxquelles je m’accrochais. Bien, je suis debout, je ne bouge pas trop vite, c’est bon. Je constatais qu’il y en avait au moins une sur les deux qui s’amusait. Son sourire irradiait littéralement son visage. Moi en revanche, pas l’ombre d’un sourire sur le visage. Et encore moins quand elle accéléra pour finalement me lâcher… C’est une blague ? Pas de panique Owen.

« Quoi ?! Attends, attends ! »

M’équilibrer tout seul, la bonne blague. Comment c’est possible sans aucune notion d’équilibre ? J’attends le miracle ? J’avais les deux mains en l’air, comme un crétin tentant de rester debout. Mon dieu, je déteste ce sentiment d’indépendance que je ressens actuellement. J’ai besoin d’Olivia et c’est juste insupportable… Elle n’était pas très loin devant, je pouvais toujours tenter de la rejoindre. Un pied devant l’autre… Quelle honte. J’allais devenir la risée de tous les patineurs de Los Angeles. Après ça, je reste terré chez moi pendant quelques temps, le temps qu’on m’oublie. Je savais très bien les gestes qu’il fallait faire avec les pieds pour avancer. J’avais la théorie. Mais pas la pratique. Je tentais. Je me rapprochais. J’allais doucement. Mais, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai essayé d’accélérer pour la rejoindre au plus vite. Oh, on peut dire que j’ai réussi mon coup. Je me battais plus pour trouver un équilibre que de chercher réellement à avancer, mais j’avais atteint mon but. Au sens propre. Et comme je ne sais pas freiner, évidemment, j’avais fini par lui rentrer dedans. Forcément, nos poids n’étant pas les mêmes, je lui étais littéralement tombé dessus, en perdant l’équilibre, une fois de plus.

« Tu ne peux pas dire que je ne t’avais pas prévenue. »

Allongé sur elle, c’était pas mal comme façon de patiner, au final.

« En fait, je crois que je vais rester comme ça, c’est pas mal et plutôt confortable. »


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyJeu 15 Jan - 22:35
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Que se passerait-il si l'ancien amour d'une histoire achevée en amitié, rencontrait le présent amour, franche comédie d'une histoire inventée... ?
Il prenait vraiment mal l'obligation, je le voyais dans ses yeux, autant que je voyais désormais l'inquiétude réelle quant à ses capacités à ne pas se faire mal en tombant sur la glace et la crainte sans doute encore plus grande de paraître totalement ridicule. Je n'allais pas lâcher, cependant. La soirée à la patinoire était la tradition familiale et c'était ma tradition préférée. Je n'allais pas le laisser ruiner ce moment, qu'il le veuille ou non. Il disait n'avoir aucun équilibre, ne pas savoir faire de rollers, qu'à cela ne tienne. Il allait apprendre. Il n'était jamais trop tard pour découvrir où se trouvait votre centre de gravité. Alors, bon gré mal gré, rongeant son frein, Owen suivit le rythme, s'accrochant à mes doigts, puis à mes hanches, pour tenir debout et me suivre sur la glace. Puis je le lâchais, lui intimant de tenter de trouver son équilibre seul et dès qu'il fut à peu près stabilisé, je reculais un peu, pour lui offrir un petit espace de liberté qui le guiderait seul jusqu'à moi.

Le regardant avancer dans ma direction, je ne pouvais m'empêcher de sourire, ayant l'impression de voir un homme découvrir pour la première fois que l'eau solide pouvait accueillir le poids d'un homme. Il refusait, il grommelait, mais il tentait - il n'avait pas le choix, de toute façon - et puis tout d'un coup, réflexe du débutant, stupide réflexe du débutant, il tenta de revenir vers moi le plus vite possible pour ne pas prendre le risque de tomber plus longtemps, augmentant par la même ses chances de tomber plus rapidement. « Non... attend », lui dis-je soudainement, me préparant à l'impact que je sentais venir. « Ralentit Owen, pas trop vite tu vaaaas... » Trop tard ! Nous étions au sol tous les deux. Lui sur moi, moi ayant bien du mal à me retenir de rire. Je me mordais la lèvre en souriant, gémissant un peu à la douleur dans le haut de ma fesse droite, celle qui avait amorti ma chute. Il souligna qu'au moins, il m'avait prévenue et je ne pus me retenir de rire comme une enfant cette fois, attirant les regards curieux de quelques patineurs, voulant se moquer. Owen ajouta que finalement, il allait sans doute rester là, que ça n'était pas plus mal et assez confortable et mon rire mourut dans ma gorge alors que je le regardais dans les yeux, déglutissant à ses mots. Nous n'avions plus été aussi proche depuis cette fameuse nuit où lui et moi avions couché ensemble chez mes parents et la sensation de son bassin contre le mien m'envoyait mille frissons dans le dos que j'aurais préféré assimiler au froid de la glace contre mes vêtements.

D'un vif mouvement, je le repoussais, roulant au-dessus de lui, m'obligeant à retrouver mon sourire amusé et à avoir l'air d'une femme amoureuse, vraiment hilare de la nullité de son cher mari sur la glace. Qui sait quand notre famille arriverait... Et les regards jaloux des hommes qui voyaient désormais un gars nul sur des patins se retrouver sous une fille qui savait assurément faire, ainsi que le regard attendrit des mères de famille, pouvait toujours grandement aidé à maintenir l'illusion pour eux deux. « C'est bien plus confortable ainsi, O'Ceallaigh », soufflais-je, ma bouche proche de la sienne. « Mais ne m'en veut pas. Je ne suis pas du genre exhibitionniste. Une autre fois, donc ! »

Et sans demander mon reste, je me levais, lui tendant déjà la main pour l'aider. C'est alors que je le vis. Cette carrure inimitable, les cheveux rebelle, le style typique du surfer, même sur la glace. Miccah Whitely dans toute sa splendeur. « Oh mon... » Oublié Owen tout d'un coup, je me détournais totalement de lui et fonçait à toute allure vers l'ex qui avait tout changé dans ma vie, vers l'ami qui m'avait accompagné toute mon enfance. « Hey beau gosse ! », m'exclamais-je en arrivant tout proche de lui, me jetant littéralement dans ses bras une fois à sa hauteur. « Comment tu vas, Miccah ! » Même après notre séparation, je n'avais pas cessé de lui sauter dans les bras, de lui faire des câlins, d'embrasser sa joue avec douceur. Miccah avait été l'un de mes plus précieux amis tout au long de ma jeunesse, avant de devenir mon petit copain, avant que nous ne redevenions des amis précieux. Les câlins et les bisous avaient toujours été plus chastes qu'amoureux, finalement et lorsque nous en étions venus à ce stade de la réflexion, je n'avais pas compris pourquoi il m'aurait fallu arrêter et Miccah ne m'avait jamais dit qu'il ne fallait plus le faire, alors j'avais continué, chaque fois que nous nous étions revus depuis mon départ.


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyLun 9 Fév - 16:53
Ghost of the past

Le monde bouge constamment, moi aussi.


Sortir et me changer les idées, il paraît que c’est une bonne idée et puis je commence à en avoir marre d’être enfermé comme un ado de quatorze ans. J’ai passé l’âge de me morfondre de la sorte, si Brent était dans le coin, il me botterait certainement les fesses et il aurait raison. J’attrape ma veste et sors, le vent frais de l’hiver me réveille un peu. Je passe une main dans mes cheveux et rejoins ma voiture. Une fois à l’intérieur, je réfléchis un instant. Je veux bien sortir, mais finalement je n’ai aucune idée de l’endroit où je peux aller. J’aurais peut-être dû y réfléchir avant. Toutefois, après quelques minutes je me rappelle avoir vu la patinoire de Silverlake. Ça fait des mois que je n’ai pas eu l’occasion de patiner et c’est un bon moyen de se détendre. Dans la famille, on est tous un peu sportif, c’est peut-être dû à notre gêne casse-cou commun. Comme mes frères, j’ai besoin de bouger, le sport c’est important, mais depuis mon départ de l’hôpital j’ai un peu arrêté les efforts physiques. Ces dans ce genre de moment que je me rend compte que je me transforme en larve. Pathétique.

Le moteur se met en route et c’est parti. J’ai fais mon choix et je sortirais de mon isolement sur des patins, ouais, c’est une bonne idée. Je conduis tranquillement, plus le temps passe et plus cette voiture m’ennuie. Elle est belle pourtant et c’est un peu la seule chose qu’il me reste de ma vie d’avant et c’est peut-être ça le problème. Je me dis que si je veux sortir la tête de l’eau, je dois tirer un trait sur cette période de ma vie. Je soupire et perdu dans mes pensées, je n’ai même pas fait attention à la route que j’ai parcourus. Me voilà déjà devant le parking. Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir envie de me changer les idées. Tant mieux, je ne suis pas venu ici pour me retrouver en solitaire sur la glace. Je me gare et laisse la voiture derrière moi. J’en aurai plus besoin dans l’immédiat.

L’ambiance est plutôt agréable, l’euphorie est communicative. Je vais me chercher une paire de patins, parce qu’il paraît que c’est plus facile pour pouvoir patiner. Je m’assieds dans un coin pour pouvoir changer de chaussures. Sur le coup, je me demande si le patin c’est comme le vélo. Si jamais ça s’oublie, je risque d’être un peu ridicule, mais après tout, le ridicule ne tue pas. Sinon, ça ferait déjà un moment que je serais au fond du trou. Je me redresse d’un bond et je suis plutôt content de me rendre compte que mon équilibre est toujours là. Je passe d’un pied à l’autre, histoire de voir si c’est toujours le cas. Ça devrait pouvoir le faire. C’est le moment de se lancer.

Arrivé sur la glace, je reste prudent, ne serait-ce que les quelques premières minutes, histoire de reprendre mes marques. Ça fait un moment que je n’ai pas fais l’idiot sur la glace, alors on ne sait jamais, j’ai peut-être perdu mes réflexes. Pourtant, la glisse ça nous connaît bien chez les Whitely, même si c’est Léo le pro, on se débrouille plutôt bien, nous aussi. Au bout de quelques minutes, je prend de l’assurance. Finalement, j’ai rien oublié et c’est fou ce que ça peut détendre. Glisser de la sorte c’est énorme, on ne pense à rien d’autre et c’est ce dont j’avais besoin. Petit à petit je me détend et je commence à faire l’idiot jusqu’à ce qu’une voix m’interpelle. Je suis plutôt étonné de l’entendre, mais un sourire se dessine immédiatement sur mon visage quand j’aperçois le visage de celle que je connais depuis si longtemps. Olivia. Je me demande combien il y avait de chance pour que je tombe sur elle, aujourd’hui. Ça ne devait pas être énorme et pourtant elle est là. Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses.« Oliviiiia !» Comme à son habitude elle vient me prendre dans ses bras et je la sers contre moi avec plaisir. On a toujours été très tactile elle et moi. C’est dans notre nature. « Beaucoup mieux maintenant que tu es là. » dis-je avec un grand sourire. « Et toi, comment vas-tu ? J’ai l’impression que ça fais une éternité que je ne t’ai pas vu. » et c’est un peu la réalité. Je ne sais pas quand était la dernière fois où je l’ai vu, mais c’est bien trop lointain à mon goût. Parfois la vie nous éloigne des gens qu’on aime le plus et c’est seulement quand on les revoit que l’on s’en rend compte.  
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Owen O'Ceallaigh
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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptySam 28 Fév - 13:58
Ghosts of Christmas Past & Present

Je donnerais n’importe quoi pour être ailleurs en ce moment même. Sérieusement… J’ai toujours été nul dans les sports ou activités qui demandaient de l’équilibre. Ce n’est pas maintenant que ça allait changer. S’il y a bien une chose que je déteste c’est de me rendre ridicule en public. Autant j’aime attirer l’attention quand je suis à mon avantage, autant je déteste ça dans ce genre de situation. J’aime me montrer et qu’on me regarde uniquement quand je contrôle la situation. Ce qui n’est absolument pas le cas à présent. Et je déteste ça. Avoir la situation qui m’échappe m’est tout bonnement insupportable.

Je la voyais sourire en me regardant avancer tant bien que mal. Elle doit prendre un malin plaisir à me voir aussi ridicule. Ça se payera. Ma vengeance sera terrible Olivia, je t’assure. Personne ne se moque impunément de moi, personne. Mais alors que je rageais intérieurement, je n’ai pas pu contrôler la vitesse, et voilà que je me retrouvais par terre, sur elle de surcroit. Bien fait. Ça t’apprendra à rire de moi. Quoique, même par terre, elle riait toujours et se mordait la lèvre. Oh mon dieu Olivia, ne fais surtout pas ça alors que je suis si proche de toi… Je pourrais avoir des gestes incontrôlés… Après mes paroles, elle se mit à rire comme une enfant. Ben quoi, je l’avais pourtant prévenue non ? Mais le naturel revint au galop alors que j’avais précisé que j’étais plutôt bien installé là tout de suite. Si c’est pour faire du patin comme ça, alors je veux bien. Au moins, je ne risque pas de tomber plus bas, puis je suis confortablement installé sur elle. Son rire cessa immédiatement et elle me regarda bizarrement. Sauf que je connaissais ce genre de regard, j’en voyais très souvent à mon égard de la part d’autres femmes. Je fixais ses lèvres à présent. Elles m’attiraient tout à coup.

Machinalement, je commençais à baisser la tête dans sa direction, mais elle ne me laissa pas le temps ni l’opportunité de venir déposer mes lèvres sur les siennes. D’un geste vif elle me repoussa et c’est elle qui se retrouva sur moi. Oui, bon, soit. Si ça te fait plaisir. Elle retrouva le sourire et par réflexe, je posais mes mains sur ses hanches. Allongé ainsi sur la glace, je commençais à sentir la fraicheur de celle-ci passer à travers mon manteau. Ça refroidit les ardeurs tout ça. Sa bouche si proche de la mienne, elle me souffla que sa position était bien plus confortable ainsi. Tu m’étonnes. Je ne répondis rien, me contentant de hausser un sourcil en souriant. Et comme une foutue allumeuse elle se leva après avoir précisé qu’elle n’était pas du genre exhibitionniste… Garce.

Je me redressais pour m’asseoir et levais les yeux vers elle qui me tendait la main. Je la regardais un instant l’air grognon, mais elle avait détourné les yeux, commençant même une phrase… Oh mon quoi ? Mais la voilà qui filait à toute allure je ne sais où… Ah. Ok, laisse-moi comme une merde par terre, je ne te dirais rien ! Je la suivais du regard en fronçant les sourcils, perplexe. Qu’est-ce qu’elle me fait ? Puis je la vis se jeter dans les bras d’un blond. Ma mâchoire se serra alors. Mes lèvres se pincèrent. Mes yeux se plissèrent. C’est qui ce mec ?! Elle ne se montre jamais aussi familière avec qui que ce soit… Il ne fait pas partie de sa famille en plus, puisque je les ai tous rencontrés au moins une fois… Malgré moi, une pointe de jalousie venait de montrer le bout de son nez. Je ne connaissais pas ce mec, mais je le détestais déjà. Et si c’est une personne très importante pour elle ? Et si elle ressentait quelque chose pour lui ? Elle n’aurait pas accepté de m’épouser dans ce cas. Et si ce mec était capable de lui faire perdre la tête au point qu’elle annule notre mariage avant l’heure ? Mes papiers putain ! Olivia est à moi, jusqu’au terme de notre contrat. Jusqu’à notre divorce. Je ne laisserais personne se mettre sur ma route, personne ne se mettra entre moi et mon visa américain. Personne.

Je fulminais seul dans mon coin, le cul toujours sur la glace, lorsqu’une voix me sortit de mes pensées. Une voix douce, chaleureuse et amicale, plein de sentiments maternels. Je relevai la tête et croisais le regard d’une femme d’une cinquantaine d’années. Elle me tendait la main et me proposa son aide, un sourire bienveillant sur le visage. Mon dieu, on dirait ma mère… C’est perturbant. J’acquiesçais poliment et me saisis de sa main. Elle m’aida à me relever et je la remerciais gentiment. Elle m’adressa une petite blague sur le fait que je n’étais pas très doué et je souriais par simple politesse. Oui, merci, j’ai remarqué que je suis nul. Mais mon regard se reposa rapidement sur Olivia. Toi, je t’assure que tu vas me le payer. Je reportais mon attention sur ma sauveuse et je lui demandai si elle pouvait m’accorder une faveur.

Elle m’accompagna donc sur la glace en direction de ma traitresse de femme et me lâcha à un ou deux mètres d’eux. Arrivé à leur niveau, je passai directement un bras autour de la taille d’Olivia. Tout d’abord pour me stabiliser. Geste d’une importance capitale pour moi. Mais également pour marquer mon territoire. Je ne sais pas qui est ce type, mais autant y aller franco. Je tournais tout d’abord la tête vers mon assistante, un sourire mielleux aux lèvres.

« Merci pour ton aide mon cœur. »

Sous-entendu, tu vas me le payer, cher, très cher. Pour finir, je lui déposais un bisou sur le front. Ma vengeance sera terrible. Je jetais ensuite un œil au blond. Il ne me revenait pas. Cependant, je lui adressais tout de même un sourire courtois. Mais autant mettre les choses au point dès le départ. Je tendais ma main libre vers lui.

« Bonjour, je suis le mari de ma femme. Owen. »

J’aurais tout simplement pu dire, je suis le mari d’Olivia, ou enchanté, Owen. Mais non. C’était plus fort que moi, il avait fallu que je place mari et femme dans la même phrase. S’il pense marcher sur mes plates-bandes, il se trompe. Lourdement. Ce n’est peut-être pas son intention, peut-être que je m’enflamme, mais la jalousie est aveuglante n’est-ce pas. Surtout que mon but à atteindre est d’une importance capitale pour moi. Mon avenir en dépend, je ne peux pas me permettre d’être trop laxiste.


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ft Owen & Miccah ɤ Ghosts of Christmas Past & Present. EmptyLun 2 Mar - 23:21
Ghosts of Christmas Past & Present

Que se passerait-il si l'ancien amour d'une histoire achevée en amitié, rencontrait le présent amour, franche comédie d'une histoire inventée... ?
La glace me rendait folle de joie, ivre de bonheur, heureuse comme une gosse. Insouciante, assurément. Et ça n'était clairement pas Owen et sa mauvaise humeur qui allait influencer l'enfant... ou peut-être l'adolescente en moi. J'aimais trop jouer avec l'eau glacée, sentir le vent fouetter ma peau ou en l'occurrence, ici, la glace sous mon dos ou contre mes jambes, alors que j'étais à califourchon sur lui. Mais le jeu était dangereux. Surtout avec lui, c'est pourquoi je m'étais rapidement levée... Voir Miccah à l'autre bout de la patinoire n'avait été qu'une touche de plus à ma joie profonde de la journée et j'avais, sans mal, totalement délaissé mon époux, encore allongé sur la glace pour me jeter dans les bras de mon ex, de mon meilleur ami de jeunesse.

Tout comme je l'étais, Miccah semblait vraiment heureux de me voir et c'est sans une once d'hésitation qu'il me serra contre lui en assurant qu'il allait bien mieux depuis qu'il m'avait vue. Je me mis à rire en réponse, alors qu'il me demandait comment j'allais. « Je vais parfaitement bien. Surtout maintenant que j'ai mon Whitely préféré est là. Il faut qu'on se promette de ne plus passer autant de temps sans se donner de nouvelles », ajoutais-je en me défaisant un peu de son étreinte, restant tout de même contre lui, mes mains sur ses bras, alors que je le regardais avec des yeux pétillants. J'aimais réellement Miccah, de tout mon coeur. D'une manière, certes, tout à fait platonique, mais qui n'en restait pas moins extrêmement forte. Comme j'aurais pu aimer un de mes frères, aurais-je pu dire, s'il n'y avait pas eu notre jeunesse dans le tableau. Mais l'important était là. Miccah était un ami que j'adorais et qui avait changé ma vie, sans même le réaliser à l'époque. C'était lui, après tout, qui m'avait convaincue de prendre mon courage à deux mains et de mener ma vie comme je l'entendais. C'était lui qui avait su trouver les mots pour me donner le courage d'affronter ma famille pour poursuivre mes rêves. C'était grâce à lui que j'avais quitté ma réalité étouffante pour aller me réaliser à New York. Et qu'importe combien j'avais merdé par la suite, avec Dimitri, avec mon pacte diabolique avec Owen. Je m'étais réalisé professionnellement et j'étais devenue une personne capable de s'occuper d'elle-même, parce qu'il m'avait encouragé à faire ce que je voulais, mes propres erreurs surtout.

Un raclement approximatif sur la glace me sortit de ma contemplation, quand une vieille dame déposa Owen à quelques mètres de nous seulement et je souris, moqueuse, alors que je me détachais complètement de Miccah et qu'Owen venait se stabiliser d'un bras autour de ma taille. Le brun opina une réflexion quant à la grande aide que je lui avais apporté, avant de poser un baiser sur mon front. Son étreinte signa dès lors l'appartenance, surtout lorsque les mots « mari de ma femme » sortirent de sa bouche. Je fronçais les sourcils un instant en le regardant, avant de rouler des yeux face à cette pseudo-jalousie à travers laquelle je voyais clair. Don't panic, O'Ceallaigh. Je ne vais pas m'enfuir avec Miccah pour te laisser dans la merde... Mais est-ce qu'il valait vraiment que je le lui dise maintenant ? Je n'avais pas envie de mentir à Miccah. Je n'avais aucune envie de lui laisser croire que j'avais un mariage heureux ou même malheureux, avec un parfait petit con. Ce qu'Owen allait forcément être maintenant qu'il se sentait devoir marquer son territoire.

« Owen, je te présente Miccah, un ami de très longue date », ajoutais-je en souriant à l'attention du blond, avant de reposer les yeux sur celui dont je partageais désormais le nom... ce qui, avec la maison, était à peu près tout. « Miccah, voici donc Owen. Mon mari par la force des choses », ajoutais-je cynique, me demandant un instant si je devais le forcer à lâcher ma taille pour voir s'il retrouverait tout seul son équilibre ou si je devais rester sage et essayer d'éviter un esclandre publique.


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